Un Plan d'action canopée qui n'a pas les moyens de ses ambitions
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Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal17 janv, 2014, 12:28 ET
MONTRÉAL, le 17 janv. 2014 /CNW Telbec/ - Le cabinet de l'opposition officielle à la Ville de Montréal réagit au bilan 2012 et 2013 du Plan d'action canopée et demande à l'administration Coderre de verser les sommes nécessaires à sa réalisation.
Réal Ménard responsable du développement durable, de l'environnement, des grands parcs et des espaces verts au comité exécutif de la Ville de Montréal a présenté aujourd'hui le bilan du Plan d'action canopée pour les années 2012 et 2013. « La Ville de Montréal a consacré seulement 2,5 millions de dollars au Plan d'action canopée, au cours des deux dernières années, alors que les besoins financiers annuels sont estimés, afin de réaliser les objectifs fixés, à 7 millions de dollars. La Ville de Montréal n'a planté que 1 014 arbres en 2013 alors que l'objectif, sur le domaine public, est de 75 000 arbres sur une période de 10 ans », a précisé Sylvain Ouellet, responsable de l'opposition officielle sur les enjeux des grands parcs et des espaces verts.
Rappelons que le Plan de développement durable de la collectivité montréalaise 2010-2015 s'est doté d'un objectif de faire passer l'indice de canopée de 20 à 25 % d'ici 2025 et que l'objectif du Plan d'action canopée est de planter 300 000 arbre d'ici 2021. Pour atteindre cet objectif, la ville de Montréal doit planter 98 000 arbres, les villes liées 22 000 et les partenaires privées 180 000. Les programmes courant de plantation de la Ville de Montréal devraient permettre de planter 23 000 arbres et le Plan canopée, quant à lui, doit combler le reste de l'objectif soit 75 000 arbres.
« Nous élaborons, à la Ville de Montréal, d'excellents plans d'action mais nous échouons souvent quand vient le temps de les financer adéquatement », a-t-il ajouté.
Agrile du frêne
Lutter et contrer les effets de l'agrile du frêne nécessiteront, pour plusieurs années, un engagement ferme de la part de la Ville de Montréal. Un plan de match, jumelé à des budgets nous permettant de le mettre en œuvre, minimisera les effets dévastateurs qu'aura cet insecte sur la valeur des propriétés montréalaises et l'attractivité des rues commerciales.
Malgré la volonté de l'administration Coderre d'aller de l'avant avec un Sommet sur l'agrile du frêne, et nonobstant les conclusions qui en découleront, nous devons rapidement mettre sur pieds un fonds d'urgence pour contrer immédiatement les effets de l'agrile du frêne sur le territoire de la Ville de Montréal. Rappelons que le budget de la Ville de Montréal sera adopté quelques semaines avant la tenue dudit sommet. Nous nous inquiétons déjà que, si les fonds ne sont pas immédiatement prévus, nous ayons par la suite de la difficulté à dégager les montants nécessaires à la lutte contre l'agrile du frêne et à la minimisation de ses effets sur nos quartiers. Projet Montréal ira donc de l'avant, au prochain conseil municipal, avec sa motion visant la création d'un fonds d'urgence pour contrer les effets de l'agrile du frêne.
« La propagation de l'agrile du frêne à Montréal a explosé en 2013, affectant plusieurs arrondissements et plusieurs grands parcs. Une stratégie équilibrée entre la sauvegarde des frênes existants et la plantation de nouveaux arbres, jumelée à un fonds dédié, est essentielle afin d'éviter la diminution de la canopée montréalaise et de minimiser les impacts économiques et sociaux causés par l'infestation de l'agrile du frêne », a tenu à rappeler Sylvain Ouellet.
Pour consulter la motion de Projet Montréal : http://projetmontreal.org/nouvelle/motion-pour-la-creation-dun-fonds-durgence-pour-contrer-les-effets-de-lagrile-du-frene/
SOURCE : Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal
Catherine Maurice
Attachée de presse de l'Opposition officielle Hôtel de ville de Montréal
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