Le nouvel indice d'adoption de l'IA générative au Canada de KPMG suit l'utilisation croissante de technologies puissantes et controversées
MONTRÉAL, le 27 juin 2023 /CNW/ - Selon une nouvelle étude de KPMG au Canada, un Canadien sur cinq utilise des outils d'intelligence artificielle (IA) générative dans son travail ou ses études. Malgré l'augmentation de productivité observée chez de nombreux utilisateurs, le sondage souligne la nécessité pour les entreprises d'établir de solides contrôles et politiques et de former les employés, étant donné que certains utilisateurs qui entrent des données sensibles dans leurs messages sans en vérifier les résultats prétendent que le contenu de l'IA est le leur.
Un sondage mené auprès de 5 140 Canadiens a révélé que 1 052 d'entre eux (20 %) ont eu recours à l'IA générative pour faire leur travail ou leurs études. Les utilisations les plus courantes comprennent la recherche, la génération d'idées, la rédaction de dissertations et la création de présentations. Les répondants disent que l'utilisation de la technologie a amélioré la productivité et la qualité, créé des revenus et augmenté les notes, mais qu'en même temps, ils adoptent un comportement susceptible de créer des risques pour leurs employeurs.
« Il est absolument essentiel que les organisations se dotent de processus et de contrôles clairs pour empêcher les employés de saisir de l'information de nature délicate dans des messages de l'IA générative ou de se fier à du matériel faux ou trompeur généré par l'IA, a déclaré Zoe Willis, leader nationale en données, numérique et analyse et partenaire de KPMG dans la pratique de l'IA générative au Canada. Cela commence par des politiques clairement définies qui informent vos employés sur l'utilisation de ces outils. Des remparts organisationnels sont essentiels pour assurer le respect des lois sur la protection des renseignements personnels, des accords avec les clients et des normes professionnelles », a-t-elle ajouté.
L'étude révèle que, parmi les utilisateurs de l'IA générative, près du quart (23 %) des professionnels indiquent saisir de l'information au sujet de leur employeur (comme son nom) dans des messages. Certains saisissent même dans leurs messages des données financières privées (10 %) ou d'autres informations exclusives comme des données sur les ressources humaines ou la chaîne d'approvisionnement (15 %).
En ce qui concerne la vérification de l'exactitude du contenu généré par les plateformes d'IA, un peu moins de la moitié (49 %) des utilisateurs ont dit vérifier chaque fois, tandis que 46 % le font parfois. On sait que les plateformes d'IA générative produisent du contenu trompeur ou inexact, souvent appelé « hallucinations ».
« Les données sont l'actif le plus précieux d'une organisation, et elles doivent être protégées pour prévenir les fuites de données, les violations de la vie privée et les atteintes à la cybersécurité, sans parler des dommages financiers et à la réputation, a affirmé Zoe Willis. Les organisations pourraient devoir envisager de créer des modèles exclusifs d'IA générative avec un accès protégé à leurs propres données - il s'agit d'une étape cruciale pour réduire le risque de fuite de données sensibles dans le monde et entre les mains d'acteurs potentiellement malveillants. »
Grâce aux capacités accrues offertes par les outils d'IA générative, KPMG a créé le tout premier indice d'adoption de l'IA générative au Canada qui mesure comment, quand et pourquoi les Canadiens utilisent des outils d'IA générative au travail et pour leurs études afin d'analyser les risques et les avantages pour les organisations et la société.
Le premier indice canadien en matière d'IA générative est de 11,9, ce qui souligne que l'outil fait maintenant partie de la vie des travailleurs et des étudiants, mais que le taux de pénétration global demeure relativement faible. Un score de 100 indique une adoption massive.
Sur les 20 % de Canadiens qui utilisent l'IA générative, 18 % l'utilisent quotidiennement ou pour chaque tâche, 34 % l'utilisent quelques fois par semaine, et 26 % quelques fois par mois.
