Un homme et son péché (1949), le film original restauré, à Éléphant sur grand écran
MONTRÉAL, le 5 sept. 2017 /CNW Telbec/ - Le roman de Claude-Henri Grignon, Un homme et son péché, captivait déjà les auditeurs de la radio depuis des années lorsque le producteur Paul Langlais décida de transposer au grand écran la vie tumultueuse du plus célèbre avare canadien-français, Séraphin Poudrier. Le film Un homme et son péché fit donc son apparition sur nos écrans, le 19 janvier 1949, réalisé par Paul Gury. C'est ce film restauré par Éléphant : mémoire du cinéma québécois qui sera présenté à la Cinémathèque québécoise, le mardi 12 septembre à 19 h.
Heureusement qu'un jour, la doctrine catholique a eu l'idée de définir les sept péchés capitaux, car, depuis ce temps, ces célèbres péchés sont devenus une source constante d'inspiration pour les romanciers, les dramaturges et les cinéastes. Et il se trouve que Molière a donné au monde francophone son immortel Harpagon, comme Grignon a donné aux Québécois son Séraphin Poudrier.
Interprété originellement à la radio pendant des années par Hector Charland, c'est quand même à ce dernier qu'on a demandé de reprendre son rôle très typé de «Séraphin» au cinéma. Mais on lui a donné comme Donalda la sublime Nicole Germain. On l'a aussi entouré d'acteurs de renom qui, ou bien jouaient ces rôles à la radio, ou qui les ont créés au cinéma : Guy Provost, Suzanne Avon, Ovila Légaré, Eugène Daigneault, Armand Leguet, George Alexander, Juliette Béliveau, Julien Lippé, Camille Ducharme.
Il faut croire que l'avarice captive beaucoup les gens, puisque l'on reprend sans cesse cette histoire de Claude-Henri Grignon, autant au cinéma qu'à la télévision. Mais il faut voir la version originale, celle de 1949, basée sur le roman de Claude-Henri Grignon et magnifiquement restaurée par Éléphant, sous la direction de Marie-José Raymond et Claude Fournier. Elle permet de réaliser que si Séraphin change peu, Donalda, elle, s'éloigne beaucoup de l'originale et se montre de moins en moins soumise au fil des années qui passent (voir la version actuelle à la télévision).
Synopsis
La toute première adaptation au cinéma du célèbre roman de Claude-Henri Grignon, déjà si connu par la radio. Le film dépeint les Laurentides, à l'époque de la colonisation, et nous renseigne sur la vie des colons amenés là par le fameux curé Labelle, omniprésent dans le film.
Un homme et son péché
Cinémathèque québécoise
355, boul. De Maisonneuve Est
Mardi 12 septembre 2017 à 19 h
Prix du billet 10 $ | Étudiants 9 $
Durée : 111 minutes
À propos d'Éléphant : mémoire du cinéma québécois
Mis sur pied en 2007, Éléphant : mémoire du cinéma québécois est un vaste chantier destiné à numériser, restaurer, conserver et rendre accessible l'ensemble des longs métrages de fiction du patrimoine cinématographique québécois. Codirigé par Claude Fournier et Marie-José Raymond, Éléphant a, depuis sa création, restauré 225 films qui sont offerts 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 sur le service de vidéo sur demande illico de Vidéotron au canal 900, sur illico.tv et sur l'application illico. De plus, les films sont également accessibles, à mesure qu'ils y sont versés, sur iTunes Canada, États-Unis, France, et autres pays d'Europe et d'Afrique, en version originale et sous-titrée, partout où l'une des langues officielles est le français ou l'anglais. Le site Internet Éléphant : mémoire du cinéma québécois, www.elephantcinema.quebec, constitue quant à lui la plus importante banque de données et d'information sur le cinéma québécois.
Les films restaurés par Éléphant : mémoire du cinéma québécois peuvent maintenant être visionnés sur grand écran dans le confort de deux grandes institutions culturelles, grâce au récent partenariat avec la Cinémathèque québécoise et le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ).
Éléphant : mémoire du cinéma québécois est un projet philanthropique entièrement financé par Québecor. À cet effet, Québecor n'en tire aucun avantage pécuniaire. À l'exception d'un montant minimal pour couvrir une partie des frais d'exploitation de la plateforme, la totalité des revenus de la diffusion de ces films est reversée aux détenteurs des droits et aux créateurs du cinéma québécois.
À propos de la Cinémathèque québécoise
La Cinémathèque québécoise, c'est le musée de l'image en mouvement à Montréal. Sa mission est d'acquérir, documenter et sauvegarder le patrimoine audiovisuel québécois ainsi que le cinéma d'animation international, collectionner des œuvres significatives du cinéma canadien et mondial, pour en assurer la mise en valeur à des fins culturelles et éducatives.
SOURCE Québecor
Pour Éléphant : mémoire du cinéma québécois : Claudia Ladouceur, Conseillère aux relations média, 514 286-2145, 222, [email protected]; Pour la Cinémathèque québécoise : Sol Millán, Chef du service des communications et du marketing, 514 842-9768, 255, [email protected]
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