Un nouveau rapport illustre l'incidence négative des politiques fédérales sur les marchés de l'habitation, partout au Canada English
TORONTO, le 23 janv. 2019 /CNW/ - Les changements apportés aux politiques fédérales, dont l'objectif était de calmer le prix des logements et la demande, continuent d'avoir une incidence sur les marchés de l'habitation partout au Canada, entraînant une cascade de conséquences et de pressions, d'après le tout nouveau rapport publié par Professionnels hypothécaires du Canada (PHC), intitulé L'état annuel du marché hypothécaire résidentiel au Canada.
Le ralentissement des différents marchés de l'habitation partout au pays est plus marqué que prévu. « Nous constatons des tendances et/ou des mouvements à la baisse dans les domaines comme le marché de la revente, les perspectives d'emploi dans le secteur de la construction résidentielle, ainsi qu'une baisse continue des taux d'inoccupation des logements à louer », annonce Paul Taylor, président et directeur général, Professionnels hypothécaires du Canada. « Les changements aux politiques fédérales écartent les acheteurs d'une première maison et exercent des pressions immenses sur le marché locatif qui à leur tour font augmenter les prix des locations. Le problème en devient incontrôlable. »
L'habitation et l'économie
Le rapport souligne que des leviers politiques inappropriés peuvent continuer à ralentir le marché. « Alors que le gouvernement s'attarde aux emprunteurs et aux taux d'intérêt, la réduction d'activité dans le marché de l'habitation ainsi que les très faibles taux d'inoccupation des logements à louer auront un impact non seulement sur les coûts aux acheteurs d'une première maison, mais auront aussi un impact sur l'emploi et l'économie en général », explique Will Dunning, économiste en chef chez Professionnels hypothécaires du Canada et auteur du rapport. « La conséquence de ces politiques est que l'économie sera plus faible qu'elle ne devrait l'être. »
« Nous favorisons une approche prudente et basée sur des données probantes dans l'évaluation de la capacité d'un emprunteur d'effectuer de futurs paiements », ajoute Taylor. « Notre rapport illustre qu'un niveau de tests de résistance plus raisonnable et des réformes aux restrictions en matière de prêt sont nécessaires afin d'arriver à un meilleur équilibre pour les emprunteurs et les décideurs politiques, et donc d'améliorer l'accessibilité au logement et l'économie du Canada en général. »
Professionnels hypothécaires du Canada est l'association nationale de l'industrie du crédit hypothécaire, représentant 11 000 personnes et 1 000 entreprises, dont des maisons de courtage d'hypothèques, des prêteurs, des assureurs et des fournisseurs de services. Ses membres constituent le réseau le plus important et le plus respecté d'experts du crédit hypothécaire au pays dont les intérêts sont représentés auprès des gouvernements, des organismes de réglementation, des médias et des consommateurs. Avec ses membres, l'association s'engage à maintenir un niveau élevé d'éthique professionnelle, de protection des consommateurs et de meilleures pratiques.
La filière du courtage hypothécaire traite plus de 35 % des prêts hypothécaires au Canada dont près de 55 % des prêts aux primo-accédants, ce qui représente environ 80 milliards de dollars en activité économique annuelle. Grâce à cet effectif robuste et diversifié, Professionnels hypothécaires du Canada est bénéficié d'un positionnement unique pour traiter des questions ayant un impact sur tous les aspects du processus de crédit hypothécaire.
Un exemplaire du rapport peut être consulté ICI.
SOURCE Professionnels hypothécaires du Canada
veuillez communiquer avec : Paul Taylor, Professionnels hypothécaires du Canada, B: 416-644-5465; C: 905-334-1165, [email protected] ; Michael Hutchison, Impact Affaires Publiques, 647-317-9057, [email protected]
Partager cet article