Trois journalistes canadiens reçoivent des bourses de journalisme en développement international English
OTTAWA, le 1er févr. 2016 /CNW/ - Du Libéria au Kenya, en passant par la minuscule île de Kiribati, trois journalistes canadiens sont sur le point de partir aux quatre coins du monde pour ramener des histoires au Canada.
La Fondation Aga Khan Canada (la Fondation) et l'Association canadienne des journalistes (ACJ) sont heureuses d'annoncer que les bourses de journalisme en développement international de cette année seront décernées à Shannon Gormley, journaliste pigiste et chroniqueuse pour le Ottawa Citizen, à Kayla Hounsell de la CTV et au journaliste pigiste Marc-André Sabourin.
Ils recevront chacun la somme de 25 000 $ pour réaliser des reportages sur le monde en développement.
Mme Gormley se rendra à Kiribati afin d'examiner l'intersection entre les mouvementsmigratoires et le droit international pour des populations touchées par les changements climatiques. Son reportage paraîtra dans le Ottawa Citizen.
Le projet de Mme Hounsell, commandité par l'émission W5 de la CTV, se penchera sur les effets à long terme de l'épidémie d'Ebola. La jeune femme sera basée au Libéria, le pays qui a connu le plus de décès (près de 5 000) par suite de la maladie.
Pour sa part, M. Sabourin étudiera un modèle d'éducation privée à faible coût au Kenya et ses effets sur la qualité de l'éducation pour les collectivités pauvres. Son reportage paraîtra dans L'actualité.
« Ces histoires importantes aideront les Canadiens à mieux comprendre des enjeux pressants dans des endroits où peu de correspondants canadiens se rendent, explique Nick Taylor-Vaisey, président de l'ACJ. L'Association félicite la Fondation pour son engagement envers un journalisme international ambitieux, et nous avons hâte de voir les productions de nos trois lauréats. »
Les boursiers ont été sélectionnés par un comité indépendant présidé par M. Taylor-Vaisey. Le jury comprenait Anyck Béraud, de Radio-Canada; Jean-Thomas Léveillé, de La Presse; Stephen Puddicombe, de CBC; Rachel Pulfer, de Journalists for Human Rights; et Robert Steiner, de la Munk School of Global Affairs.
« Le monde en développement évolue rapidement, et les journalistes jouent un rôle important dans la compréhension des dynamiques complexes qui sous-tendent les enjeux internationaux, a affirmé Khalil Z. Shariff, directeur général de la Fondation. Ce programme investit dans des journalistes désireux de raconter des histoires qui illustrent le processus de développement mondial. »
En 2015, les premières bourses ont été décernées à Marc Ellison - dont le projet sur le mariage infantile en Tanzanie est en cours de développement pour le Toronto Star - et Mellissa Fung, qui a examiné le développement après-OTAN en Afghanistan pour le compte de Global News.
Les boursiers ont un an pour réaliser leurs projets respectifs. Le prochain cycle de bourses ouvrira en juin 2016, et les candidats intéressés auront jusqu'à l'automne pour soumettre leurs candidatures.
La Bourse offre aux récipiendaires la somme de 25 000 $ pour entreprendre un projet substantiel de journalisme qui aidera les Canadiens à mieux comprendre les enjeux complexes auxquels le monde en développement fait face. Les boursiers sont encouragés à se lancer dans un ambitieux projet à l'étranger à une époque à laquelle les budgets sont de plus en plus serrés. Ils sont invités à contribuer à la création d'une communauté de journalistes canadiens qui partagent un intérêt pour le journalisme axé sur les enjeux du monde en développement.
L'ACJ dirige le comité de sélection de la Bourse et contribue à la direction stratégique du programme. L'administration et le financement du programme sont pris en charge par la Fondation, avec le soutien du gouvernement du Canada, par l'entremise d'Affaires mondiales Canada.
La Fondation Aga Khan Canada est un organisme de développement international sans but lucratif qui œuvre en Asie et en Afrique pour trouver des solutions durables aux problèmes complexes qui causent la pauvreté dans le monde. Créée en 1980, la Fondation est un organisme de bienfaisance enregistré au Canada et un membre du Réseau Aga Khan de développement.
L'ACJ est le plus important organisme professionnel de journalisme au Canada. Elle compte plus de 600 journalistes membres qui travaillent dans tous les médias partout au pays. Le rôle primaire de l'ACJ est de défendre l'intérêt public et d'offrir des occasions de développement professionnel de haute qualité pour ses membres.
SOURCE Association canadienne des journalistes
Rosemary Quipp, Agente de relations publiques, Fondation Aga Khan Canada, 1 800 267-2532, p. 107, [email protected]; Nick Taylor-Vaisey, Président de l'ACJ, 647 968-2393 (cell.), [email protected]
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