Truqap[MC] (capivasertib), en association avec le fulvestrant, est maintenant disponible au Canada English
MISSISSAUGA, ON, le 31 mai 2024 /CNW/ - AstraZeneca a le plaisir d'annoncer que TruqapMC (capivasertib), en association avec le fulvestrant, peut maintenant être prescrit au Canada pour le traitement des patientes adultes atteintes d'un cancer du sein localement avancé ou métastatique à récepteurs hormonaux positifs (RH+) et à récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain négatif (HER2−) présentant une ou plusieurs altérations dans les gènes PIK3CA, AKT1 ou PTEN, après la progression de la maladie pendant au moins une hormonothérapie dans le cas d'un cancer métastatique, ou une récidive pendant le traitement adjuvant ou dans les 12 mois suivant la fin de ce traitement1.
L'homologation de Truqap par Santé Canada, en janvier 2024, reposait sur les résultats de l'étude de phase III intitulée CAPItello-291, qui ont été publiés l'année dernière dans le New England Journal of Medicine2. Dans le cadre de l'étude, l'utilisation de Truqap en association avec le fulvestrant a réduit de 50 % le risque de progression de la maladie ou de décès, comparativement à l'utilisation du fulvestrant en monothérapie, chez les patients dont la tumeur est porteuse d'altérations dans les gènes PIK3CA, AKT1 ou PTEN (rapport de risques instantanés de 0,50; intervalle de confiance à 95 % de 0,38 à 0,65; p = < 0,001; survie sans progression médiane de 7,3 mois contre 3,1 mois).
« La disponibilité de Truqap et du fulvestrant est une bonne nouvelle pour la communauté canadienne du cancer du sein, indique le Dre Sara Soldera, oncologue médicale, Centre du cancer des Cèdres, Centre universitaire de santé McGill. Nous savons que les altérations des gènes PIK3CA, AKT1 et PTEN affectent jusqu'à la moitié des personnes atteintes d'un cancer du sein RH+ HER2− métastatique, et nous disposons maintenant d'une nouvelle option thérapeutique qui peut ralentir la progression de la maladie et qui peut offrir un nouvel espoir à ces personnes. »
Dans l'étude CAPItello-291, le profil d'innocuité de Truqap en association avec le fulvestrant était comparable à celui observé dans des essais cliniques antérieurs qui ont porté sur cette même association. Les effets indésirables les plus fréquents chez les patients recevant Truqap en association avec le fulvestrant (au moins 10 %) étaient la diarrhée (67,3 %), les réactions cutanées (46,5 %), les nausées (27,3 %), la fatigue (22 %), la stomatite (16,3 %), les vomissements (15,8 %) et l'hyperglycémie (14,1 %)2.
« La disponibilité de Truqap au Canada pour les personnes atteintes d'un cancer du sein HR+ HER2− est une nouvelle prometteuse. La vie des patientes est troublée par la crainte d'acquérir une résistance aux autres traitements qui se traduirait par une progression de leur cancer, souligne Kimberly Carson, chef de la direction, Cancer du sein Canada. Lorsque des options thérapeutiques s'ajoutent, elles apportent de nouvelles possibilités permettant de prodiguer des soins personnalisés qui répondent aux besoins particuliers de chaque personne. Pour améliorer la vie des patientes, il faut faire avancer les choses. Nous nous réjouissons des progrès accomplis par les provinces pour rendre Truqap accessible partout au pays. »
Le cancer du sein est la forme de cancer la plus répandue chez les femmes au Canada (à l'exception des cancers de la peau sans présence de mélanome) et la deuxième cause de mortalité par cancer chez les Canadiennes3. Le cancer du sein RH+ (qui exprime des récepteurs des œstrogènes, de la progestérone, ou les deux) est le sous-type de cancer du sein le plus fréquent; plus de 65 % des tumeurs sont RH+ et expriment faiblement (HER2-faible) ou pas du tout (HER2−) la protéine HER24. Les mutations dans les gènes PIK3CA et AKT1 et les altérations du gène PTEN surviennent fréquemment; en tout, l'une ou l'autre touche jusqu'à 40 % des patientes atteintes d'un cancer du sein HR+ de stade avancé5,6,7. Dans de tels cas, on recourt souvent à l'hormonothérapie, mais beaucoup de patientes acquièrent une résistance aux inhibiteurs des kinases dépendantes des cyclines (CDK, pour cyclin-dependent kinase) 4 et 6 ainsi qu'aux traitements ciblant les récepteurs des œstrogènes utilisés en première intention, ce qui souligne la nécessité d'avoir accès à d'autres options de traitement fondé sur l'hormonothérapie8.
Étude CAPItello-291
L'étude CAPItello-291 est un essai clinique de phase III à double insu et à répartition aléatoire qui a comparé l'efficacité de Truqap en association avec le fulvestrant à celle d'un placebo en association avec le fulvestrant dans le traitement du cancer du sein localement avancé (inopérable) ou métastatique RH+ et HER2-faible ou HER2− (défini par un score de 0 ou de 1+ à l'immunohistochimie ou un score de 2+ à l'immunohistochimie jumelé à un résultat négatif à l'hybridation in situ).