Un peu plus de la moitié des utilisateurs ont affirmé que l'utilisation d'outils d'IA générative leur permettait d'économiser jusqu'à cinq heures par semaine, et les deux tiers (67 %) indiquent que le temps gagné grâce à l'utilisation d'outils d'IA générative leur a permis d'entreprendre des tâches supplémentaires qu'ils n'auraient pas eu la capacité d'assumer autrement. Les deux tiers (65 %) ont affirmé qu'il est essentiel d'utiliser l'IA générative pour gérer leur charge de travail.
« À partir de maintenant, les employés les plus productifs seront ceux qui seront habilités par la technologie de l'IA générative. Les employés hautement qualifiés ayant une connaissance institutionnelle de leur organisation seront particulièrement bien placés pour tirer parti de l'IA générative, parce qu'ils ont un contexte qui les aide à créer des indices plus efficaces, ce qui produit des résultats plus pertinents et leur donne le pouvoir de prendre de meilleures décisions en une fraction de temps. Les organisations qui adoptent l'IA générative et qui l'arment de façon responsable verront des gains importants dans la productivité de la main-d'œuvre », affirme Mme Willis.
En plus de créer des messages potentiellement sensibles dans les plateformes d'IA générative, les utilisateurs ont indiqué qu'ils ne sont pas toujours entièrement transparents quant au moment où ils utilisent la technologie, près des deux tiers d'entre eux prétendant que le contenu généré par l'IA est leur propre travail original en tout ou en partie.
Ven Adamov, codirecteur du cadre applicatif de l'IA responsable au Canada de KPMG, et associé du programme de laboratoire d'IA générative de KPMG, affirme que le manque de transparence souligne la nécessité pour les organisations de mettre en œuvre des cadres, contrôles, processus et outils solides pour s'assurer que les systèmes d'IA sont utilisés de façon fiable.
« Les outils d'IA générative peuvent transformer la productivité des employés, mais la réalité est que les employés ne les utilisent pas toujours de façon responsable. La mise en œuvre d'un cadre responsable en matière d'IA - qui comprend à la fois des politiques et des outils permettant d'identifier et d'atténuer les risques liés aux résultats de l'IA - peut aider à protéger contre l'utilisation abusive de cette technologie puissante », a expliqué M. Adamov.
Alors que près des trois quarts (73 %) des utilisateurs se disent profondément préoccupés par les hallucinations que produisent actuellement les technologies génératives d'IA, la plupart (70 %) affirment qu'ils continueront d'utiliser des outils d'IA générative, quels que soient les risques et la controverse qui y sont associés. Pour éviter les risques d'utilisation abusive, M. Adamov estime qu'il est essentiel que les organisations adoptent un cadre responsable en matière d'IA pour protéger les données sensibles.
« L'IA responsable est le fondement de toute stratégie d'IA générative réussie. Pour les organisations, cette stratégie devrait également comprendre l'évaluation et la mise en œuvre de la bonne technologie, l'assurance que les données sont pertinentes, récentes et exactes, et la formation et l'habilitation des employés à utiliser l'IA de façon responsable. Les organisations qui font ces investissements obtiendront un réel avantage concurrentiel et pourront monétiser leurs données », a ajouté M. Adamov.
Un rapport complet sur les constatations de KPMG concernant l'indice d'adoption de l'IA générative au Canada est disponible ici.
L'indice d'adoption de l'IA générative au Canada de KPMG mesure l'utilisation d'outils d'IA générative au sein de la population canadienne et est pondéré en fonction de la fréquence d'utilisation, avec une note de 100 indiquant une adoption massive. L'indice est fondé sur un sondage mené du 17 au 29 mai 2023 à l'aide de la plateforme de recherche en ligne Methodify de Sago et a été examiné par KPMG au sein de son programme de laboratoire d'IA générative au Canada, une équipe interfonctionnelle diverse, qui comprend des spécialistes-conseils, KPMG Lighthouse et le Centre d'excellence pour les données, l'IA et les technologies exponentielles. Sago a sondé un total de 5 140 Canadiens, dont 1 052 ont affirmé utiliser des outils d'IA générative. La marge d'erreur est de +/- 3 points de pourcentage, avec un niveau de confiance de 95 %. Une autre mesure de l'indice comprendra une note d'évaluation du risque.
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SOURCE KPMG LLP
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