TURCOT : UN DÉCRET À LA HAUTEUR D'UN PROJET VISIONNAIRE
MONTRÉAL, le 1er oct. /CNW Telbec/ - Soucieux que des investissements de plus de trois milliards de dollars donnent jour à un projet visionnaire et durable, 27 organisations[1] ont remis aujourd'hui à M. Sam Hamad, nouveau ministre des Transports du Québec, leur version d'un décret sur le projet Turcot qui répondrait aux préoccupations de la vaste majorité des participants du BAPE, dont la Ville de Montréal, la Direction de la santé publique, les groupes environnementaux et sociaux-économiques et qui permettrait à Montréal de prendre le tournant des tendances internationales en matière de transport et d'aménagement.
Le consensus montréalais
« Le Maire de Montréal, appuyé par tous les partis d'opposition et les représentants des villes liées, a été très clair au printemps dernier. Au-delà de sa fonction utilitaire, le complexe Turcot constitue une vitrine pour Montréal à l'international. Cet emblème, qui sera là pour les cent prochaines années, doit refléter le dynamisme de notre métropole en matière de développement économique, social et environnemental » rappelle Coralie Deny, directrice générale du Conseil régional de l'environnement de Montréal (CRE-Montréal).
« Nous lançons donc un appel au nouveau ministre des Transports, M. Hamad. Avec des investissements de plus de trois milliards de dollars, M. Hamad a le pouvoir et surtout, la responsabilité de développer un projet qui reflète les ambitions de la Ville et dont les générations futures seront fières », ajoute-t-elle.
Des conditions essentielles
Conscients de l'urgence d'agir en raison des enjeux de sécurité et convaincus que ce projet doit s'appuyer sur des principes tournés vers l'avenir, les organismes ont formulé les conditions essentielles qui doivent être respectées dans le futur complexe Turcot afin de répondre efficacement aux objectifs suivants : l'augmentation de la mobilité des personnes et des marchandises, la revitalisation urbaine et économique des quartiers traversés, la protection de la santé et de la sécurité des citoyens et la lutte aux changements climatiques.
Le décret proposé inclut une amélioration substantielle de l'offre de transport collectif permettant à 60 000 automobilistes de troquer leur voiture pour le transport en commun et une réduction de la capacité automobile actuelle de 25%. « Nous pensons que ces propositions sont indispensables afin de réduire le nombre de voitures à destination du centre-ville et améliorer la fluidité du transport des personnes et des marchandises. Il s'agit d'ailleurs d'un engagement déjà formulé par l'ancienne ministre des Transports en juin dernier et qui constitue une priorité essentielle pour l'administration Tremblay », explique Daniel Bouchard, responsable du dossier Transport au CRE-Montréal.
Trois autres conditions importantes, déjà évoquées dans la solution élaborée par la Ville de Montréal, font également partie du document, soit, l'abandon de l'utilisation des talus, le « zéro expropriation » et l'agrandissement de l'éco-territoire de la falaise St-Jacques à son piedmont sur une distance moyenne de 100 mètres de large.
Pour consulter le décret, visitez-le www.cremtl.qc.ca/turcot.php
[1] Association Canadienne des Médecins pour l'Environnement, AQLPA, Centre d'écologie urbaine de Montréal, Coalition montréalaise des Tables de quartier, C.R.A.C., Conseil québécois sur le poids et la santé, CRE-Montréal, ENJEU, Equiterre, Fondation David Suzuki, Forum Urba 2015, FRAPRU, Héritage Laurentien, Greenpeace, GRAME, GRUHM, Mobiligo, Mobilisation Turcot, Mouvement au courant, Nature Québec, POPIR comité logement, Projets Saint-Laurent/Jour de la Terre, REQ, RESO,RQGE, Vivre en ville, Voyagez Futé
Renseignements:
Leïla Copti
CRE-Montréal
514.661.6134
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