Transport collectif dans la région de Montréal - Le ministre Robert Poëti propose une réforme sans précédent
MONTRÉAL, le 12 nov. 2015 /CNW Telbec/ - Le ministre des Transports et ministre responsable de la région de Montréal, M. Robert Poëti, a présenté aujourd'hui à l'Assemblée nationale un projet de loi modifiant l'organisation et la gouvernance du transport collectif dans la région métropolitaine.
« Lors de mon assermentation le 23 avril 2014, le premier ministre m'a confié l'important mandat de revoir la gouvernance du transport collectif dans la région de Montréal. Le projet de loi présenté aujourd'hui est un pas de plus vers la réalisation de ce mandat et marquerait le début d'une ère nouvelle en matière d'organisation du transport collectif au service des usagers », a souligné le ministre Poëti.
Tous s'entendent sur le fait que le modèle actuel ne répond plus aux besoins. Il existe présentement 16 autorités organisatrices de transport collectif et 13 organismes de transport adapté sur le territoire de la Communauté métropolitaine de Montréal, elle-même composée de 83 municipalités. À l'heure actuelle, le trop grand nombre d'intervenants crée des problèmes de planification, d'intégration des services et de fonctionnement.
Trois grands objectifs visés par le nouveau modèle proposé
- Des services accessibles, fiables et performants seraient offerts par 4 entités responsables de l'exploitation des transports collectifs dans la région de Montréal : les sociétés de transport de Laval, Longueuil et Montréal, de même que le Réseau de transport métropolitain (RTM), un nouvel organisme qui serait chargé de l'exploitation des trains de banlieue et des services d'autobus sur le territoire des couronnes nord et sud.
- Une planification métropolitaine cohérente par la création de l'Autorité régionale de transport métropolitain, responsable de la planification, de l'organisation et du financement des services de transport collectif.
- Une simplification des structures par la réduction du nombre d'intervenants en transport collectif de 16 à 5.
Le modèle proposé s'inspire des meilleures pratiques observées tant au Canada qu'ailleurs dans le monde, notamment parce que les deux tiers des membres des conseils d'administration de l'Autorité régionale et du RTM seraient des experts indépendants.
Le projet de réforme viserait à fournir aux autorités responsables un cadre financier plus ouvert. Les futures autorités pourraient agir sur leurs sources de financement selon ce qu'elles prévoiraient dans une nouvelle politique de financement, qui devrait être approuvée par la Communauté métropolitaine de Montréal.
Les usagers au cœur de la réforme
« Améliorer la mobilité des citoyens de la région de Montréal et faciliter leur utilisation des transports collectifs, voilà ce qui sera au cœur de nos préoccupations tout au long du processus de révision du modèle de gouvernance du transport collectif dans la région métropolitaine », a affirmé le ministre des Transports.
La réforme proposée vise à améliorer les services aux usagers. La planification serait réalisée dans une perspective métropolitaine par l'Autorité régionale, un organisme dont les administrateurs seraient majoritairement des experts indépendants. Le choix et la priorisation des projets se feraient donc en fonction du meilleur intérêt de la région plutôt qu'en fonction de l'intérêt de plusieurs organismes locaux. De plus, l'Autorité régionale aurait une compétence exclusive pour établir un cadre tarifaire unifié et mettre en place un système unifié de billetterie et d'information à la clientèle.
Une transition harmonieuse
Si le projet de loi est adopté, un comité sera mis sur pied afin de faciliter la transition pendant l'instauration de la nouvelle gouvernance et verra à l'implantation de l'Autorité régionale et du RTM. Ce comité aura notamment le mandat d'assurer une migration harmonieuse des employés des entités qui seraient abolies vers l'Autorité régionale et le RTM.
« C'est la première fois qu'une approche métropolitaine de gestion du transport collectif est mise de l'avant. Je suis pleinement satisfait de cette proposition qui permettrait de simplifier et réduire le nombre de structures, de séparer les fonctions de planification et d'exploitation, de préciser l'imputabilité entre les décideurs, les planificateurs et les transporteurs, mais avant tout d'améliorer et de mieux intégrer les services aux usagers du transport en commun. J'invite mes collègues de l'Assemblée nationale à collaborer à l'étude du projet de loi en vue de son adoption », a conclu le ministre des Transports.
SOURCE Cabinet du ministre des Transports

Anne-Catherine Couture, Attachée de presse, Cabinet du ministre des Transports et ministre responsable de la région de Montréal, Tél. : 514 873-3444
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