Transport collectif - Plutôt que prendre ses responsabilités, la CAQ continue de s'en prendre aux sociétés de transport
QUÉBEC, le 7 nov. 2024 /CNW/ - Le député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole du Parti Québécois en matière de transports et de mobilité durable, Joël Arseneau, critique fermement la crédibilité du rapport du gouvernement sur les économies potentielles dans le secteur du transport collectif, qualifiant cet exercice de superficiel et partial. Bien que le rapport fasse miroiter des millions de dollars en économies, il ne s'agit en fait que d'un exercice de communication visant à décharger le gouvernement de ses responsabilités.
EN BREF
- Joël Arseneau croit que plutôt que de tenter de faire mal paraître les sociétés de transport, le gouvernement devrait agir comme un partenaire et soutenir le développement de l'offre de service et le maintien des actifs ;
- Le document que la ministre des Transports et de la mobilité durable présente n'est pas un audit de performance en bonne et due forme, et le définir ainsi est fallacieux ;
- Joël Arseneau met au défi la ministre des Transports et de la mobilité durable de se soumettre elle-même à un audit de performance rigoureux quant aux résultats de son ministère en matière de transport collectif.
« Cet exercice semble relever davantage de la manœuvre politique qui, en dévalorisant le travail des sociétés de transport, sert à justifier le sous-investissement gouvernemental en matière de transport collectif », déclare sans appel Joël Arseneau.
Le Parti Québécois note en effet que selon la firme Raymond Chabot Grant Thornton, la méthodologie du document n'est pas un audit à proprement parler. Il s'agit au mieux d'un exercice comparatif hautement subjectif. En outre, l'utilisation d'un critère de performance par kilomètre repose sur un indicateur insolite qui n'est pas sans rappeler l'indice de pont par million inventé par la CAQ pour tenter de justifier son projet de troisième lien.
Le Parti Québécois n'exclut pas que des pistes d'optimisation soient possibles, cependant, Joël Arseneau est sceptique tant sur l'ordre de grandeur des économies -- 346 M$ -- que sur les moyens identifiés pour y arriver, tels que sabrer dans l'entretien préventif des véhicules et faire appel à la sous-traitance.
Le député met au défi la ministre des Transports et de la mobilité durable de se soumettre elle-même à un audit de performance rigoureux quant aux résultats de son ministère en matière de transport collectif, notamment en ce qui concerne l'atteinte des objectifs de la politique de mobilité durable 2030.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
SOURCE : Emmanuel Renaud, Attaché de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 1 (418) 720-5717, [email protected]
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