Un gain important pour les patients - Le partenariat au centre d'une reconnaissance plus grande des IPS
MONTRÉAL, le 20 nov. 2017 /CNW Telbec/ - L'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) et le Collège des médecins du Québec (CMQ) annoncent que les infirmières praticiennes spécialisées (IPS) en première ligne pourront amorcer un traitement pour six problèmes de santé chronique, soit le diabète, l'hypertension artérielle, l'hypercholestérolémie, l'asthme, les maladies pulmonaires obstructives chroniques et l'hypothyroïdie. Le nouveau règlement sur les infirmières praticiennes spécialisées, élaboré par les deux ordres professionnels, vise à optimiser le rôle de l'IPS en partenariat avec un ou plusieurs médecins afin de mieux répondre à la croissance des besoins de santé de la population québécoise.
De récents travaux de recherche démontrent que la contribution des IPS bonifie l'offre de soins. Plus spécifiquement, les interventions des IPS aident à améliorer l'état de santé de leur clientèle, à diminuer certaines complications et à éviter des hospitalisations. « Nous devons innover et tenir compte de la complexité des besoins de la population dans le contexte où un Québécois sur deux souffre d'au moins une maladie chronique. Les changements apportés, qui devraient entrer en vigueur le 1er février 2018, sous réserve de l’approbation du Conseil des ministres, optimiseront le rôle professionnel des IPS et élargiront leur offre de services à d'autres clientèles cibles. Cette réponse efficace contribuera davantage à l'accès aux soins de santé requis », a affirmé Lucie Tremblay, présidente de l'OIIQ.
Collaboration interprofessionnelle
Ayant développé des compétences avancées, les IPS disposent d'une expertise et d'une autonomie professionnelle qui leur permet de travailler en collaboration avec les différents partenaires, et ce, pour le bénéfice des patients.
Une pratique évolutive
Un autre gain important est que l'intervention des IPS ne sera plus circonscrite à une liste de médicaments, à des règles d'utilisation de médicaments et à des règles de soins médicaux. Le CMQ et l'OIIQ ont consacré beaucoup d'efforts pour apporter la souplesse requise au présent encadrement règlementaire, et ce, afin d'ajuster la pratique clinique des IPS à l'évolution des connaissances scientifiques au plus grand bénéfice de la population.
Cinq classes de spécialités d'IPS
Par ailleurs, le nouvel encadrement règlementaire prévoit la création de trois classes de spécialités à partir de clientèles cibles : adulte, pédiatrique et santé mentale. Deux classes de spécialités existantes d'IPS en soins de première ligne et en néonatalogie ont également été bonifiées, notamment l'élargissement de la pratique des IPSPL aux CHSLD et en Centres jeunesse. « Le Collège est heureux des avancées faites pour une reconnaissance élargie des IPS. L'arrivée de nouvelles classes de spécialités IPS va aussi contribuer à relever les nombreux défis de santé, en collaboration avec les médecins et les différents professionnels de la santé, selon les clientèles visées. Le partenariat privilégié entre l'IPS, toutes spécialités confondues, et le ou les médecins partenaires, sera garant de soins personnalisés, sécuritaires et de haute qualité », a ajouté le Dr Charles Bernard, président-directeur général du CMQ.
Un comité de suivi
Le règlement prévoit également la création d'un comité composé de représentants des deux ordres professionnels ainsi que d'IPS et de médecins. Ce comité aura pour mandat d'assurer le suivi de l'évolution de cette pratique. L'instauration d'un tel groupe de suivi permettra d'examiner de façon générale la qualité de la pratique clinique de l'IPS et de faire des recommandations à partir de la réalité clinique et des avancées scientifiques.
Rappelons que le Québec compte 413 IPS à ce jour. En 2017, le ministère de la Santé et des Services sociaux a pris l'engagement d'intégrer 2 000 IPS dans le réseau de la santé d'ici 2024-2025.
À propos de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec
L'OIIQ est le plus grand ordre professionnel dans le domaine de la santé au Québec. Il est régi par la Loi sur les infirmières et les infirmiers et par le Code des professions. L'OIIQ est également guidé par ses valeurs de gouvernance que sont la confiance, la bienveillance, le respect et l'équité. Au 31 mars 2017, il comptait quelque 74 000 membres et quelque 15 000 étudiants immatriculés. Sa mission est d'assurer la protection du public par et avec les infirmières et infirmiers, tout en veillant à l'amélioration de la santé des Québécois. L'OIIQ a également pour mandat de promouvoir une pratique infirmière de qualité et de contribuer au maintien des compétences des infirmières et des infirmiers.
À propos du Collège des médecins du Québec
Le Collège des médecins du Québec est l'ordre professionnel des médecins québécois. Sa mission : une médecine de qualité au service du public.
SOURCE Ordre des infirmières et infirmiers du Québec
Renseignements et entrevues : Colette Ouellet, Directrice, Communications et affaires publiques, OIIQ, 514 604-2298, [email protected]; Karina Sieres, Conseillère, Relations publiques, OIIQ, 514 935-2501, poste 400, 514 895-1987 (cellulaire), [email protected]; Leslie Labranche, Relationniste de presse, CMQ, Ligne médias : 514 933-4179, mé[email protected]
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