Un guide professionnel d'observation des baleines de Campbell River condamné à une amende de 10 000 $ en vertu de la Loi sur les espèces en péril pour s'être délibérément approché d'épaulards menacés English
CAMPBELL RIVER, BC, le 21 oct. 2021 /CNW/ - Le 13 septembre 2021, à la Cour provinciale de Campbell River, l'honorable juge R. Lamperson a déclaré Nicklaus Templeman, propriétaire et exploitant de Campbell River Whale and Bear Excursions, coupable d'infractions à la Loi sur les espèces en péril et à la Loi sur les pêches du Canada. Le juge Lamperson a ordonné à M. Templeman de payer une amende de 5 000 $ pour chaque infraction commise, pour un total de 10 000 $. Il a également ordonné que ces sommes soient consacrées à la conservation et à la protection des mammifères marins dans les eaux au large de la Colombie-Britannique.
La sentence découle d'un incident survenu le 27 mai 2019, jour où M. Templeman a été observé par deux autres guides d'observation des baleines en train de s'approcher illégalement à moins de 35 mètres d'un épaulard au large de Willow Point. M. Templeman a confirmé par radio VHF qu'il était conscient de la présence du groupe de baleines. Il a cependant continué à avancer dans leur direction, et a positionné son bateau de manière à bien s'assurer que les baleines soient obligées de passer à toute proximité de l'embarcation.
Le Ministère a pour mandat de protéger et de conserver les ressources marines et de poursuivre les contrevenants à la Loi sur les pêches et à la Loi sur les espèces en péril. Il veille au respect de ces lois et des autres lois et règlements et en fait la promotion au moyen de patrouilles terrestres, aériennes et maritimes, ainsi que d'activités d'éducation et de sensibilisation.
Faits en bref :
- Dans le cadre des mesures qu'il prend pour mettre fin aux activités illicites, le Ministère demande à la population de l'informer de toute activité de cette nature, ou de toute autre violation de la Loi sur les pêches et des règlements afférents. Toute personne disposant de renseignements à ce sujet peut appeler la ligne sans frais de signalement des infractions au 1 800 465-4336, ou envoyer l'information par courriel à l'adresse suivante : [email protected].
- Les autres guides d'observation des baleines ont signalé l'activité illégale à la ligne Observez, notez et signalez de Pêches et Océans Canada, et un agent des pêches du détachement de Campbell River de Conservation et Protection est allé évaluer la situation.
- Six ou sept navires commerciaux d'observation des baleines se trouvaient dans la zone au moment de l'incident et ont par la suite fourni des déclarations de témoins, comme l'ont fait d'ailleurs plusieurs des touristes qui étaient à bord. Ces témoins ont également fourni une grande quantité de photos et de vidéos.
- Il est obligatoire de respecter les distances d'approche et les autres mesures mises en place pour protéger les mammifères marins.
- Le paragraphe 7(2) du Règlement sur les mammifères marins stipule que perturber s'entend notamment du fait de s'approcher d'un mammifère marin dans l'intention de placer ou de tenter de placer un bateau de façon à le coincer ou à coincer le groupe dans lequel il se trouve entre un bateau et la côte ou entre plusieurs bateaux. M. Templeman a enfreint cet article de la Loi sur les pêches en s'approchant à moins de 35 m des baleines en arrivant par l'arrière, en encerclant les baleines et en positionnant son navire près du rivage, faisant ainsi en sorte que les groupes d'épaulards se retrouvent coincés entre son navire et les autres navires d'observation des baleines qui se trouvaient au large.
- La Loi sur les espèces en péril témoigne de l'engagement du gouvernement du Canada à éviter la disparition d'espèces sauvages canadiennes et à garantir l'adoption des mesures nécessaires à leur rétablissement. Elle assure la protection juridique des espèces sauvages, ainsi que la conservation et la préservation de leur diversité biologique.
- Les épaulards de Bigg sont des prédateurs de niveau trophique supérieur à grande longévité qui sont considérés comme étant en péril en raison de la petite taille de leur population, de leur très faible taux de reproduction (un baleineau tous les cinq ans environ) et des niveaux élevés de contaminants chimiques auxquels ils sont confrontés, qui sont persistants, biocumulatifs et toxiques. Parce qu'ils comptent sur la furtivité et l'écoute passive pour détecter leurs proies, les épaulards de Bigg risquent de voir leur habitat dégradé par les perturbations acoustiques entraînées par le bruit sous-marin.
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SOURCE Pêches et Océans Canada, Région du Pacifique
Leri Davies, conseillère en relations stratégiques avec les médias, Région du Pacifique, Pêches et Océans Canada, Tél. : 604 666-8675, Cell. : 604 612-6837
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