Traite de jeunes filles - Que fait le gouvernement?
QUÉBEC, le 4 févr. 2016 /CNW Telbec/ - Alors que les cas médiatisés liés à la traite de jeunes filles se multiplient au Québec, la porte-parole du Parti Québécois en matière de condition féminine, Carole Poirier, ainsi que le porte-parole en matière de sécurité publique, Pascal Bérubé, interpellent la nouvelle ministre responsable de la Condition féminine, Lise Thériault, afin de savoir ce qu'elle compte faire pour prévenir et lutter contre l'exploitation sexuelle des jeunes filles.
Pour donner suite à l'adoption, en décembre 2013, d'une motion visant la mise en place de mesures pour lutter contre la traite de personnes, le gouvernement du Parti Québécois avait entamé la préparation d'un plan d'action contre l'exploitation sexuelle. La motion demandait également au gouvernement d'entamer une réflexion sur le retour des cours d'éducation sexuelle à l'école.
« Lorsqu'il était au gouvernement, le Parti Québécois a agi. Nous avons mené des consultations auprès des organismes concernés dans plusieurs régions du Québec; entre septembre 2013 et février 2014, 261 groupes ont été entendus. Nous avons mis en place un comité ministériel qui a fait des recommandations au gouvernement, notamment sur l'hypersexualisation, la prostitution et la traite des femmes à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Le temps est venu de mettre en œuvre le plan d'action contre l'exploitation sexuelle », a insisté Carole Poirier.
« Malheureusement, il semble que rien n'ait bougé depuis près de 2 ans. Nous sommes inquiets, d'autant plus que le gouvernement a revu à la baisse les sommes allouées à la prévention de l'exploitation sexuelle et du recrutement des jeunes femmes au sein des gangs de rue. Nous demandons à la ministre responsable de la Condition féminine de nous indiquer quand son gouvernement donnera suite à la motion adoptée par les parlementaires. Nous souhaitons la mise en œuvre rapide du plan d'action, ainsi que des mesures en matière de prévention, de poursuite, mais également de protection des victimes et de rétablissement physique, psychologique et social », a ajouté Carole Poirier.
« Lise Thériault est l'ex-ministre de la Sécurité publique. Elle doit nous dire ce qu'elle a fait, lorsqu'elle était à ce poste, pour contrer l'exploitation des jeunes filles. De plus, en tant que vice-première ministre et ministre responsable de la Condition féminine, elle doit impérativement pousser son collègue Martin Coiteux à agir dans ce dossier », a conclu Pascal Bérubé.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Directrice adjointe aux relations avec les médias, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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