Un huitième dépanneur Couche-Tard syndiqué
MONTRÉAL, le 29 oct. 2012 /CNW Telbec/ - Les salarié-es du dépanneur Couche-Tard situé au 6331 boulevard Henri-Bourassa Est, dans l'arrondissement de Montréal-Nord, joignent le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Couche-tard de Montréal et de Laval CSN. Hier, le syndicat a déposé une requête en accréditation auprès de la Commission des relations du travail (CRT) afin de représenter ces travailleuses et ces travailleurs.
Il s'agit d'un huitième établissement Couche-Tard à se syndiquer au Québec et du quatrième à Montréal depuis janvier 2011. La Fédération du commerce CSN compte maintenant parmi ses affiliés une centaine de salarié-es de cette chaine de dépanneurs. La principale motivation de ces employé-es est de se donner les moyens de se faire respecter dans une entreprise où l'arbitraire patronal est total. Comme elle le fait toujours, la CSN a prévenu l'entreprise ce matin même de cette nouvelle syndicalisation avant d'en faire l'annonce publique.
Huit dépanneurs syndiqués
La CSN représente une centaine de travailleuses et de travailleurs de Couche-Tard. Le Couche-Tard de du boulevard Henri-Bourassa est le huitième à rejoindre la CSN. Huit salarié-es y travaillent.
La CSN représente les travailleuses et les travailleurs d'un Couche-tard de Boisbriand dans les Laurentides, d'un dépanneur de Victoriaville au Cœur-du-Québec, des établissements de Saint-Liboire et de l'arrondissement Saint-Hubert, à Longueuil, en Montérégie ainsi que de trois autre Couche-Tard de Montréal soit un établissement de l'arrondissement Roxboro-Pierrefonds ainsi que de deux dépanneurs au cœur de Montréal, qui ont été fermés par l'entreprise par représailles anti-syndicales. Les audiences sur ces deux fermetures ont repris le 5 septembre à la Commission des relations du travail.
Quant aux négociations, Couche-Tard multiplie les manœuvres faisant traîner le processus en longueur. Trois magasins sont en négociation soit ceux de Saint-Liboire et de l'arrondissement Saint-Hubert, à Longueuil, en présence d'un arbitre, ainsi que celui de Pierrefonds. À Boisbriand et à Victoriaville, les négociations prendront bientôt leur envol.
Revendications
Les travailleuses et les travailleurs syndiqué-es des Couche-Tard réclament le respect de leurs droits, notamment ceux prévus aux normes du travail.
Ils recherchent également des améliorations aux conditions de santé de sécurité au travail, des augmentations de salaire allant jusqu'à 12,80 $ l'heure, pour les préposé-es, ainsi que quatre journées de maladie payées, puisqu'ils n'en ont aucune actuellement.
Au cours de l'été, Alimentation Couche-Tard a dévoilé une augmentation de 24 % de ses profits en un an. Au cours de la dernière année, l'entreprise a empoché des profits de 457 millions $. Rappelons que grâce au travail de ses salarié-es québécois, l'entreprise acquiert de nouveaux dépanneurs un peu partout dans le monde, dont les établissements syndiqués de la chaine Statoil, en Norvège, où les syndicats sont représentés au conseil d'administration de la filiale locale.
Syndicalisation
Tous les employé-es de Couche-Tard qui souhaitent se syndiquer peuvent contacter une conseillère ou un conseiller de la CSN au 1 800 947 6177, et ce, en toute confidentialité. Retrouvez toute l'actualité concernant la syndicalisation et les négociations pour une première convention collective chez Couche-Tard au : www.csn.qc.ca/couche-tard. Suivez-nous dans Facebook au www.facebook.com/couchetardetlerespect
Fondée en 1921, la Confédération regroupe aujourd'hui 300 000 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d'activité.
SOURCE : Confédération des syndicats nationaux (CSN)
Jean-Pierre Larche, Communications-CSN, 514 605-0757
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