Un écart se creuse entre les tendances de l'accessibilité à la propriété à Toronto et à Vancouver, selon les Services économiques RBC English
- À Toronto, l'accessibilité à la propriété a poursuivi son érosion au quatrième trimestre de 2016 pour atteindre son pire niveau depuis 1990, ce qui pose des risques inquiétants
- Vancouver a affiché une certaine amélioration, mais demeure de loin le marché immobilier le moins accessible au Canada
- En général, on observe des tensions liées à l'accessibilité au Canada, mais les conditions sont restées stables par rapport au troisième trimestre
TORONTO, le 30 mars 2017 /CNW/ - Bien que les coûts de propriété d'un logement soient demeurés à des niveaux historiquement élevés au Canada, ils se sont stabilisés au quatrième trimestre de 2016 après avoir affiché une hausse constante pendant un an et demi, selon le plus récent rapport Tendances immobilières et accessibilité à la propriété publié aujourd'hui par Recherche économique RBC.
« La proportion du revenu qu'un ménage canadien doit consacrer à la propriété d'un logement est demeurée anormalement élevée, mais après six trimestres d'augmentation, la mesure globale d'accessibilité de RBC n'a pas changé au quatrième trimestre », a déclaré Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, RBC.
La mesure d'accessibilité à la propriété exprime une proportion du revenu d'un ménage. Une augmentation de la mesure représente une diminution de l'accessibilité à la propriété.
La mesure d'accessibilité est demeurée à 44,2 % au Canada, ce qui est tout de même le pire niveau depuis la fin de 2008.
On a constaté des changements mineurs dans les catégories de logement à l'échelle nationale : la mesure d'accessibilité des habitations individuelles a légèrement diminué pour atteindre 49,2 %, alors que la mesure des appartements en copropriété a augmenté à 35,9 %.
L'accessibilité à la propriété s'est détériorée de façon marquée à Toronto (64,6 %, comparativement à 63,8 % au troisième trimestre) et dans d'autres régions du sud de l'Ontario, et l'on s'attend à ce que la situation empire dans ces marchés.
« Il serait judicieux d'adopter une politique d'intervention accrue pour freiner l'envolée des prix des maisons à Toronto, car ce marché est maintenant déconnecté des assises de l'économie, a affirmé M. Wright. La dernière fois que l'accessibilité a été aussi défavorable dans la plus grande ville du Canada, c'est-à-dire en 1990, le marché du logement a par la suite enregistré un recul profond et prolongé. »
Bien que l'accessibilité à Vancouver se soit améliorée pour la première fois en plus de trois ans (84,8 %, comparativement à 90,0 % au troisième trimestre), les acheteurs y subissent encore les pires conditions d'accessibilité au Canada, et de loin.
À l'exception du sud de l'Ontario et de la région de Vancouver, la plupart des marchés canadiens ont affiché des niveaux d'accessibilité près des normes historiques au quatrième trimestre. Deux exceptions : Calgary, où l'accessibilité était meilleure qu'à l'habitude, et Victoria, où elle était plus difficile.
Pour obtenir d'autres détails sur les statistiques immobilières provinciales et régionales, veuillez consulter l'infofiche.
RBC
La Banque Royale du Canada est, selon la capitalisation boursière, la plus importante banque du Canada et l'une des plus grandes banques au monde. Elle est l'une des principales sociétés de services financiers diversifiés en Amérique du Nord et offre, à l'échelle mondiale, des services bancaires aux particuliers et aux entreprises, des services de gestion de patrimoine, des services d'assurance, des services aux investisseurs ainsi que des services liés aux marchés des capitaux. Elle compte plus de 80 000 employés à temps plein et à temps partiel au service de plus de 16 millions de particuliers, d'entreprises, de clients du secteur public et de clients institutionnels au Canada, aux États-Unis et dans 35 autres pays. Pour obtenir de plus amples renseignements, allez au www.rbc.com.
RBC contribue à la prospérité des collectivités en appuyant une grande diversité d'initiatives communautaires par des dons, des investissements dans les collectivités et le travail bénévole de ses employés. Pour en savoir plus, allez au http://www.rbc.com/collectivites-durabilite.
SOURCE RBC Groupe Financier
Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, RBC, 416 974-7457, [email protected]; Robert Hogue, économiste principal, Recherche économique RBC, 416 974-6192, [email protected]; Catherine Hudon, Communications, RBC, 416 974-5506, [email protected]
Partager cet article