Traitement de la prostate - Un nouveau projet pancanadien reçoit près de 4 millions $ de l'Institut de recherche Terry Fox English
Quels types de cancer de la prostate exigent un traitement immédiat?
MONTRÉAL, le 25 juill. 2012 /CNW Telbec/ - Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquemment diagnostiqué et la troisième cause de mortalité liée au cancer chez les Canadiens. De plus en plus d'hommes ont recours au dépistage précoce du cancer de la prostate. Ainsi aujourd'hui, on compte trois hommes sur quatre qui présentent une forme non-mortelle de la maladie. Dans ce contexte, les patients atteints du cancer de la prostate devraient-ils tous subir le même traitement?
Un nouveau réseau pancanadien de chercheurs sur le cancer de la prostate, subventionné par l'Institut de recherche Terry Fox (IRTF), a pour objectif de répondre à ce besoin, grâce à 4 millions $ fournis par la Fondation Terry Fox et le Partenariat canadien contre le cancer. Le financement a été annoncé aujourd'hui au Centre de recherche du CHUM (CRCHUM).
L'équipe du Réseau canadien IRTF de biomarqueurs du cancer de la prostate (RCBCP) réunit des scientifiques et des cliniciens de haut niveau provenant de centres de soin du cancer de la prostate et de centres de recherche du Québec, de l'Ontario et de la Colombie-Britannique. Leur but est de fournir de meilleurs outils, dont de nouveaux biomarqueurs plus efficaces, pour traiter et prendre en charge la maladie. Au cours des quatre prochaines années, le groupe travaillera à identifier de nouveaux moyens pour déterminer quels types de cancer de la prostate nécessitent un traitement immédiat ou pas, ainsi que la façon de mieux prédire quels patients présentent un risque de rechute de leur cancer après le traitement (chirurgie ou radiothérapie).
Le financement total pour le Réseau canadien IRTF s'élève à 3 995 326 $, le Partenariat canadien contre le cancer ayant fourni 550 000 $.
« Nous sommes très heureux de créer cet important réseau de recherche sur les biomarqueurs et de fournir 3,5 millions $ afin de répondre à une question clinique importante qui doit être prise en considération par les médecins traitant la maladie et les hommes qui en sont diagnostiqués », déclare M. Darrell Fox, conseiller principal de l'IRTF. « Avoir plus d'outils à leur disposition aidera les cliniciens à personnaliser l'approche thérapeutique et le meilleur traitement en fonction du type de cancer de la prostate (non-mortel ou agressif) ».
« Réunir l'expertise et les ressources de partout au pays grâce à ce réseau aidera à faire progresser les connaissances scientifiques nécessaires pour améliorer la vie des Canadiens diagnostiqués avec un cancer de la prostate » explique Dr Robin Harkness, directeur exécutif de l'Alliance canadienne pour la recherche sur le cancer et spécialiste de recherche avec le Partenariat canadien contre le cancer, un organisme national subventionné par Santé Canada pour diriger la mise en œuvre d'une stratégie coordonnée contre le cancer. « Il s'agit d'un des nombreux projets que le Partenariat a lancé avec l'Institut de recherche Terry Fox dans le but d'identifier les technologies émergentes qui peuvent améliorer la détection précoce et le traitement du cancer, en donnant de meilleurs résultats. »
« Cette nouvelle collaboration d'équipe a démontré un leadership et une expertise de pointe complémentaire clinique et en recherche pour comprendre et traiter le cancer de la prostate. Collectivement, ils ont un excellent accès aux échantillons de tissus et de sérums, des éléments importants pour la réalisation d'études afin de trouver de nouveaux biomarqueurs dans ce domaine. Nous apprécions le soutien de la Fondation Terry Fox et du Partenariat canadien contre le cancer dans le financement de cet impressionnant réseau et l'important travail qu'ils ont entrepris pour améliorer les soins aux patients », indique Dr Victor Ling, président et directeur scientifique de l'IRTF.
