Un code de déontologie pour protéger le public ET les professionnels
MONTRÉAL, le 13 sept. 2016 /CNW Telbec/ - Les porte-parole de quatre associations professionnelles unissent leurs voix pour que la ministre responsable des lois professionnelles s'engage à ce que le comportement des syndics soit encadré par un code de déontologie et qu'une instance soit instituée pour surveiller les syndics et recevoir les plaintes concernant leurs comportements abusifs.
Alors que la Commission des institutions reprend cette semaine ses consultations particulières sur le projet de loi no 98 sur la gouvernance du système professionnel, Charles Roy, Président, Association des psychologues du Québec, Benoît Talbot, Président, Association des denturologistes du Québec, Marie-Pier Tanguay, Présidente, Association des sexologues du Québec et Denise Longpré, Présidente, Association des assistantes dentaires du Québec se désolent qu'aucune association regroupant des professionnels n'ait été invitée à cette commission parlementaire.
Les quatre représentants issus d'une coalition d'associations professionnelles du secteur de la santé pour une éthique et une justice disciplinaire sont conscients que cet exercice ne constitue que la première phase de la modernisation du système professionnel québécois, mais demeurent tout de même craintifs que les jeux ne soient déjà faits au moment de la deuxième ronde, rendant impossible d'ajuster ce qui aura déjà été sanctionné par le PL98.
Depuis plusieurs années les associations réclament notamment un code de déontologie et une instance de surveillance pour les syndics, qui bénéficient de pouvoirs exceptionnels. Ce que par ailleurs, recommandait tout récemment le Protecteur du citoyen dans son mémoire présenté à la dite commission (23 août 2016). Nous souhaitons également qu'une attention particulière soit apportée à la gouvernance des ordres en lien avec la fonction disciplinaire, notamment à la responsabilité de gérer adéquatement le personnel des bureaux des syndics et d'en évaluer les compétences.
Quant à l'Office des professions, nous croyons qu'un sérieux virage devra être entrepris pour que celui-ci puisse remédier à ses importantes lacunes observées depuis tellement d'années. Encore une fois, une attention particulière devra être portée à l'importance du droit de recours pour les professionnels lésés, de même que pour l'encadrement éthique et la formations non pas uniquement des membres des conseils d'administration mais également et surtout des syndics.
« Si nous affirmons notre plein accord à l'existence du système professionnel pour protéger le public, nous sommes cependant d'avis que cette protection doive se faire en toute justice pour toutes les parties. » de conclure les porte-parole.
SOURCE Association des psychologues du Québec
Charles Roy, Président, Association des psychologues du Québec, 514 353-7555; Benoît Talbot, Président, Association des denturologistes du Québec, 819 561-2121; Marie-Pier Tanguay, Présidente, Association des sexologues du Québec, 514-270-9289; Denise Longpré, Présidente, Association des assistantes dentaires du Québec, 514 722-9900
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