Turcot 375 : des principes auxquels souscrivent les ingénieurs du Québec

MONTRÉAL, le 25 mars /CNW Telbec/ - En marge du Forum Urba 2015, le Réseau des ingénieurs du Québec (RéseauIQ), à l'instar des groupes ayant appuyé le projet Turcot 375, souhaite interpeller le Ministère du Transport du Québec et la Ville de Montréal concernant la réfection du Complexe Turcot et l'importance de lui donner un caractère novateur et ambitieux.

"L'échangeur Turcot n'est pas qu'un simple projet d'infrastructure. Il s'agit là d'un important défi pour le Québec, car il pourrait être assorti d'opportunités réelles de développement économique dans le respect de l'environnement et de la qualité de vie des montréalais. Mais il va falloir que le gouvernement soit conséquent et animé d'une volonté ferme de suivre la marche du progrès en matière de mobilité durable", déclare François P. Granger, ing., président du RéseauIQ.

Saluant au passage l'apport du projet Turcot 375 au débat public, le RéseauIQ tient à préciser que l'approche proposée en matière de planification des transports et d'aménagement urbain intègre plusieurs principes chers aux ingénieurs du Québec qu'il convient de rappeler.

    
    - À l'heure où le gouvernement du Québec vise une réduction de 20 % des
      gaz à effet de serre d'ici 2020, le RéseauIQ voit d'un bon œil les
      mesures d'encouragement au transfert modal vers les transports
      collectifs, d'autant qu'il plus croit fermement à l'avenir de
      l'électrification du transport au Québec.

    - En outre, le RéseauIQ souhaite voir émerger du dossier Turcot une
      stratégie qui puisse s'inscrire au rang des solutions qui devanceront
      les effets du pic pétrolier. Non seulement la moitié des émissions de
      GES au Québec provient quasi exclusivement de la consommation de
      produits pétroliers pour le transport, mais leur importation pèse
      lourd, près de 14 milliards $ par an au Québec.

    - De surcroît, les propositions apportées sont de nature à permettre à
      différentes catégories d'ingénieurs d'exprimer leur savoir-faire et de
      valoriser leurs compétences, afin de développer un projet ambitieux qui
      puisse devenir une vitrine et une fierté pour toute l'ingénierie
      québécoise.
    

L'ingénieur est un acteur central du développement des sociétés humaines et doit intégrer à sa pratique les principes du développement durable. Parmi ces éléments, l'écoute des considérations citoyennes, la prise de conscience de l'importance de l'environnement et la réduction des coûts à tous les niveaux sont des éléments centraux.

Il est donc tout à fait cohérent de demander au gouvernement que soit mise à profit la notion de développement durable dans ses grands projets d'infrastructures, tout en satisfaisant aux critères de qualité et de sécurité.

"L'innovation et la créativité sont la marque des ingénieurs québécois. Comme dans de nombreuses autres grandes villes dans le monde, les grands projets d'infrastructures devraient ici aussi, servir d'opportunité pour le génie québécois de se démarquer par son savoir-faire, et par l'intégration des dernières tendances en matière de développement durable", de conclure M. Granger, ing.

À propos du RéseauIQ :

Le Réseau des ingénieurs du Québec est un organisme à but non lucratif qui représente près de 58 000 ingénieurs dans la province. Il se propose de répondre à leurs besoins en termes de formation, d'emploi et de services commerciaux. Sa mission principale est de servir les intérêts communs des ingénieurs et de les représenter sur la scène publique.

Renseignements: Benjamin Laplatte, Conseiller aux relations publiques, recherche et analyse, Réseau des ingénieurs de Québec, 1 866 845-9664, [phone] poste 209, Cell.: [phone], [email protected], www.reseauiq.qc.ca; Source: Réseau des ingénieurs du Québec