Un an de gouvernement libéral : stagnation de l'emploi à temps plein
QUÉBEC, le 10 avril 2015 /CNW Telbec/ - Le député de Saint-Jérôme et porte-parole de l'opposition officielle en matière d'économie, d'entrepreneuriat, de PME et d'exportations, Pierre Karl Péladeau, le député de Saint-Jean et porte-parole en matière d'emploi, de formation professionnelle, d'alphabétisation et de jeunesse, Dave Turcotte, ainsi que le député de Rousseau et porte‑parole en matière de finances et de revenu, Nicolas Marceau, constatent qu'il s'est créé moins d'emplois au Québec qu'au Canada au cours du mois de mars, et que depuis l'arrivée des libéraux, l'emploi à temps plein stagne.
« Après un an de gouvernement libéral, il ne s'est pas créé d'emplois à temps plein. Le Plan Nord a fondu de moitié et n'apporte aucun emploi à court terme, et la stratégie maritime restera un projet sur papier pour encore plusieurs années. De plus, le dernier budget ne contenait aucune politique pour stimuler l'économie, uniquement des mesures d'austérité qui lui nuisent. Nous demandons à répétition, depuis un an, une véritable politique de développement économique, mais en vain; tout ce que nous pouvons mesurer aujourd'hui, ce sont les conséquences de l'austérité, et elles se font sentir tous les jours », a déclaré Pierre Karl Péladeau.
« Alors qu'il s'est créé 28 700 emplois au Canada, seulement 5300 l'ont été au Québec. À court terme, nous constatons une stagnation de l'emploi, en plus de voir augmenter le nombre de familles aux prises avec une diminution de leurs revenus. Dans les régions, notamment, où on a réduit en miettes plusieurs outils de développement et de concertation, les effets de l'austérité libérale se font durement sentir », a ajouté Dave Turcotte.
« L'ensemble des mesures du dernier budget contribue à seulement 0,1 % de la croissance économique, mais les mesures de compression viendront réduire, quant à elles, cette croissance de 1 %; c'est 10 fois plus! D'ailleurs, le dernier budget faisait état d'un autre recul quant à la performance économique du Québec en 2014, confirmant que la croissance se limitera à 1,3 %, soit à la moitié de celle du Canada. Qu'est-ce qui fera enfin bouger ce gouvernement? Son entêtement à ne pas présenter de réelle politique de développement économique nous porte à croire qu'il n'a absolument aucune vision en cette matière pour le Québec », a conclu Nicolas Marceau.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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