Troisième trimestre consécutif de création de valeur pour la gestion active - selon Investissements Russell English
Rapport de Russell sur la gestion active
- 69 % des gestionnaires de titres à grande capitalisation ont surclassé l'indice composé S&P/TSX au deuxième trimestre
- Tous les styles de gestion ont inscrit une surperformance au deuxième trimestre, particulièrement ceux orientés sur les dividendes
- Le contexte favorable semble se prolonger au troisième trimestre
TORONTO, le 9 août 2012 /CNW/ - bien que le deuxième trimestre 2012 fût semé d'embûches (l'indice composé S&P/TSX abandonnant près de 6 %), de nombreux gestionnaires actifs de portefeuille à grande capitalisation ont réussi à créer de la valeur et à surpasser l'indice. Au deuxième trimestre, 69 % des gestionnaires de titres à grande capitalisation ont surclassé l'indice composé S&P/TSX, alors qu'ils n'étaient que 66 % au premier trimestre.
« Bien que personne n'apprécie un marché baissier, celui-ci s'est avéré favorable à la gestion active pour le troisième trimestre consécutif », souligne Kathleen Wylie, analyste principale de la recherche chez Investissements Russell. Le rendement moyen obtenu par les gestionnaires s'est élevé à -4,9 % au deuxième trimestre, surclassant l'indice composé S&P/TSX qui a enregistré -5,7 %.
Le rapport sur la gestion active de Russell est réalisé trimestriellement et passe en revue les dernières informations publiées par plus de 140 gestionnaires institutionnels d'actions canadiennes.
« Depuis la crise financière de 2008, les gestionnaires actifs ont fait face à plusieurs périodes difficiles, au cours desquelles les données fondamentales ascendantes des sociétés ont été ignorées par le marché. L'intérêt de la gestion active a alors été remis en cause par certains investisseurs, mais nous savons que les sociétés bien gérées ayant des données fondamentales solides et des valorisations attrayantes s'apprécieront à long terme et que les gestionnaires capables de les dénicher augmenteront la valeur de leurs portefeuilles » a déclaré Mme Wylie, qui a interrogé et évalué des centaines de gestionnaires de placement durant sa carrière. Au cours des 10 dernières années, souligne-t-elle, le rendement moyen inscrit par l'ensemble des gestionnaires avoisinait la progression de l'indice composé S&P/TSX, mais celui des gestionnaires du premier quartile l'a facilement dépassé de 135 points de base par trimestre en moyenne.
Les gestionnaires de titres à grande capitalisation ont tiré parti d'une bonne tenue de la plupart des secteurs, sept parmi les dix répertoriés surclassant l'indice au deuxième trimestre. L'énergie et les matériaux ont fait pâle figure, avantageant le rendement relatif des gestionnaires actifs, car ils ont eu tendance à les sous-pondérer, en moyenne de 2 % et 6 % respectivement. Les gestionnaires de titres à grande capitalisation ont également bénéficié de la surpondération des secteurs qui ont inscrit les meilleures progressions (télécommunications, produits industriels et consommation de base), contribuant à leur surperformance par rapport à l'indice.
La chute des actions aurifères, qui ont abandonné 12 % au cours du trimestre, leur a également profité, en raison d'une sous-pondération d'environ 5 % en moyenne.
Les titres à dividendes, principaux gagnants de la chute du cours des matières premières
Les gestionnaires qui se concentrent sur les titres versant des dividendes ont distancé tous les autres, 83 % d'entre eux surclassant l'indice composé au deuxième trimestre 2012. Le rendement moyen s'est établi à -3,3 %, dépassant de 2,3 % l'indice. « Les stratégies de type défensif se sont avérées plus fructueuses que celles qui misaient sur la croissance et un bêta élevé » déclare Mme Wylie.
Les gestionnaires axés sur les dividendes étaient sous exposés au secteur de l'énergie de presque 4 % et au secteur des matériaux d'environ 14 % au début du trimestre, ainsi la contre-performance de ces secteurs a favorisé leur rendement par rapport à l'indice et par rapport aux gestionnaires actifs d'autres styles. Le déclin des aurifères a profité en premier lieu aux gestionnaires axés sur les dividendes, lesquels avaient sous-pondéré le secteur de près de 9 % en début de trimestre. Leurs homologues orientés sur la valeur ou la croissance l'avaient seulement sous-pondéré d'un peu moins de 7 % et d'environ 3 % respectivement.
