Un récent sondage d'Ipsos-Reid démontre que bien des Québécois sont
favorables à l'initiative de santé maternelle et infantile du gouvernement
canadien
MONTRÉAL, le 27 juill. /CNW Telbec/ - Le groupe Campagne Québec Vie (CQV) est heureux de constater qu'un bon nombre de Québécois supportent la décision du gouvernement Harper de ne pas financer l'avortement dans les pays en voie de développement. Un sondage pancanadien d'Ipsos-Reid mené du 17-21 juin dernier à la demande de Canada.com révèle que 40% des répondants québécois supportent la décision du gouvernement d'exclure le financement de l'avortement de son initiative de santé maternelle et infantile. Les résultats montrent des différences régionales entre les provinces de l'ouest et les provinces maritimes et le Québec.
Cependant, il est important de mentionner que les initiatives du gouvernement Harper reçoivent rarement un taux de support aussi élevé que celui exprimé par les Québécois lors de ce sondage. La question posée était la suivante : "Supportez-vous la position canadienne actuelle de ne pas financer les avortements dans les pays en voie de développement ou donneriez-vous votre support au Canada afin qu'il change sa position de financer les avortements dans les pays en voie de développement comme étant inclus dans le plan global de santé maternelle?" (Traduction non-officielle). 40% des répondants québécois ont déclaré supporter (de fortement à un peu) la décision du gouvernement canadien de ne pas financer les avortements dans les pays en voie de développement. Ipsos-Reid a émis une communiqué de presse détaillant les résultats dans les jours suivants la complétion du sondage.
Georges Buscemi, président de CQV se dit déçu que les médias québécois n'aient pas cru bon de rapporter cette nouvelle. "Il semble que les médias au Québec parlent d'avortement seulement quand cela leur permet de pointer du doigt l'Église catholique ou certains partis politiques." a-t-il déclaré.
M. Buscemi, donc l'organisme non-partisan travaille à promouvoir le respect de la vie humaine de la conception jusqu'à la mort naturelle, voit dans les résultats de ce sondage une preuve qu'il est possible d'avoir un débat rationnel au sujet de l'avortement au Québec. Il mentionne que "plusieurs raisons ont pu pousser les répondants à exprimer leur support pour cette initiative. C'est un point de départ pour entamer un dialogue de société." pense M. Buscemi.
En 2004, dans son rapport sur les décès des femmes et des filles sur la scène internationale, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) concluait qu'une infime partie de ces décès étaient en lien avec une grossesse. La décision du gouvernement Harper, perçue comme idéologique par plusieurs, est loin de l'être selon M. Buscemi. "Il s'agit en fait de s'assurer que les femmes et les enfants ont accès aux soins de base, à l'équipement nécessaire et sanitaire, et à du personnel formé pouvant les soutenir et les soigner. Il est bien de constater que le Premier Ministre est soutenu dans ses efforts qui visent à avoir un impact réel et positif sur la vie des femmes et des enfants des pays en voir de développement." a expliqué M. Buscemi. Un autre rapport de l'OMS renforce l'opinion de M. Buscemi. Dans 'Maternal Mortality, A Global Handbook', l'OMS explique que dans les pays industrialisés, la baisse dramatique des taux de mortalité maternel coïncide "... avec le développement des techniques obstétriques et l'amélioration de la qualité des soins de santé générale des femmes" (Maternal Mortality, A Global Fact Book, OMS, 1991 Compilé par Carla Abou Zahr and Erica Royston).
Il est important pour les médias québécois d'encourager les citoyens du Québec à prendre part aux débats sociaux de façon respectueuse et rationnelle. "Nous espérons que les médias saisiront cette opportunité et donneront aux Québécois une plateforme où il leur sera possible de discuter de la meilleur utilisation possible de l'aide humanitaire. Pour ma part, et tout comme 40% des Québécois semble-t-il, je suis heureux de constater que le gouvernement Harper a courageusement décidé que le Canada devait faire sa part pour soigner les femmes et les enfants dans le besoin" a conclut M.Buscemi.
Renseignements: Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie, Cell : (514) 928-4819, Tél : (514) 344-2686, Courriel : [email protected]
Partager cet article