Cette étude internationale a été menée auprès de 708 adultes atteints d'un cancer du sein RH+ et HER2-faible ou HER2− confirmé par examen histologique chez qui la maladie a récidivé ou progressé pendant ou après un traitement par inhibiteur de l'aromatase, en association ou non avec un inhibiteur de CDK4/6, et un maximum d'une chimiothérapie pour une maladie de stade avancé. Les deux principaux critères d'évaluation de l'étude étaient la survie sans progression (SSP) dans l'ensemble de la population et dans un groupe de patients dont la tumeur était porteuse d'altérations admissibles dans la voie PI3K/AKT (gènes PIK3CA, AKT1 ou PTEN). Environ 40 % des tumeurs étaient porteuses de telles altérations et environ 70 % des patients avaient reçu antérieurement un inhibiteur de CDK4/62.
TruqapMC
Truqap (capivasertib) est le premier inhibiteur compétitif puissant de l'adénosine triphosphate (ATP) qui cible les trois isoformes d'AKT (AKT1/2/3). Truqap à 400 mg est administré deux fois par jour, selon un schéma posologique intermittent composé de quatre jours de traitement suivis de trois jours sans traitement. Le choix de ce schéma a été fait au cours des essais cliniques de phases antérieures pour tenir compte de la tolérabilité et du degré d'inhibition des cibles thérapeutiques.
À propos d'AstraZeneca
AstraZeneca est une société biopharmaceutique mondiale axée sur la science. Ses médicaments innovateurs sont utilisés par des millions de patients dans le monde entier. Ses travaux portent essentiellement sur les secteurs scientifiques suivants : oncologie; maladies cardiovasculaires, rénales et métaboliques; maladies rares; maladies respiratoires et immunologie; vaccins et immunothérapies. AstraZeneca compte plus de 1800 employés au Canada et a récemment annoncé l'expansion majeure de ses activités de recherche à Mississauga, notamment à son centre de R-D, et la création d'un nouveau centre de développement Alexion pour les maladies rares. L'entreprise figure parmi les 100 meilleurs employeurs au Canada. Elle est, par ailleurs, l'un des principaux employeurs de la région du Grand Toronto et sa culture d'entreprise suscite l'admiration aux quatre coins du pays.
AstraZeneca tient à bâtir un avenir plus durable pour la population, la société et la planète. Elle pose des gestes importants pour s'attaquer à quelques-uns des enjeux planétaires les plus urgents comme la crise climatique, la perte de biodiversité, l'équité en matière de santé ou la résilience du système de santé. AstraZeneca était l'une des sept premières entreprises au monde à avoir fait vérifier ses objectifs de carboneutralité en vertu du cadre Corporate Net-Zero Standard de l'initiative Science Based Targets. Pour de plus amples renseignements, veuillez visiter le site Web de la société au www.astrazeneca.ca.
TRUQAPMC est une marque déposée d'AstraZeneca AB, utilisée sous licence par AstraZeneca Canada Inc.
Références
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1 Monographie de TRUQAPMC (comprimés de capivasertib), AstraZeneca Canada Inc., 24 janvier 2024. |
2 Turner N, et al. Capivasertib in Hormone Receptor-Positive Advanced Breast Cancer. NEJM. 2023; 388:2058-70. |
3 Société canadienne du cancer. Statistiques sur le cancer du sein. Disponible au : https://cancer.ca/fr/cancer-information/cancer-types/breast/statistics. Consulté le 16 mai 2024. |
4 National Cancer Institute. Surveillance, Epidemiology and End Results Program. Disponible au : https://seer.cancer.gov/statfacts/html/breast-subtypes.html. Consulté le 16 mai 2024. |
5 Howell SJ, et al. Fulvestrant plus capivasertib versus placebo after relapse or progression on an aromatase inhibitor in metastatic, oestrogen receptor-positive, HER2-negative breast cancer (FAKTION). J Clin Oncol. 2022; 23:851-64. |
6 Hortobagyi GN, et al. Correlative Analysis of Genetic Alterations and Everolimus Benefit in Hormone Receptor-Positive, Human Epidermal Growth Factor Receptor 2-Negative Advanced Breast Cancer: Results From BOLERO-2. J Clin Oncol. 2016; 34:419-26. |
7 Millis SZ, et al. Landscape of phosphatidylinositol-3-kinase pathway alterations across 19784 diverse solid tumors. JAMA Oncol. 2016;2(12):1565-73. |
8 Lloyd MR, et al. Mechanisms of Resistance to CDK4/6 Blockade in Advanced Hormone Receptor-positive, HER2-negative Breast Cancer and Emerging Therapeutic Opportunities. Clin Cancer Res. 2022; 28(5):821-30. |
SOURCE AstraZeneca Canada Inc.
Julie Holroyde, AstraZeneca Canada, Courriel : [email protected]
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