Un nouveau Mouvement des cégépiens pour le français passe à l'action
MONTRÉAL, le 17 févr. /CNW Telbec/ - Près de 3 500 étudiants ont signé une pétition demandant le renforcement de la Loi 101. À l'initiative du Mouvement Montréal français (MMF), plusieurs bénévoles ont sillonné les cégeps de la région métropolitaine afin de sensibiliser les étudiants à l'importance de faire du français la langue officielle et commune du Québec et de recueillir leur appui pour le renforcement et l'application rigoureuse de cette loi.
Lors d'un point de presse à l'occasion de la tenue d'un kiosque de signatures de la pétition au cégep André-Laurendeau, Étienne Gougoux, étudiant de ce cégep, a déclaré "qu'il est essentiel que les jeunes se mobilisent! Dans tous les pays du monde, l'enseignement supérieur se fait dans la langue commune de la nation. Notre langue, au Québec, c'est le français. Il est anormal que l'État québécois finance notre propre disparition en finançant des cégeps en anglais pour les nouveaux arrivants".
Avec la collaboration de quelques 300 autres militants des cégeps de la région métropolitaine, Étienne Gougoux a l'intention de former le Mouvement des cégépiens pour le français (MCF), "avec l'objectif de promouvoir la langue française, notamment en y faisant la promotion de l'application de la Loi 101 au cégep. La proportion d'allophones fréquentant le cégep anglais est passée de près de 19 % en 1987 à plus de 40 % en 2006. Les cégeps anglais accueillent près de 16 % des étudiants alors que le poids démographique des anglophones de langue maternelle ne représente que 8 % de la population du Québec."
"Le surfinancement des institutions anglophones réduit notre capacité d'intégration des nouveaux arrivants et prive le réseau collégial francophone des ressources et des élèves lui permettant de s'épanouir. De nombreux étudiants sont choqués de cette situation" explique Luc Thériault, président du MMF.
"L'application de la Loi 101 au cégep permettrait de mettre fin à une injustice. Actuellement, le taux de diplomation des anglophones du Québec est de loin supérieur à celui des Québécois et même des anglophones ontariens. Il faut que les ressources reviennent vers le français et que cesse ce surfinancement. Ce n'est pas seulement un combat pour le français, mais également pour l'éducation" conclut Étienne Gougoux.
Renseignements: Philippe Perreault, (514) 839-4140, (514) 835-6319
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