Tuerie de la mosquée : erreur au sujet de la peine
MONTRÉAL, le 14 févr. 2020 /CNW Telbec/ - Le Conseil de presse du Québec (CPQ) a publié deux nouvelles décisions relativement à des plaintes qu'il a retenues.
D2019-02-025 : François Gosselin c. Lise Ravary, Sophie Durocher, Le Journal de Québec, QUB Radio
Le Conseil a déterminé que, dans le cadre d'un échange à QUB Radio, la chroniqueuse Lise Ravary et l'animatrice Sophie Durocher ont transmis une information inexacte en affirmant que la peine imposée à Alexandre Bissonnette, le tireur de la Grande Mosquée de Québec, était « la plus lourde depuis l'abolition de la peine de mort au Canada ». La plainte visait également la chronique publiée dans Le Journal de Québec par Lise Ravary, « 40 ans? C'est pas assez! » qui commentait la réaction de la communauté musulmane de la région de Québec à cette peine. Dans ce cas, le Conseil a rejeté les griefs de discrimination, de manque d'équité et d'information incomplète.
D2019-02-019 : Josée Goudreau et un plaignant confidentiel dûment identifié au CPQ c. Gilles Lévesque et Le Canada Français
Le Conseil de presse du Québec a retenu la plainte visant l'éditorial « Mais qu'est-ce que ça va prendre? » dans lequel l'éditorialiste Gilles Lévesque critique le maire de Saint-Jean-sur-Richelieu pour son opposition au projet de centre commercial. Le Conseil a constaté des informations inexactes, mais a rejeté le grief d'informations incomplètes. Le journalisme d'opinion n'étant pas soumis au principe d'impartialité, le grief de partialité n'a pas été traité.
À propos
Le Conseil de presse du Québec est un organisme privé, à but non lucratif, qui œuvre depuis près de 50 ans à la protection de la liberté de la presse et à la défense du droit du public à une information de qualité. Son action s'étend à tous les médias d'information distribués ou diffusés au Québec, qu'ils soient membres ou non du Conseil, qu'ils appartiennent à la presse écrite ou électronique. Le Conseil reçoit les plaintes du public et rend des décisions relativement à la déontologie journalistique. Mécanisme d'autorégulation de la presse, le Conseil ne peut être assimilé à un tribunal civil, il ne possède aucun pouvoir judiciaire, réglementaire, législatif ou coercitif; il n'impose aucune autre sanction que morale.
Le Conseil de presse remercie Cision d'avoir rendu possible l'envoi de ce communiqué.
SOURCE CONSEIL DE PRESSE DU QUEBEC
Caroline Locher, secrétaire générale, Conseil de presse du Québec, Tél. : (514) 529-2818
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