Un chauffeur d'Uber au Québec avec des antécédents judiciaires - Le projet pilote : un nivellement vers le bas et un danger pour le public
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Regroupement des intermédiaires du taxi de Québec (RITQ)17 mai, 2017, 08:41 ET
QUÉBEC, le 17 mai 2017 /CNW Telbec/ - « Quand même la sécurité des passagers est compromise à Québec et Montréal par le projet pilote, on ne peut pas rester les bras croisés, » explique Abdallah Homsy, porte-parole du RITQ. « La sécurité des passagers doit être LA priorité et le ministre des Transports la compromet directement en permettant à Uber des vérifications à rabais dans des agences privées de sécurité. Si le ministre veut moderniser le taxi, qu'il stoppe le projet pilote et qu'il instaure les mêmes règles de sécurité pour tous les transporteurs de personnes, en exigeant la prise d'empreintes digitales. Ça, c'est de la modernisation. Sinon, il fera la démonstration que son gouvernement préfère protéger une multinationale sans foi ni loi plutôt que de protéger les Québécois et de respecter les 22 000 travailleurs du taxi. »
Même l'agence de sécurité embauchée par Uber lui affirme que « seule la comparaison des empreintes digitales permet de confirmer l'existence ou l'inexistence d'un casier judiciaire. »
Après l'évasion fiscale, le travail au noir, la fabrication d'un logiciel destiné spécifiquement à tromper les autorités, les lanternons illégaux, la sollicitation illégale, les infractions à répétitions, Uber fait encore un nivellement vers le bas en ne respectant pas les exigences minimales de sécurité. D'ailleurs, le Bureau du taxi de Montréal a déjà rapporté quelques cas de chauffeurs d'Uber avec des antécédents judiciaires non déclarés.
« Quand est-ce que le ministre des Transports va se rendre compte que tout ce qu'il a fait avec son projet pilote à Uber, c'est de créer des passe-droits pour un groupe et pas pour l'autre, » questionne monsieur Homsy. « On fait le même travail. On déplace des gens du point A au point B contre rémunération. C'est tout. Pourquoi nous on doit montrer patte blanche à la police et qu'Uber peut faire des vérifications à rabais avec une agence privée ? La sécurité des passagers doit être LA priorité ! »
Le RITQ a recommandé plusieurs fois au ministre des Transports d'exiger la vérification des empreintes digitales pour tous les transporteurs de personnes. Le gouvernement Couillard n'a pas jugé bon de mettre cette mesure en place pour protéger le public, préférant permettre à Uber d'abaisser les standards de vérifications.
À propos du RITQ
Le RITQ représente les grandes organisations de taxi de la région de Québec : Taxi Coop 525-5191, Taxi Ste-Foy, Taxi Beauport, Taxi Charlesbourg, Taxi Val-Bélair et Taxi Laurier. Ensemble, ces entreprises représentent 95 % des permis de taxi de la capitale, près 600 voitures et plus 1200 chauffeurs.
SOURCE Regroupement des intermédiaires du taxi de Québec (RITQ)
Contact : Félix Tremblay, Pragmatique Communication, 418-559-2223, [email protected]
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