Transfert de la ligne éthique au contrôleur général : « L'administration
Tremblay doit faire marche arrière. » -Louise Harel
Nouvelles fournies par
Ville de Montréal - Cabinet de la chef de l'Opposition officielle06 déc, 2010, 17:14 ET
- De fausses économies
- Une indépendance compromise
MONTRÉAL, le 6 déc. /CNW Telbec/ - « Alors que l'administration Tremblay fait miroiter une réduction du budget de la « ligne éthique » pour justifier le transfert du vérificateur général au contrôleur de la Ville, il vaudrait mieux faire de vraies économies avec une ligne éthique performante, qui permet d'éviter les dépenses inutiles et coûteuses au sein de l'administration », a déclaré la chef de l'Opposition officielle et chef de Vision Montréal, Louise Harel.
« Le contrôleur, monsieur Pierre Reid, ne peut garantir la confidentialité, alors que la Loi sur les cités et villes octroie une telle garantie aux signalements faits au Bureau du vérificateur général. De plus, le contrôleur est subordonné à l'autorité du directeur général et pourrait se trouver un conflit d'intérêts lorsque la gestion de la Direction générale est en cause », a-t-elle ajouté.
La décision de l'administration est fort mal avisée puisque la juridiction du contrôleur est limitée aux seules activités de la Ville de Montréal alors que le vérificateur général englobe aussi les organismes tels que la Société de transport de Montréal (STM), la Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM), etc.
« La vindicte à l'égard du vérificateur général doit cesser », a affirmé madame Harel, indiquant que lors de la séance du Conseil du 13 décembre, Vision Montréal entend s'opposer à ce transfert.
Renseignements:
Marie-Hélène d'Entremont
Attachée de presse
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