Un grand nombre de Québécois vivent d'un chèque de paie à l'autre et sont
incapables d'économiser pour leur retraite
Selon le Sondage national de la Semaine nationale de la paie de 2009, réalisé auprès des employés par l'Association canadienne de la paie (ACP) et publié aujourd'hui, 34 % des employés québécois déclarent qu'ils auraient de la difficulté à s'acquitter de leurs obligations financières si leur chèque de paie leur était remis même une semaine plus tard.
Malgré ces statistiques frappantes, les Québécois se tirent mieux d'affaire que les employés des autres provinces canadiennes. À l'échelle nationale, 59 % des employés affirment qu'ils éprouveraient des difficultés financières si on leur enlevait un seul chèque de paie.
"Le Québec semble avoir traversé la récession plus facilement que les autres provinces, déclare
Le sondage a également révélé que 51 % des employés québécois étaient incapables d'économiser plus de 5 % de leur revenu net en vue de leur retraite, soit approximativement le même pourcentage que la moyenne nationale. Les experts financiers recommandent généralement aux gens un taux d'économie pour la retraite d'environ 10 %.
Près d'un quart des travailleurs québécois (26 %) déclarent avoir tenté d'économiser plus d'argent qu'il y a un an à cause de l'incertitude économique, mais qu'ils avaient été incapables de le faire (en comparaison avec 31 % à l'échelle nationale). Un autre 51 % (42 % à l'échelle nationale) dit n'avoir même pas tenté d'économiser des fonds supplémentaires. La plupart des participants au sondage déclarent pourtant qu'ils auront besoin de 750 000 $ à 3 millions de dollars pour s'assurer une retraite confortable.
Le sondage révèle par ailleurs un certain optimisme, 60 % des Québécois croient que l'économie connaîtra une amélioration dans leur ville et un grand nombre s'attend à recevoir une augmentation de salaire modeste au cours de la prochaine année. Quelque 46 % des Québécois s'attendent à obtenir une augmentation de salaire, soit plus que la moyenne nationale de 31 %.
Résultats à l'échelle nationale
Par groupe d'âge, les jeunes travailleurs de l'ensemble du
Par famille, la situation est plus précaire pour les familles monoparentales dont 72 % disent qu'ils auraient de la difficulté à répondre à leurs obligations si leur chèque de paie était remis plus tard.
La majorité des Canadiens (70 %) affirment que s'ils gagnaient un million de dollars à la loterie, leur priorité serait de payer leurs dettes. Viennent ensuite contribuer le maximum à leur régime de retraite (35 %) et investir (30 %).
L'argent règne toujours en roi et maître auprès des Canadiens en matière de rémunération. Un gros 65 % des répondants déclarent qu'il est plus important pour eux de recevoir un salaire plus élevé de leur employeur, en comparaison à de meilleurs avantages de soins de santé (25 %), et le financement de la formation professionnelle (10 %).
Plus de 2 800 employés de l'ensemble du pays ont participé au sondage qui comportait une marge d'erreur de 2,3 %, 19 fois sur 20.
À propos de l'ACP
Les professionnels de 1,5 million d'organisations dans l'ensemble du
L'Association canadienne de la paie (ACP) a exercé son influence sur les pratiques et les processus associés à la paie auprès de milliers d'employeurs depuis 1978. En tant que source qui fait autorité en matière de connaissance sur la paie canadienne, l'ACP jour un rôle clé en ce qui concerne les processus législatifs et les pratiques de centaines de milliers d'employeurs des grandes, moyennes et petites entreprises, ainsi qu'auprès des fournisseurs de services de paie et de logiciels.
La Semaine nationale de la paie (du 14 au 18 septembre) célèbre les réalisations des professionnels de la paie et de l'ACP en soulignant la dimension et l'envergure du secteur de la paie et son impact sur les employeurs, les employés et les gouvernements d'un bout à l'autre du
Renseignements: Rachel Sa, PR POST, (416) 777-0368, [email protected]
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