MONTRÉAL, le 2 sept. 2014 /CNW Telbec/ - Les nombreux travaux routiers au Québec ont un impact considérable sur la gestion quotidienne des employés, selon 70 % des répondants à un récent sondage réalisé par l'Ordre des conseillers en ressources humaines agréés auprès de ses membres. Cette proportion n'était que de 55 % en 2011. Cette problématique, qui se fait davantage sentir dans le Grand Montréal, semble donc devenir plus préoccupante avec les années.
Recrutement et rétention difficiles dans la métropole
Près de 30 % des professionnels en ressources humaines sondés affirment avoir perdu des candidats potentiels en raison de la localisation de leur entreprise et des travaux routiers. Sans compter que plus de 25 % des répondants ont affirmé que des employés ont quitté volontairement leur entreprise pour cette raison. Le phénomène est encore plus présent dans la région montréalaise. En effet, si on compare la région de la Capitale-Nationale à la métropole, on note que l'impact est deux fois plus élevé chez les répondants en poste dans une entreprise de Montréal.
« Ces données démontrent l'importance de la localisation de l'entreprise pour le travailleur à la recherche d'un emploi ou qui songe à quitter son employeur. Dans un contexte de rareté de main-d'œuvre où les entreprises se démènent pour pourvoir certains postes, ces statistiques sont très préoccupantes, surtout pour les entreprises de l'île de Montréal », indique Florent Francoeur, CRHA, président-directeur général de l'Ordre.
Des conséquences inquiétantes sur la santé des travailleurs
De plus, 76 % des répondants ont souligné que les travaux routiers ont un impact psychologique sur les travailleurs. Plus précisément, 89 % d'entre eux évaluent que cela causerait du stress chez les employés, 72 % de l'irritabilité et 58 % de la fatigue.
La situation semble être particulièrement préoccupante pour les employés qui doivent travailler sur la route, comme les conducteurs de camions de transport et d'autobus du transport public. Des répondants ont ajouté que la qualité de vie et le moral de ces travailleurs sont mis à rude épreuve, sans oublier la rentabilité de l'entreprise qui souffre des délais engendrés.
« Après avoir subi les embouteillages et les détours, il est probable que le travailleur n'entreprend pas sa journée dans un état d'esprit très serein. J'imagine que cela pourrait avoir des répercussions sur les relations du travail, souligne Florent Francoeur. L'organisation peut adopter des mesures pour atténuer les effets néfastes des travaux routiers. Je pense notamment aux horaires flexibles et au télétravail qui semblent être les mesures les plus fréquemment adoptées par les entreprises québécoises. Certaines ont même ouvert un bureau à l'extérieur de l'île de Montréal, en plus de leur siège social dans la métropole, afin de proposer aux travailleurs une solution alternative aux problèmes de circulation et de bénéficier d'un argument d'attraction supplémentaire en période de recrutement. »
Des retards coûteux
Les retards répétitifs sont une autre conséquence des problèmes de circulation pour les entreprises québécoises. Plus de la moitié des répondants ont affirmé que le retard moyen des employés, causé chaque jour par les travaux routiers, est de plus de 15 minutes. Près de 60 % des répondants ont constaté également une hausse de l'absentéisme en période de travaux routiers.
« Ces retards peuvent avoir une incidence sur la productivité des entreprises et engendrer ainsi une diminution de leur rentabilité », conclut M. Francoeur.
Afin de consulter l'enquête complète, visitez le www.portailrh.org/travauxroutiers2014
Pour une entrevue avec Florent Francoeur, veuillez contacter Noémie Ferland Dorval au 514 879-1636, poste 217.
Méthodologie
Réalisée auprès de ses membres par l'Ordre des conseillers en ressources humaines agréés, la collecte de données en ligne s'est déroulée du 18 au 25 août 2014 inclusivement. Au total, 1129 professionnels de la gestion des ressources humaines et des relations industrielles y ont répondu. Notons que, puisqu'il s'agit d'un sondage internet, le calcul d'une marge d'erreur ne s'applique pas.
À propos de l'Ordre
Fort de 9500 membres, l'Ordre des conseillers en ressources humaines agréés est le cinquième plus grand regroupement au monde dans son domaine. Il est le seul organisme au Québec à décerner à des professionnels de la gestion des ressources humaines un titre qui atteste leur compétence.
L'Ordre est un leader en matière de pratiques de gestion des employés. Avec une volonté constante d'innovation, il soutient le perfectionnement continu des conseillers en ressources humaines agréés (CRHA) et des conseillers en relations industrielles agréés (CRIA) et participe ainsi au maintien de l'équilibre entre le bien-être des employés et la réussite des organisations. Il veille avec vigilance à ce que cette fonction aux multiples facettes demeure à la fine pointe des solutions propres à répondre aux grands enjeux qui touchent la main-d'œuvre.
Par ses interventions publiques, l'Ordre contribue à l'avancement et à la notoriété de la profession et exerce un rôle d'influence majeur dans le monde du travail au Québec.
Bas de vignette : "Recrutement et rétention difficiles dans la métropole (Groupe CNW/Ordre des conseillers en ressources humaines agréés)". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20140902_C3483_PHOTO_FR_5258.jpg
Bas de vignette : "Des conséquences inquiétantes sur la santé des travailleurs (Groupe CNW/Ordre des conseillers en ressources humaines agréés)". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20140902_C3483_PHOTO_FR_5259.jpg
SOURCE : Ordre des conseillers en ressources humaines agréés
Noémie Ferland-Dorval, Coordonnatrice, communications, 514 879-1636, poste 217/514 476-4918 (cellulaire), [email protected]
Regroupant 12 000 professionnelles et professionnels agréés, l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés est la référence en matière de pratiques de gestion des RH. Il assure la protection du public et contribue à l’avancement des CRHA | CRIA. Par ses...
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