Tuerie de Polytechnique, 27 ans plus tard - Notre devoir est de se souvenir
QUÉBEC, le 6 déc. 2016 /CNW Telbec/ - La date du 6 décembre 1989 demeure gravée dans la mémoire de tous les Québécois, dont celle du chef de l'opposition officielle, Jean‑François Lisée, et de la porte‑parole du Parti Québécois en matière de condition féminine, Mireille Jean, qui soulignent que nous ne devons jamais oublier la tragédie de Polytechnique si nous souhaitons avancer comme société.
« Plus de 25 ans après ce tragique événement, le souvenir de ces 14 jeunes femmes talentueuses, futures ingénieures, est encore bien présent. Pénible, aussi. Car si le choix de carrière de ces jeunes femmes marquait un pas de plus sur le chemin de l'égalité, il fut également la raison pour laquelle quelqu'un a voulu anéantir tous leurs rêves », a d'abord réagi Jean‑François Lisée.
« C'est pour rendre hommage aux victimes que nous devons poursuivre la lutte contre la discrimination et la violence qui touchent les femmes. Le Québec a beaucoup progressé, il sert même de modèle à travers le monde, mais les acquis sont fragiles; nous devons veiller à les maintenir, être attentifs à ce qui les menace. Comme législateurs, nous portons la responsabilité de faire des gestes réaffirmant avec force notre volonté de faire de l'égalité entre les femmes et les hommes une réalité pour toutes les femmes », a ajouté Mireille Jean.
À cet égard, la députée mentionne que le sort des femmes autochtones est particulièrement préoccupant. « Malgré les progrès dont nous pouvons être fiers, l'exemple autochtone illustre à quel point il nous reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Les récents événements survenus à l'Université Laval, alors que plusieurs étudiantes ont été agressées dans les résidences, le montrent fort bien également. C'est un défi pour l'ensemble de notre société, pour toutes les communautés. L'avancement des femmes et l'évolution du Québec sont intimement liés; lorsqu'un pas de plus est fait vers l'égalité, c'est toute la société québécoise qui progresse », a-t-elle poursuivi.
Le chef de l'opposition officielle a rappelé, en terminant, deux propositions récentes du Parti Québécois visant à faire reculer la violence faite aux femmes. « Nous avons réclamé la mise sur pied d'une campagne de sensibilisation grand public pour expliquer la notion de consentement, ainsi qu'un cours d'éducation à la sexualité dans toutes les écoles, et ce, dès le primaire. Ces actions, somme toute assez simples à réaliser, auraient beaucoup d'effets positifs », a-t-il conclu.
SOURCE Cabinet du chef de l'opposition officielle
Chantal Huot, Attachée de presse, Cabinet du chef de l'opposition officielle, 418 643-2743
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