Transports collectifs - Une 13e hausse consécutive de la CAM par l'administration Tremblay-Applebaum
MONTRÉAL, le 23 oct. 2012 /CNW Telbec/ - Marvin Rotrand, leader d'Union Montréal et représentant de l'administration Tremblay-Applebaum au conseil d'administration de la STM, a informé les Montréalais, par l'entremise d'une entrevue, que le prix de la CAM allait augmenter encore une fois cette année de 3,1%. « Depuis l'arrivée de Gérald Tremblay et son équipe à la Ville de Montréal, c'est une 13e hausse consécutive qui est imposée aux Montréalais. Depuis 2001, les usagers paient 351$ de plus par année. De plus, à 3,1% d'augmentation, le prix de la CAM augmente encore une fois plus rapidement que l'inflation », a déclaré Richard Bergeron, chef de Projet Montréal.
Depuis 2001, les Montréalais ont vu leur titre de transport mensuel passer de 48,50 $ à 77,75 $, soit une hausse de 60,3%. Les titres de transport augmentent à un rythme presque trois fois plus élevé que l'inflation à Montréal depuis 11 ans (+20,9%). « Une hausse des tarifs de cette ampleur n'est justifiable que si la qualité du service offert augmente, elle aussi. Malgré cette hausse importante depuis 11 ans, les Montréalais s'entassent toujours dans le métro et les autobus, souvent même incapables d'embarquer dans des voitures bondées. C'est très insatisfaisant pour les usagers à qui on réclame toujours plus d'argent », a ajouté Richard Bergeron.
De plus en plus de personnes se tournent vers les transports collectifs pour se déplacer à Montréal. Au lieu d'augmenter les tarifs, la Ville de Montréal devrait minimalement verser à la STM les 58 millions $ pris dans la poche des automobilistes montréalais par le biais de la taxe de stationnement du centre-ville et la hausse de 45$ des droits d'immatriculation. La Ville de Montréal et la STM seront alors crédibles pour réclamer des gouvernements provincial et fédéral un investissement dans les infrastructures de transport collectif plus équitable par rapport à celui fait dans les infrastructures routières. « De graves enjeux de transport attendent la métropole du Québec dans les prochaines années. Il est impératif que nous prenions les moyens pour assurer un investissement majeur dans les infrastructures de transport collectif de haut niveau à Montréal. Il nous faut des infrastructures efficaces, fiables et confortables. C'est le seul moyen de convaincre les automobilistes de laisser leur voiture à la maison et d'utiliser le transport collectif pour se déplacer en ville. Les gouvernements supérieurs doivent passer de la parole aux actes et financer le développement du transport collectif de Montréal », a conclu Richard Bergeron.
SOURCE : VILLE DE MONTREAL - CABINET DE LA 2E OPPOSITION
Catherine Maurice
Attachée de presse de la 2e opposition
514 872-3153 / 514 601-5542
[email protected]
Partager cet article