Les gestionnaires axés sur les dividendes surpondèrent généralement les secteurs de la finance, des télécommunications et de la consommation discrétionnaire, lesquels ont tous surclassé l'indice au cours du trimestre. Dans l'ensemble, ils étaient positionnés de façon positive dans huit secteurs sur dix, le contexte favorable aux « valeurs-refuge » et aux titres moins cycliques a donc joué en leur faveur.
Au chapitre de la sélection des titres, les gestionnaires axés sur les dividendes ont tiré parti de leur participation à BCE, l'action grimpant de 6 % et affichant la deuxième meilleure contribution au rendement de l'indice au deuxième trimestre. Le titre est détenu par 88 % des gestionnaires axés sur les dividendes, alors que seulement 40 % et 31 % de leurs homologues axés sur la valeur et sur la croissance ont le titre en portefeuille. Les gestionnaires axés sur les dividendes ont également tiré parti de leurs faibles positions Canadian Natural Resources et Suncor, inférieures à celles de leurs homologues axés sur la valeur et sur la croissance de respectivement 17,1 % et 9,3 %.
Les gestionnaires axés sur la croissance devancés par les autres styles de gestion pour le quatrième trimestre consécutif
Bien que les gestionnaires axés sur la croissance aient été distancés par leurs homologues privilégiant les titres de valeur ou à dividendes, leur rendement moyen de -5,2 % demeurait supérieur à celui de l'indice, soit -5,7 %. En comparaison avec les gestionnaires axés sur la valeur, ils n'étaient bien positionnés que dans deux secteurs parmi dix et auraient été affectés en premier lieu par leur surpondération à l'énergie et accessoirement par leur trop faible sous-exposition aux matériaux. Ils détenaient également une participation plus importante à la Banque Royale, le titre ayant été le pire contributeur à l'indice composé S&P/TSX, avec un repli de 8,9 %. Plus de 80 % des gestionnaires axés sur la croissance détenaient le titre, alors que seulement 73 % des gestionnaires axés sur la valeur le possédaient et l'avaient sous-pondéré en moyenne.
« Le style de gestion orienté sur la croissance demeure en disgrâce » indique Mme Wylie, mais cela changera probablement. Les styles se démarquent en fonction de cycles qui peuvent durer aussi longtemps que trois ou quatre ans. Au cours des dix dernières années, les rendements moyens des gestionnaires axés sur la croissance et sur la valeur n'ont divergé que de dix points de base en moyenne, un écart non substantiel.
Un troisième trimestre qui s'amorce de façon positive
Bien qu'il soit encore trop tôt pour en être certain, le contexte favorable aux gestionnaires actifs semble se prolonger au troisième trimestre, même si seulement quatre secteurs sur dix surclassent l'indice. De plus, les gestionnaires actifs pourraient être pénalisés par leur sous-exposition moyenne au secteur de l'énergie, lequel affiche pour l'instant le meilleur rendement. En revanche, leur surexposition aux secteurs surpassant l'indice (télécommunications, produits industriels et consommation de base) joue en leur faveur, tout comme leur sous-pondération des secteurs les moins performants, à savoir : finance, matériaux, soins de santé et services publics. Dans l'ensemble, les gestionnaires de titres à grande capitalisation sont bien positionnés dans sept secteurs parmi dix.
Le style de gestionnaire actif qui se hissera sur la plus haute marche en fin de trimestre n'est pas évident à deviner, mais ceux axés sur la valeur ou sur les dividendes semblent avoir une longueur d'avance. Les gestionnaires axés sur la croissance devraient tirer parti de leur légère surpondération du secteur de l'énergie, mais la surperformance des secteurs plus défensifs, auxquels ils n'ont aucune exposition (télécommunications et consommation de base), risque de les défavoriser, au détriment de leurs homologues orientés sur la valeur et sur les dividendes.
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