Un policier de Gatineau bouscule une journaliste du Droit
MONTRÉAL, le 19 avril 2012 /CNW Telbec/ - La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) s'inquiète des incidents qui se répètent où des policiers ne respectent pas le travail des journalistes qui couvrent les manifestations étudiantes.
Hier matin, la journaliste Justine Mercier, membre de la FPJQ au quotidien Le Droit d'Ottawa, a été rudoyée par un policier de Gatineau qui l'a projetée parmi des manifestants, la faisant tomber par terre.
La journaliste se tenait nettement en retrait des manifestants et ne faisait que son travail en rapportant leur entrée dans les locaux de l'Université du Québec en Outaouais.
Lorsque les policiers ont entrepris d'expulser les manifestants, la journaliste s'est identifiée mais le policier a répondu «Je m'en fous» sans même lui laisser le temps de montrer sa carte de presse. Il l'a repoussée parmi les manifestants qui se faisaient sortir des lieux.
Plus tard en soirée, la direction de la police de Gatineau a cependant reconnu l'importance du travail journalistique dans un courriel envoyé aux journalistes de la région: «Nous tenons à vous témoigner que nous sommes très sensibles à la réalité de votre travail dans des événements tels que nous vivons depuis les derniers jours. Nous reconnaissons tout à fait l'importance de votre travail et que pour rendre compte des faits, vous devez être à proximité des événements». La FPJQ salue et encourage ce genre de rappel à l'ordre.
La FPJQ demande aux différents corps policiers de respecter le travail des journalistes en tout temps, y compris dans les événements où il y a un potentiel de violence. La Fédération invite par ailleurs les journalistes à lui faire part de toutes les atteintes éventuelles à leurs droits professionnels et à la liberté de presse.
Brian Myles, président de la FPJQ, 514 262-2860
FPJQ 514 522-6142
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