MONTRÉAL, le 7 sept. 2022 /CNW Telbec/ - Le chef du Parti conservateur du Québec, monsieur Éric Duhaime, était de passage aujourd'hui à Montréal. Lors d'un point de presse, monsieur Duhaime a réitéré son opposition à la Loi 96 et a plutôt choisi de mettre de l'avant des propositions positives afin d'assurer la pérennité de la langue française au Québec. D'entrée de jeu, le chef conservateur a tenu à souligner que la communauté anglophone québécoise n'a pas à être pointée du doigt pour le déclin du français dans la province :
« L'utilisation du français au Québec est en déclin et c'est un fait indiscutable. Francophones comme anglophones, on est d'accord là-dessus : on doit protéger et promouvoir fortement la langue française, mais ça n'a pas à se faire contre la communauté anglophone. Les statistiques récentes montrent en effet que la principale raison du déclin de l'utilisation du français au Québec n'est pas due au fait que les Québécois francophones parlent moins français, mais parce que le poids des immigrants parlant anglais augmente plus rapidement », souligne Monsieur Duhaime.
Le PCQ va s'inspirer du rapport intitulé « Une langue commune à tous et pour tous » déposé en novembre 2016 par madame Claire Samson pour élaborer des solutions constructives et non coercitives. Monsieur Duhaime choisit plutôt de miser sur l'élaboration d'un programme d'inclusion bonifié pour les nouveaux arrivants pour assurer leur inclusion et une meilleure intégration au Québec, le rapatriement de tous les pouvoirs du fédéral en matière d'immigration, d'accueillir principalement les immigrants d'origine francophone et offrir un meilleur accompagnement aux immigrants dans leur apprentissage du français :
« Je ne vois pas en quoi cela protège le français de menacer les nouveaux arrivants de les expulser ou de refuser de leur donner des services s'ils ne maîtrisent pas le français en six mois. La langue officielle au Québec est le français, on s'entend tous là-dessus. Mais on ne motive pas les gens à s'investir dans leur apprentissage du français avec des mesure coercitives. Ce n'est pas la bonne approche. On doit mieux accompagner les immigrants qui choisissent le Québec comme terre d'accueil dans leur apprentissage de notre langue. On doit les encourager, pas les contraindre », croit le chef conservateur.
Monsieur Duhaime est également en désaccord avec le fait que le gouvernement Legault utilise la clause dérogatoire, ce qui a comme effet de soustraire la Loi 96 à 38 articles de la Charte des droits et libertés du Québec. Ce faisant, le gouvernement Legault s'est assuré de tuer dans l'œuf toute possibilité pour un citoyen qui s'estime lésé de faire valoir ses droits devant un tribunal :
« C'est antidémocratique et comme chef d'un parti politique, je ne peux cautionner cela », a expliqué Éric Duhaime.
Selon le chef conservateur, la Loi 96 exacerbe les tensions, est source de division et ravive les vieilles histoires du passé entre francophones et anglophones. « Cette époque est derrière nous », a souligné le chef conservateur.
« C'est le temps d'unir tous les Québécois et de réaliser qu'on est dans une autre ère. On a assez vécu de division entre Québécois au cours des deux dernières années et c'est bien la dernière chose dont le Québec a besoin actuellement. C'est pourquoi je lance un appel à tous les anglophones aujourd'hui : le Parti libéral vous a tenu pour acquis et il vous a laissés tomber en appuyant l'adoption de la Loi 96 du gouvernement Legault. Seul le Parti conservateur s'engage à défendre vos droits historiques et à abroger la Loi 96 dès un premier mandat », s'est engagé Éric Duhaime.
SOURCE Parti Conservateur du Québec
et demandes d'entrevue : Cédric Lapointe, attaché de presse, Parti conservateur du Québec, Cellulaire : 819 921-5060, Courriel : [email protected]; Véronique Gagnon, attachée politique et présidente, Commission des communications, Parti conservateur du Québec, Cellulaire : 418 265-0947, Courriel : [email protected]
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