Un nouveau financement fédéral et un sommet importants pour lutter contre la violence armée et l'activité des gangs English
SURREY, BC, le 17 nov. 2017 /CNW/ - Les collectivités dans l'ensemble du Canada éprouvent les effets dévastateurs de la violence commise à l'aide d'une arme à feu et des activités des gangs. La violence liée aux armes à feu et aux gangs est une question complexe qui nécessite une collaboration étroite entre tous les ordres de gouvernement, les services chargés de l'application de la loi et les collectivités.
Dans le cadre de son engagement à rendre plus difficile pour les criminels d'obtenir et d'utiliser des armes de poing et des armes d'assaut et à réduire la violence liée aux armes à feu et aux gangs, le gouvernement du Canada annonce l'octroi d'une somme pouvant atteindre 327,6 millions de dollars sur cinq ans, et de 100 millions de dollars chaque année par la suite, en nouveau financement pour aider à soutenir diverses initiatives en vue de réduire les crimes commis à l'aide d'une arme à feu et les activités des gangs criminels.
Le gouvernement du Canada réunira également des experts, des praticiens, des membres du personnel de première ligne et des décideurs pour un Sommet sur les armes à feu et les gangs criminels en mars 2018. Le Sommet sur les armes à feu et les gangs criminels sera un sommet national sans précédent sur les défis, les solutions et les pratiques exemplaires dans la lutte contre les crimes commis à l'aide d'une arme à feu et dans la lutte contre les effets meurtriers des gangs et des armes à feu illégales dans les collectivités du Canada. Le gouvernement espère entendre le point de vue des intervenants clés, y compris les services chargés de l'application de la loi, les gouvernements provinciaux et territoriaux, les administrations municipales, les organisations communautaires et de santé mentale, les groupes autochtones et les organisations gouvernementales et non gouvernementales.
Citations
« Trop de jeunes ont été tués et trop de collectivités ont été marquées par la violence et les crimes commis à l'aide d'une arme à feu. Il n'est pas nécessaire qu'il en soit ainsi. En travaillant ensemble, nous pouvons rendre nos collectivités plus sécuritaires en renforçant l'application de la loi, la collaboration et la prévention. Le gouvernement fédéral fait de nouveaux investissements importants pour s'attaquer à ce fléau et il réunira tous les ordres de gouvernement et nos partenaires pour faire face à ce problème pendant le Sommet sur les armes à feu et les gangs criminels. »
- L'honorable Ralph Goodale, ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile
Faits en bref
- Il y a eu 2 465 infractions criminelles avec des armes à feu en 2016, ce qui représente une augmentation de 30 % depuis 2013.
- Les homicides attribuables à des gangs ont plus tendance à mettre en cause des armes à feu (76 %) que les homicides non liés aux gangs (20 %).
- Entre 2012 et 2016, à l'échelle nationale, les compétences ont signalé une augmentation du nombre d'incidents de plusieurs infractions associées au crime organisé comme des incidents signalés de meurtre au premier degré (+17 %), d'homicide involontaire coupable (+12 %), d'extorsion (+74 %) et de traite des êtres humains (+300 %).
- La crise du fentanyl prend de l'expansion; elle est facilitée par les groupes de crime organisé. La production, le trafic et la vente de drogues illicites, comme le fentanyl, sont souvent la cause principale de la violence liée aux armes à feu et aux gangs.
- Le gouvernement fédéral prend également des mesures pour lutter contre la crise des opioïdes, notamment les suivantes :
- permettre aux agents à la frontière d'ouvrir le courrier pesant 30 grammes ou moins, afin de retenir ou de saisir des substances illicites (comme le fentanyl) qui peuvent se trouver dans des emballages plus petits;
- exiger que les presses à comprimés ou que les encapsulateurs soient enregistrés auprès de Santé Canada et que les agents à la frontière soient autorisés à retenir des presses à comprimés ou des encapsulateurs non enregistrés;
- investir 100 millions de dollars sur cinq ans, et 22,7 millions de dollars par la suite, afin d'appuyer les mesures nationales associées à la Stratégie canadienne sur les drogues et autres substances;
- apporter des modifications législatives pour aider avec la réduction des méfaits, comme la simplification du processus de demande pour les sites de consommation supervisée;
- rendre la naloxone disponible sans ordonnance et accélérer l'approbation de la version en vaporisateur nasal, de façon à ce qu'il soit maintenant disponible au Canada;
- permettre l'importation de médicaments pour des besoins de santé publique immédiats et urgents, qui ne sont pas encore autorisés au Canada;
- adopter la Loi sur les bons samaritains secourant les victimes de surdose, qui fournit une protection juridique aux personnes qui demandent une aide d'urgence pendant une surdose;
- investir plus de 350 millions de dollars annuellement dans les programmes communautaires pour aider à répondre aux besoins de mieux-être mental des populations des Premières Nations et des Inuits;
- accorder 10 millions de dollars en aide urgente à la Province de la Colombie-Britannique et 6 millions de dollars à la Province de l'Alberta pour les aider avec leurs interventions quant aux effets accablants de la crise des opioïdes dans ces provinces. Un montant de 5 millions de dollars sera également affecté au Manitoba pour des problèmes de santé ciblés - y compris l'intervention à la crise des opioïdes.
SOURCE Sécurité publique et Protection civile Canada
Scott Bardsley, Cabinet du ministre de Sécurité publique et de la Protection civile, 613-998-5681 ; Relations avec les médias, Sécurité publique Canada, 613-991-0657, [email protected]
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