Uber continue sa désinformation milliardaire
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Comité provincial de concertation et de développement de l'industrie du taxi (CPCDIT)08 avr, 2016, 11:41 ET
MONTRÉAL, le 8 avril 2016 /CNW Telbec/ - Fidèles à eux-mêmes et forts des milliards acquis illégalement, Jean-Nicolas Guillemette et Uber Québec continuent leur exercice de désinformation.
« Ça prend un front de bœuf pour mentir de manière aussi éhontée, en s'achetant des sondages et en insultant les élus du Québec, tonne monsieur Guy Chevrette, porte-parole du CPCDIT. »
Uber prétend que les Québécois souhaitent majoritairement l'implantation du service illégal UberX. Pourtant un sondage SOM en février démontrait que les Québécois souhaitent une règlementation uniforme pour le taxi et Uber, pour que la concurrence soit juste. Toujours de mauvaise foi, Uber évite volontairement cette information.
Jean-Nicolas Guillemette prétend par la suite que Toronto a légitimisé Uber. Dans les faits, la Ville-Reine a simplement proposé un projet de règlement sur le sujet. Les débats auront cours pendant encore des semaines, peut-être des mois. L'issue demeure inconnue.
Le porte-parole d'Uber prétend que son service fait partie de l'économie du partage en offrant du « covoiturage urbain ». Pourtant, il sait clairement qu'il ne fait ni l'un ni l'autre. Le ministre des Transports et tous les parlementaires lui ont exprimé clairement : Uber fait du transport rémunéré de personnes. Même le premier ministre s'est dit dubitatif sur le sujet. Il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre.
Enfin, Uber Québec critique les sorties publiques des chauffeurs de taxi pour se faire entendre. Les chauffeurs de taxi sont des travailleurs légaux qui respectent les règles et qui payent impôt et taxes.
« Ce sont les bandits qui font la morale aux honnêtes travailleurs, constate Guy Chevrette, porte-parole de l'industrie du taxi. C'est le monde à l'envers. Si il y a des protestations des chauffeurs de taxi, c'est après plus d'un an et demi de représentations démocratiques, de commissions parlementaires et de rencontres polies. Pendant tout ce temps, les illégaux ont continué de voler les honnêtes travailleurs. Si ils manifestent dans les prochaines semaines, c'est légitime et à cause de l'inaction du gouvernement. »
Le Comité provincial estime que s'il y a des manifestations et des marques d'impatience, il faudra l'attribuer au pourrissement de la situation actuelle et l'absence de mesures réelles du gouvernement pour stopper le transport illégal. Le Comité provincial de concertation et de développement de l'industrie du taxi (CPCDIT) entend mettre en marche ses propres moyens de pression dans les prochains jours.
SOURCE Comité provincial de concertation et de développement de l'industrie du taxi (CPCDIT)
Félix Tremblay, Pragmatique Communication, 418-559-2223, [email protected]
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