Dr Fred Saad, chef de l'urologie au CHUM et directeur de projets sur le cancer de la prostate à l'Institut du cancer de Montréal - CRCHUM, dirige l'étude. « Nous sommes ravis d'avoir l'opportunité de travailler ensemble pour identifier les combinaisons significatives de biomarqueurs qui seront utilisées avec les outils cliniques existants pour permettre aux cliniciens de mieux évaluer le risque de progression tumorale des tumeurs de stage précoce avant et après le traitement. Si cette étude se déroule comme nous l'espérons, son impact sera majeur - réduisant la récurrence et améliorant la qualité de vie des hommes qui sont atteints de la maladie - tout en apportant des retombées économiques et sociales grâce à l'utilisation efficiente et efficace des ressources en santé », explique Dr Saad.
Dr Saad et ses collègues au CRCHUM travailleront avec des chercheurs de plusieurs institutions partenaires : l'Université McGill, le Centre universitaire de santé McGill (CUSM), l'Institut de recherche du CUSM, le Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ) et l'Université Laval au Québec; le Kingston General Hospital (Queen's University), le Sunnybrook Health Sciences Centre et l'University Health Network (UHN) - Princess Margaret Hospital en Ontario; ainsi que l'University of British Colombia, le Vancouver Prostate Centre et le Vancouver Coastal Health Institute en Colombie-Britannique. Le volet transfert des connaissances se fera en collaboration avec des experts des trois provinces précitées, ainsi que du Manitoba.
Les chercheurs contribueront aux études de diverses façons, notamment en fournissant des échantillons cliniques et des données provenant de patients ayant subi des chirurgies et de la radiothérapie, et également de patients sous surveillance active. Ce réseau combinera l'expertise sur les biomarqueurs et le profilage génétique des cancers, ce qui augmentera considérablement la vitesse à laquelle les résultats seront obtenus.
Le projet se poursuivra jusqu'en mars 2016. Le réseau a développé une application de transfert des connaissances pour joindre les partenaires intéressés et pour engager la communauté médicale dans la mise en œuvre de leurs résultats, incluant une approche axée sur les biomarqueurs pour le diagnostic et la prise en charge de la maladie comme élément de décision clinique. Il s'agit notamment de : l'Association des urologues du Canada, du NCIC Clinical Trials Group, du Canada Urologic Oncology Group et du Cancer de la prostate Canada.
Au sujet de l'Institut de recherche Terry Fox
Lancé en octobre 2007, l'Institut de recherche Terry Fox est une idée de la Fondation Terry Fox (FTF). La Fondation Terry Fox maintient la vision et les principes de Terry Fox tout en recueillant des fonds pour la recherche sur le cancer grâce à la Journée de marche annuelle Terry Fox, la Journée nationale des écoles et d'autres initiatives financement qui, à ce jour, ont permis de recueillir plus de 660 millions $ à travers le monde. L'IRTF vise à améliorer de façon significative les résultats de recherche sur le cancer grâce à une approche d'équipe grandement collaborative et des étapes de recherche qui permettent d'adapter rapidement les découvertes de recherche en solutions pratiques pour les patients atteints de cancer dans le monde entier. L'IRTF collabore avec plus de 50 centres hospitaliers et organismes de recherche partout au Canada. Le siège social de l'IRTF est à Vancouver, Colombie-Britannique. www.tfri.ca
Au sujet du CHUM
Le Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) est le plus grand centre hospitalier universitaire en Amérique du Nord. Reconnu pour l'excellence de ses soins et l'expertise de ses spécialistes, il accueille chaque année plus d'un demi-million de patients provenant de la grande région montréalaise, mais aussi d'ailleurs au Québec. L'application d'approches de soins novatrices, la recherche de nouvelles connaissances, la promotion de la santé de même que la transmission du savoir sont au cœur de sa mission. Riche de son histoire, le CHUM est résolument tourné vers l'avenir, avec la construction en cours de ses futures installations et de son centre de recherche au centre-ville de Montréal, un projet global de 2.5 milliards de dollars sur un site unique. Dès 2013, le Centre de recherche du CHUM ouvrira ses portes. Il sera suivi en 2013 de l'ouverture du nouveau CHUM, un centre hospitalier universitaire de calibre international qui vibrera au même diapason que sa communauté dont il est un acteur important, dans une perspective citoyenne en s'inscrivant dans une logique de développement durable et une approche urbaine concertée. Il est également un membre actif du Réseau universitaire intégré de santé (RUIS) de l'Université de Montréal. chumontreal.com
SOURCE : Institut de recherche Terry Fox (IRTF)
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