Transferts fédéraux en santé - Le premier ministre doit revenir sur sa décision
QUÉBEC, le 21 août 2014 /CNW Telbec/ - La députée de Taillon et porte-parole de l'opposition officielle en matière de santé et d'accessibilité aux soins, Diane Lamarre, et le député de Verchères et porte‑parole en matière d'affaires intergouvernementales canadiennes, Stéphane Bergeron, dénoncent l'intention du premier ministre Philippe Couillard de consentir sans riposte à la baisse future des transferts fédéraux en santé. Or, cette acceptation représente des milliards de dollars de moins pour les finances publiques du Québec.
« Les changements proposés par Ottawa en ce qui concerne les transferts fédéraux signifient la perte de plus de 9 milliards de dollars sur 10 ans pour les finances du Québec. Alors que le gouvernement fait des coupes budgétaires, d'ailleurs dénoncées par le réseau de santé, cette décision est inacceptable. Philippe Couillard doit se porter à la défense des Québécois dans ce dossier. Comment est-ce que le gouvernement justifiera ce manque à gagner de 9 milliards d'ici les 10 prochaines années? Quels services ne seront plus rendus aux patients, eux qui souffrent déjà du manque criant d'accès et qui sont exposés à des compressions annoncées? », a demandé Diane Lamarre.
Rappelons que même Jean Charest, lors d'une allocution prononcée devant l'Association médicale canadienne, avait dénoncé Ottawa dans ce dossier, lui reprochant son manque de dialogue. En fait, depuis que la décision fédérale est connue, soit depuis 2011, tous les premiers ministres et les ministres des Finances du Québec ont dénoncé cette situation, sauf Philippe Couillard, qui la cautionne.
« Le premier ministre Couillard accepte ce que même Jean Charest a dénoncé. Avec la décision d'Ottawa, la part des coûts de santé assumée par le gouvernement fédéral descendra sous les 20 %, comparativement aux 50 % qu'elle représentait à l'origine. Doit-on comprendre que la résignation et le refus de demander seront la nouvelle façon de faire et la nouvelle politique du gouvernement libéral face au fédéral? C'est une décision qui coûtera cher aux Québécois. Où Philippe Couillard ira-t-il chercher cet argent resté à Ottawa? Est-ce qu'il augmentera les impôts? », a ajouté Stéphane Bergeron.
SOURCE : Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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