Trop compétents pour le rôle qu'ils occupent? Près de la moitié des Canadiens croient être surqualifiés pour leur emploi English
Selon le plus récent sondage Workmonitor mondial de Randstad, de nombreux travailleurs canadiens estiment qu'ils sont surqualifiés.
MONTRÉAL, le 14 nov. 2012 /CNW Telbec/ - Les Canadiens sont-ils surqualifiés pour leur poste? Le plus récent sondage Workmonitor de Randstad, qui a interrogé des employés 32 pays, révèle que 44 % des Canadiens sentent qu'ils sont surqualifiés pour le poste qu'ils occupent.
D'après les résultats, quatre travailleurs canadiens sur dix estiment qu'ils sont surqualifiés. Ces résultats correspondent à la moyenne mondiale. Près de la moitié des employés (47 %) ont le sentiment d'être trop qualifiés pour leur poste. Les chiffres sont les plus élevés en Chine (84 %), Turquie (78 %) et Grèce (69 %) et les moins élevés en Belgique (28 %), Luxembourg (23 %) et Danemark (25 %).
Toutefois, deux travailleurs canadiens sur dix croient qu'ils sont sous-qualifiés pour leur poste. À l'échelle mondiale, un travailleur sur cinq estime qu'ils sont sous-qualifiés pour leur emploi. Le nombre d'employés qui ont l'impression d'être sous-qualifiés est élevé en Italie (47 %), au Japon (42 %) et au Chili (41 %) et faible en Hongrie (4 %), en République tchèque (7 %) et en Grèce (9 %).
En plus, près de la moitié des employés canadiens (45 %) estiment de certains collègues assument des responsabilités trop importantes pour leur niveau d'éducation. Par contre, quatre employés canadiens sur dix estiment que des collègues n'assument pas de responsabilités suffisamment importantes pour leur niveau d'éducation. Les employés du Brésil (61 %), de Hong Kong (71 %) et de China (65 %) sont de cet avis. En Argentine, seulement 18 % des employés croient qu'ils sont sous-qualifiés pour leur poste, mais 65 % des employés croient que de nombreux collègues sont sous-qualifiés.
La plupart des Canadiens occupent un emploi qui correspond à leur domaine d'étude (72 %). Deux tiers de travailleurs affirment que leurs collègues occupent un emploi qui correspond à leur domaine d'étude. À Hong Kong (78 %), en Inde (82 %), au Danemark (80 %) et en Norvège (68 %), de nombreux employés indiquent que leur emploi qui s'accorde avec leur domaine d'étude. Par contre, peu d'employés au Japon (37 %) et en Slovaquie (48 %) sont de cet avis.
Delphine Robert, directrice marketing, Randstad Canada affirme que les données suggèrent que les travailleurs canadiens ont peu de défis à relever dans le cadre de leur emploi actuel. « Les résultats du sondage nous poussent à nous demander comment ces perceptions affecteront le roulement et la rétention d'employés. Les employeurs qui souhaitent garder les meilleurs talents devraient chercher des façons d'assurer leur motivation et leur bonheur », explique-t-il.
« L'expérience est une bonne chose et apportera de la valeur à votre entreprise. Par contre, les employeurs doivent s'assurer que les employés peuvent développer leurs habiletés et connaissances afin qu'ils ne s'ennuient pas », ajoute madame Robert. « Plus que jamais, les employeurs devraient investir dans le développement des compétences et la formation qui comptent le plus pour les employés. »
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SOURCE : RANDSTAD CANADA
Marie-Noelle Morency
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Dayana Fraser
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