Transport scolaire payant pour des élèves du primaire - Une mesure inacceptable et discriminatoire pour Québec solidaire
MONTRÉAL, le 22 juin 2016 /CNW Telbec/ - Pour Françoise David et Amir Khadir de Québec solidaire, les tarifs de transport scolaire imposés aux parents des écoles primaires alternatives Fernand-Séguin, FACE et Atelier, sont inacceptables et constituent une discrimination envers les parents aux moyens plus modestes.
« C'est le devoir du gouvernement de s'assurer que ces écoles à vocation particulière soient accessibles à tous les enfants, pas seulement à ceux dont les parents ont les moyens de débourser près de 1000 $ en transport scolaire. Encore une fois, les décisions du gouvernement ouvrent la porte à la tarification et à un système à deux vitesses favorisant les plus nantis. L'argument invoqué pour tarifer le transport est celui de dire que les élèves fréquentant ces trois écoles sont en libre-choix. Mais rappelons que ces écoles n'ont pas de bassin-école, et de fait, ce ne sont pas des écoles de quartier. Le projet éducatif offert par ces écoles est public et vise à combler des besoins en éducation. Si les parents ont le droit d'envoyer leurs enfants dans ces écoles conformément au projet éducatif, ce droit ne peut pas être réservé qu'aux plus nantis. Le réseau public doit continuer à offrir la possibilité de fréquenter ces écoles à vocation particulière et doit donc assurer le financement du transport des enfants », lance Amir Khadir, député de Mercier.
« Ma plus jeune fille fréquente l'école FACE. Je suis à même de constater à quel point ces écoles à vocations particulières sont des clés pour le développement du potentiel de leurs élèves. Le gouvernement doit se réveiller et investir massivement comme promis en éducation pour que ce type de programme à vocation particulière se développe dans tous les quartiers. En attendant, la moindre des choses serait d'éviter que "ces frais accessoires" de transport exercent une discrimination économique à l'accessibilité de ces écoles. Après les "frais accessoires" en santé, c'est l'éducation qui y passe ! Ça s'ajoute aux coûts pour l'achat de livres, les sorties scolaires, les services de garde... C'est scandaleux et les parents du Québec n'acceptent pas et n'accepteront pas ça ! », ajoute le député solidaire.
« À ce jour, les parents de ces écoles ne savent toujours pas s'ils auront à débourser entre 700 et 900 $ pour le transport scolaire pour chacun de leurs enfants. Juste avant l'été, ça signifie peut-être pour certaines de ces familles, de devoir renoncer à leurs vacances. Est-ce qu'on est rendu là au Québec? Tenir des parents en otage, les forcer à choisir entre un projet éducatif pour leurs enfants ou encore aller en vacances avec eux ? », se questionne la députée de Gouin, Françoise David.
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire
Élise Tanguay, Responsable des relations publiques de Québec solidaire, [email protected] ou 514.216.9290
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