Un budget PTI du passé, toujours rien pour l'électrification des transports
MONTRÉAL, le 30 août 2012 /CNW Telbec/ - Dans ce qui s'avérerait être le dernier budget d'investissement (PTI) de Gérald Tremblay comme maire de Montréal, Richard Bergeron déplore que celui-ci n'offre aucune direction pour faire entrer la Ville dans le 21e siècle. « Le maire Tremblay n'offre rien qui puisse faire rentrer Montréal dans l'ère de la modernité. Pas un seul sou noir n'est prévu pour le développement de l'électrification des transports. En définitive, nous ne verrons pas le retour du tramway avec cette administration du passé » a commenté le chef de Projet Montréal et de la 2e opposition à l'Hôtel de ville de Montréal.
Poursuite de l'étranglement financier des arrondissements
Les données compilées aujourd'hui permettent d'illustrer que la part relative du poids décisionnel des arrondissements continue de diminuer. Bien que le programme triennal d'immobilisations (PTI) soit passé, entre 2006 et 2013, de 400 millions $ par année à 1,5 milliard, la part accordée aux arrondissements pour investir dans les infrastructures placées sous leur responsabilité a atteint un creux historique, passant de 24,5% en 2006 à seulement 9,4 % pour les arrondissements en 2013, contre 90,6 % pour la Ville-centre.
Pendant la même période, la Ville-centre a augmenté son PTI de 231 % alors qu'elle a laissé une maigre augmentation de 6 % à ses arrondissements. Cela a pour effet de concentrer les pouvoirs à la Ville-centre, et permet la poursuite de l'attrition des pouvoirs locaux. « Nous constatons encore, comme nous l'avions fait l'an dernier, que l'administration Tremblay-Applebaum étrangle financièrement les arrondissements et encore plus particulièrement les arrondissements centraux » souligne Luc Ferrandez, maire de l'arrondissement du Plateau Mont-Royal.
Où est le rattrapage pour l'entretien des infrastructures ?
La semaine dernière, nous apprenions que 27 structures sous la responsabilité de la Ville de Montréal étaient jugées dans un état dit « critique ». Rien ne semble être prévu dans ce PTI pour remédier à cette situation. « Vu la situation d'urgence qui a été constatée, on aurait pu croire que la Ville aurait trouvé rapidement les moyens financiers nécessaires pour réparer ces structures. Or ce n'est pas le cas avec ce PTI. On se rabat à quémander l'aide à un palier de gouvernement qui, en cette élection provinciale, semble obsédé par le 450 et a peu de considérations pour Montréal » a ajouté Richard Bergeron. « Ne nous reste plus qu'à nous souhaiter bonne chance en espérant que ces structures ne nous tombent pas sur la tête ».
SOURCE : VILLE DE MONTREAL - CABINET DE LA 2E OPPOSITION
Joël Simard-Ménard
Directeur de cabinet de la 2e opposition
(514) 872-1108
Partager cet article