Un frein aux résolutions du Nouvel An? Plus de la moitié des Québécois considèrent que la société ne favorise pas les saines habitudes de vie
MONTRÉAL, le 3 janv. 2017 /CNW Telbec/ - En début de cette nouvelle année, près d'un Québécois sur trois (30 %) prendra une résolution. Alors que reprendre sa santé en main semble être une priorité pour plusieurs, un récent sondage du Regroupement pour un Québec en santé démontre que plus de la moitié des Québécois (53 %) estiment que la société ne favorise pas les saines habitudes de vie.
Parmi les résolutions les plus populaires, faire plus d'exercice (51 %), manger sainement (29 %) et prendre plus de temps pour soi (23 %) arrivent en tête de palmarès. Bien que la majorité des citoyens désirent améliorer leurs habitudes de vie, le plus grand défi consiste à poursuivre leurs résolutions tout au long de l'année. Par ailleurs, 48 % des personnes sondées affirment ne pas tenir leur résolution, soit par manque de motivation ou encore par manque de temps.
« Il est malheureux de constater que seulement la moitié des gens tiennent leurs résolutions, particulièrement si celles-ci ont un impact direct sur leur santé. En tant que société, il est de notre devoir d'encourager tous les citoyens à opter pour de bonnes habitudes de vie en leur offrant des environnements qui favoriseront les choix sains », affirme Sylvie Bernier, membre de l'exécutif du Regroupement pour un Québec en santé.
L'arrêt de la cigarette : priorité des fumeurs
Alors qu'elle se retrouve au 5e rang des résolutions pour l'ensemble des Québécois, la cessation tabagique constitue la principale préoccupation des fumeurs. En effet, parmi ceux désirant prendre des résolutions, c'est 69 % des fumeurs réguliers et 32 % des fumeurs occasionnels qui désirent abandonner la cigarette.
Considérant que près de 10 000 Québécois meurent chaque année de maladies liées au tabagisme, la société se doit de prendre les moyens d'agir afin d'encourager les fumeurs à tenir leur résolution et ainsi d'affronter la nouvelle année sans fumée. Tel que souhaité par le Regroupement, l'augmentation de la taxation sur le tabac constituerait un moyen de premier ordre pour inciter les fumeurs à arrêter.
« En plus de convaincre de nombreux fumeurs de cesser cette mauvaise habitude, une hausse de la taxation du tabac représenterait des revenus substantiels pour le gouvernement, qui pourrait ensuite réinvestir ces sommes en prévention en santé, souligne Sylvie Bernier. En prévision de la nouvelle année, prenons une résolution tous ensemble et faisons de 2017 l'année de la Révolution active en santé! »
Méthodologie
Les résultats présentés dans ce document ont été obtenus à l'aide d'un sondage Web réalisé par Léger du 12 au 15 décembre 2016 auprès d'un échantillon représentatif de 1 030 Québécois(es), âgé(e)s de 18 ans ou plus et pouvant s'exprimer en français ou en anglais.
À propos du Regroupement pour un Québec en santé
Le Regroupement pour un Québec en santé (RQS) mobilise les décideurs de tous les milieux de vie qui ont un impact sur les habitudes de vie des Québécois. Un tel regroupement est sans pareil au Québec. Il vise l'implantation d'environnements favorables à un mode de vie sain, en réponse aux attentes de la population québécoise. Regroupant plus de 770 organisations, le RQS lance un appel au gouvernement afin qu'il soit possible de poursuivre et intensifier les efforts collectifs en vue d'une plus grande qualité de vie des citoyens et des citoyennes vivant au Québec.
SOURCE Regroupement pour un Québec en santé
Ariane Richard, Morin Relations Publiques, 438 822-2845, [email protected]
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