Un nouveau livre révèle que le coût des fusions municipales à Montréal en 2002 se chiffre à 400 millions $ par an English
WESTMOUNT, QC, le 12 nov. 2012 /CNW Telbec/ - Peter F. Trent, maire de la Ville de Westmount et président de l'Association des municipalités de banlieue, a lancé aujourd'hui « La Folie des grandeurs », un ouvrage de 800 pages sur les fusions imposées en 2002 aux municipalités de l'île de Montréal par le gouvernement du Québec. Les découvertes du maire Trent nous apprennent que les fusions ont provoqué des dépenses additionnelles de 215 $ par résident, soit 400 millions $ par an pour l'ensemble de l'île de Montréal. Ce montant est probablement supérieur aux coûts additionnels pour les contrats des infrastructures, gonflés par la corruption chaque année et supportés par les mêmes contribuables.
Concernant les fusions forcées, le maire Trent a déclaré : « On a menti au public. On lui a dit que les fusions entraîneraient des économies et redirigeraient les taxes des banlieues vers Montréal. On lui a dit que les fusions étaient urgentes, étaient une tendance mondiale et avaient, au Québec, toujours été imposées. Rien de tout cela n'était vrai. »
En pensant à l'avenir, le maire Trent est d'avis qu'une réorganisation complète du Montréal métropolitain est nécessaire :
- Augmenter le pouvoir des arrondissements et réduire la bureaucratie centrale.
- Remplacer le Conseil d'agglomération par trois organismes « dédiés ».
- Éliminer le besoin d'un comité exécutif et celui des partis politiques en créant un conseil municipal de Montréal de 19 membres.
- Créer un ministère québécois du Montréal métropolitain avec un ministre en titre.
- Adopter une Charte des droits municipaux qui exigerait des référendums pour approuver les fusions.
Trent a déclaré que les fiascos des fusions-défusions avaient constitué « une tragédie d'erreurs en deux actes ». Ajoutant que plusieurs erreurs avaient été commises, - certaines probablement bien intentionnées - Trent ajouta que les problèmes qui résultaient des fusions forcées dépassaient de loin le seul champ municipal et celui de l'île de Montréal.
SOURCE : Cabinet du maire Trent
Anne Renaud, 514-989-5240
Partager cet article