Traitement psychanalytique pour adultes psychotiques - Le Centre 388 doit rester ouvert, demandent les oppositions
QUÉBEC, le 30 janv. 2025 /CNW/ - Le député de Jean-Talon et porte-parole du Parti Québécois pour la Capitale-Nationale et en matière de Solidarité sociale et d'Action communautaire, Pascal Paradis, le député de Taschereau et porte-parole de Québec solidaire en matière de Solidarité sociale et d'Action communautaire, Étienne Grandmont, ainsi que la députée de D'Arcy-McGee et porte-parole de l'Opposition officielle en matière de Santé mentale, Elisabeth Prass, dénoncent la fermeture de manière expéditive du Centre 388 par le gouvernement de la CAQ.
Depuis 42 ans, ce centre de Québec fondé par un regroupement de professionnels (GIFRIC) offre des services efficaces de traitement de la maladie mentale à des personnes souffrant de schizophrénie et autres psychoses. L'approche psychanalytique de la clinique est réputée au Québec et à l'échelle internationale. Elle génère des résultats concrets, dont une diminution remarquable des hospitalisations et un taux élevé de réinsertion sociale des usagers.
Le 9 janvier 2025, la Direction de la Santé mentale (DSM) du Centre intégré de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale (CIUSSS-CN) a abruptement annoncé qu'elle mettait fin à la relation contractuelle avec le GIFRIC, sans égard à la sécurité et au bien-être des usagers. Les députés des oppositions déplorent que le gouvernement de la CAQ, à la suite d'une décision bureaucratique déconnectée du terrain, mette la hache dans une initiative locale qui fonctionne et produit des résultats.
Ils demandent au ministre responsable des Services sociaux d'agir immédiatement afin que le Centre 388 demeure ouvert au bénéfice des usagers et de l'atteinte des objectifs du Plan d'action en santé mentale du gouvernement du Québec. Ils appellent le ministre à respecter ses engagements quant à l'évaluation indépendante des résultats du Centre 388, et à ne pas mettre à risque le bien-être des usagers.
Citations;
« Le Centre 388 en santé mentale est une initiative locale qui fonctionne, qui donne des résultats. La bureaucratie caquiste le ferme de manière intempestive, sans égard au bien-être des usagers en situation de vulnérabilité. Le ministre Carmant doit respecter son engagement à ce qu'une évaluation indépendante des résultats du Centre 388 soit effectuée. Il doit intervenir afin de faire cesser ce processus indigne et de maintenir les activités du Centre 388. »
- Pascal Paradis, député de Jean-Talon et porte-parole du Parti Québécois pour la Capitale-Nationale et en matière de Solidarité sociale et d'Action communautaire.
« C'est aberrant que la CAQ s'entête à fermer le 388, une clinique indispensable à celles et ceux qui tombent dans les craques du réseau de la santé. Ce qui m'inquiète le plus, c'est que sans ce traitement, on vulnérabilise des centaines de personnes, qui seront davantage à risque d'itinérance. On n'a pas besoin de ça en ce moment à Québec. Le gouvernement doit cesser de voir les patientes et les patients comme des numéros et leurs soins comme des dépenses. Je demande au ministre Carmant de respecter sa promesse, et de ne pas fermer le centre.»
- Étienne Grandmont, député de Taschereau et porte-parole de Québec solidaire en matière de Solidarité sociale et d'Action communautaire.
« La fermeture de la clinique 388 est une décision inquiétante qui ne fera qu'exacerber la pression sur les patients, notamment ceux qui sont à risque de se trouver en situation d'itinérance. Sans cette clinique spécialisée, ces patients vulnérables risquent davantage de se retrouver à la rue ou dans les urgences déjà débordées. Il est impératif que le gouvernement prenne conscience des conséquences humaines de cette décision et assure un réel filet de sécurité pour ces personnes qui ont besoin de soins adaptés.»
- Elisabeth Prass, députée de D'Arcy-McGee et porte-parole de l'Opposition officielle en matière de Santé mentale
« Les résultats du traitement sont clairs, et les usagers comme leurs proches sont la preuve que ce qu'on offre au Centre 388 répond à des besoins auxquels les autres services existants ne répondent pas. Cette fermeture va contribuer à augmenter la détresse d'individus déjà en situation de fragilité et les mettre en position de vulnérabilité et d'instabilité.»
- Lucie Cantin, psychologue et psychanalyste assurant avec Dr Danielle Bergeron, psychiatre et psychanalyste, la direction du Centre 388.
Pétition : https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-11209/index.html
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
SOURCE : Emmanuel Renaud, Attaché de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, (418) 720-5717, [email protected]; Victor Wong Seen-Bage, Attaché de presse, Aile parlementaire de Québec solidaire, 581-991-3465, [email protected]; Alexandra Régis, Attachée de presse, Aile parlementaire de l'opposition officielle, (418) 571-6749, [email protected]
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