Trois-Rivières - L'étude de sécurité sur le tronçon urbain de l'autoroute 40 est terminée

TROIS-RIVIÈRES, QC, le 26 sept. 2023 /CNW/ - Le ministère des Transports et de la Mobilité durable informe la population que l'étude de sécurité réalisée sur le tronçon urbain de l'autoroute 40, situé entre la rue des Prairies et l'autoroute 55, est terminée.

Trois recommandations émanent de l'étude, soit :

• Maintenir la limite de vitesse à 100 km/h, celle-ci étant jugée cohérente avec l'environnement routier et sécuritaire par rapport aux caractéristiques de l'infrastructure et aux conditions de circulation;
• Renforcer les messages aux usagers dans le secteur, c'est-à-dire les informer des entraves et incidents sur le réseau routier ainsi que des conditions de circulation afin qu'ils puissent adapter leur conduite en fonction de l'état du réseau en temps réel;
• Lors d'un prochain déploiement, évaluer la possibilité d'implanter un appareil de contrôle automatisé dans le secteur.

Il est à noter qu'un projet comportant différents systèmes de transport intelligent est déjà en préparation. Il inclut notamment le remplacement de panneaux à messages variables mobiles présents dans ce secteur de l'autoroute par des panneaux permanents de plus grand format, positionnés à des endroits stratégiques, de même que l'ajout de caméras de circulation couvrant l'ensemble du tronçon. Ce projet comprend également l'ajout d'un panneau « Préparez-vous à arrêter à une zone de congestion routière » sur l'autoroute 55, en direction sud, dont les feux clignotants seront activés lorsqu'il y aura de la congestion.

Rappelons qu'en janvier 2023, le Ministère a jugé adéquate la limite de vitesse de 100 km/h affichée sur la portion de l'autoroute 55 qui était également ciblée par l'étude.

Faits saillants de l'étude de sécurité

• Afin d'avoir un portrait complet de la situation, le Ministère a procédé à des relevés de vitesse ainsi qu'à l'analyse exhaustive des accidents pour les années 2019, 2020 et 2021 (nombre, types, causes). L'étude s'appuie également sur des observations terrain et des analyses d'images provenant des caméras du Ministère situées à certains emplacements stratégiques de ce tronçon.
• Plus de 10 000 relevés de vitesse ont été effectués sur le terrain au cours de l'étude. Ceux-ci, réalisés sur une période de plus de deux mois exempte de travaux, ont été effectués à cinq emplacements différents.
• Selon l'analyse de ces relevés, la limite de vitesse est globalement respectée par la majorité des usagers, et la plupart d'entre eux modulent leur vitesse en fonction des différentes configurations (localisation de la voie, approche de bretelle d'entrée, etc.).
• Entre 2019 et 2021, 609 accidents ont été répertoriés :
• La majorité des accidents sont de type dommages matériels seulement (DMS);
• Peu d'accidents graves sont survenus pendant cette période, et aucun d'entre eux n'a été mortel.
• Les taux d'accidents sont peu influencés par le moment de la journée. Toutefois, 34 % des accidents sont survenus pendant les heures de pointe, soit 11 % le matin (de 7 h à 9 h) et 23 % lors du retour à la maison (de 16 h à 17 h 30).
• Plus du tiers (34 %) des accidents répertoriés sont de type collision arrière. Cette observation indique que les usagers semblent parfois être surpris par un arrêt ou un ralentissement de la circulation et qu'ils éprouvent de la difficulté à anticiper ce qui se passe devant eux.
• En ce qui concerne les premières causes d'accidents, 59 % sont liés au comportement des usagers : manœuvres dangereuses (24 %), vitesse excessive (22 %), distraction ou inattention (11 %) et facultés affaiblies (2 %).
• Parmi les autres causes, on trouve notamment : la présence d'animaux ou d'obstacles sur la chaussée (9 %), la défectuosité d'un véhicule (6 %) et les conditions météorologiques (6 %). Il est à noter que la cause n'a pas été identifiée pour 11 % des accidents.
• Des problèmes de drainage ont été soulevés dans l'étude, soit dans le secteur du pont Le Jeune, où il y a une formation de glace en hiver, ainsi qu'à l'approche du pont Radisson en direction ouest, où l'accumulation d'eau sur la voie de gauche peut être propice à l'aquaplanage lors de fortes pluies. Des analyses se poursuivent pour déterminer si des mesures peuvent être mises en place afin d'améliorer ces deux situations.

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SOURCE Ministère des Transports et de la Mobilité durable

Pour information : Roxanne Pellerin, conseillère en communication, Direction générale des communications, Ministère des Transports et de la Mobilité durable, Tél. : [phone], Ligne média : 1 866 341-5724