Tournée en Montérégie - Des députés du Parti Québécois rencontrent le Regroupement des CPE de la Montérégie
SAINT-HUBERT, QC, le 20 janv. 2015 /CNW Telbec/ - Dans le cadre de la tournée des députés du Parti Québécois en Montérégie, le député de Terrebonne et porte-parole de l'opposition officielle en matière de famille, Mathieu Traversy, ainsi que le député de Saint-Jean et président du caucus régional de la Montérégie, Dave Turcotte, ont rencontré aujourd'hui les représentants du Regroupement des CPE de la Montérégie, afin d'échanger avec eux sur leur réalité et les impacts des mesures mises en avant par le gouvernement libéral.
Mathieu Traversy en a profité pour discuter du recul de la ministre de la Famille, Francine Charbonneau, concernant les sanctions qu'elle prévoyait imposer aux parents par le biais du projet de loi 27. « Depuis le dépôt du projet de loi, en novembre, nous disons à la ministre qu'elle fait fausse route et que le fait d'imposer une amende aux parents est inadmissible. Je suis content qu'elle ait fini par s'en rendre compte et qu'elle ait décidé de reculer », a-t-il déclaré.
Par contre, a poursuivi le député, le projet de loi 27 n'apporte aucune solution aux vrais problèmes du réseau des services de garde, soit la rareté des places et le manque de flexibilité dans l'offre de services. « La ministre semble indécise quant à la suite des choses… c'est simple, elle doit retirer son projet de loi et en proposer un nouveau qui viendra réellement combler les besoins des parents du Québec. Nous lui demandons aussi de mettre en place un comité de suivi du Chantier sur la qualité et la pérennité des services de garde et sur l'optimisation de leur financement. En ce qui nous concerne, comme nous le faisons depuis plusieurs mois, nous allons continuer à nous mobiliser et à appuyer les familles du Québec. »
« Ici, en Montérégie, comme partout au Québec, les CPE s'inquiètent beaucoup du frein libéral appliqué au développement des places en service de garde. Les parents attendent ces places, et les services de garde étaient prêts à en débuter l'implantation et le développement. Toutefois, le gouvernement a tout arrêté en raison d'un exercice comptable idéologique. Pour nous, les services de garde ne sont pas une dépense; il s'agit d'un investissement durable pour notre société et son développement socioéconomique », a conclu, de son côté, Dave Turcotte.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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