Un réseau d'adultes de confiance est essentiel pour aider les enfants à composer avec des problèmes de santé mentale tels que l'anxiété, le stress, la dépression et l'intimidation English
Quelques conseils simples pour aider les parents et les enfants à communiquer
TORONTO, le 15 nov. 2012 /CNW/ - Le dicton « il faut tout un village pour élever un enfant » est des plus pertinents lorsqu'il est question d'aider les enfants aux prises avec un problème de santé mentale. Parfois, pour les parents, enseignants ou amis d'un jeune qui doit composer avec un problème comme l'anxiété, le stress, la dépression, l'intimidation ou tout autre problème en lien avec la santé mentale, la meilleure façon d'offrir du soutien au jeune consiste à l'orienter vers une autre ressource, l'aidant ainsi à former un réseau d'adultes de confiance.
« Souvent, les jeunes ont recours à Jeunesse, J'écoute parce qu'ils ont besoin d'aide, mais ne veulent pas inquiéter leurs parents, affirme Sharon Wood, présidente et directrice générale de Jeunesse, J'écoute et mère de deux adolescents. Les parents ont tendance à croire que leurs enfants devraient leur confier tout. Mais les parents, en rappelant à leurs enfants que le soutien peut provenir de diverses sources, comme les membres de leur famille, les amis, les voisins et des organismes tels que Jeunesse, J'écoute, peuvent aider ceux-ci à devenir autonomes et débrouillards. »
Selon le sondage RBC de 2012 auprès des parents sur la santé mentale des enfants, 63 pour cent des parents croient que leur enfant leur parlerait de ses préoccupations en matière de santé mentale. Cependant, selon les résultats d'un sondage connexe mené auprès des jeunes qui se sont rendus sur le site Web de Jeunesse, J'écoute, les enfants seraient plus enclins à se confier à leurs amis (50 pour cent), qu'à leur mère (30 pour cent), à un professionnel de la santé (22 pour cent) ou à leur père (10 pour cent).
« Un grand nombre de parents et d'enfants ne discutent pas ensemble de problèmes en lien avec la santé mentale, a déclaré Ian Manion, psychologue et directeur général du Centre d'excellence de l'Ontario en santé mentale des enfants et des adolescents. Les enfants qui souffrent en silence peuvent être obnubilés par des problèmes simples qui peuvent rapidement devenir ingérables. Les parents qui discutent régulièrement avec leur enfant des émotions et des comportements de celui-ci sont mieux en mesure de détecter rapidement les problèmes potentiels. »
Selon le sondage RBC, les préjugés entourant les problèmes de santé mentale peuvent constituer l'un des plus importants obstacles à l'intervention précoce, au diagnostic et au traitement. La vaste majorité des parents conviennent que les enfants atteints d'un problème de santé mentale sont victimes des préjugés des autres enfants (84 %) ou des adultes (76 %).
La santé mentale est un sujet qui, entre les parents et les enfants, doit faire l'objet de discussions régulières et qui évoluent au fil du temps. Personne ne devrait avoir à lutter seul contre un problème de santé mentale. Voici quelques conseils simples visant à favoriser un dialogue ouvert sur la santé mentale entre les parents et les enfants.
Trois conseils simples à l'intention des parents
- Encouragez l'ouverture : Encouragez votre enfant à vous parler de ses problèmes, et rappelez-lui que vous continuerez de l'aimer quoi qu'il en soi. Dites-lui clairement que vous êtes toujours intéressé à savoir ce qui se passe dans sa vie.
- Mettez-le en lien avec des ressources : Acceptez le fait que votre enfant ne souhaite pas nécessairement se confier à vous au sujet de chaque problème auquel il a à faire face. Rappelez-lui qu'il existe d'autres adultes en lesquels il peut avoir confiance, comme des enseignants, des conseillers en orientation, des médecins et des membres d'organismes tels que Jeunesse, J'écoute, et qu'il peut les consulter pour obtenir de l'aide.
- Donnez l'exemple : Si vous êtes fatigué et maussade après le travail, admettez-le. Il est important pour les enfants de comprendre que tous, même les parents, traversent des périodes difficiles.
Trois conseils simples à l'intention des enfants
- Il est normal de ressentir des émotions fortes : Tout le monde éprouve des émotions fortes de temps à autre. Lorsqu'on ne sent pas à l'aise d'en parler à ses parents, on peut se confier à d'autres personnes. Les enseignants, les conseillers, les médecins et les membres d'organismes tels que Jeunesse, J'écoute sont toujours là pour apporter de l'aide.
- Il existe des moyens de gérer ses émotions : Demander de l'aide n'est pas un signe de faiblesse. Cela démontre qu'on est fort et plein de ressources. Il faut se tourner vers la personne qui semble être le mieux en mesure de nous aider, et lui dire comment elle peut nous aider.
- Il faut parler jusqu'à ce que quelqu'un écoute : Il est très frustrant de sentir que les gens (surtout nos parents) ne comprennent pas ce l'on dit. Quand quelqu'un ne nous comprend pas, il faut continuer de parler de son problème à d'autres personnes, jusqu'à ce qu'on trouve le soutien dont on a besoin.
Les jeunes qui ne se sentent pas prêts à se confier peuvent trouver une mine de renseignements appropriés à leur groupe d'âge sur le site Web interactif de Jeunesse, J'écoute, jeunessejecoute.ca. En visitant le site avec des jeunes, les parents et les enseignants peuvent amorcer avec eux une discussion sur les problèmes auxquels ont à faire face les jeunes d'aujourd'hui, et prendre connaissance ensemble des ressources et conseils recommandés par le plus important service canadien de consultation par téléphone et en ligne gratuit pour les jeunes.
Le sondage RBC indique que bien que les parents, en général, soient d'avis que le plus grand obstacle pour les enfants aux prises avec un problème de santé mentale n'est pas les préjugés, mais bien l'accès à l'information et aux services, la plupart des parents croient toujours que les préjugés amènent ceux qui ont besoin d'information à y accéder de façon anonyme.
« Quels que soient la situation, la question ou le sujet de préoccupation, les services de Jeunesse, J'écoute sont disponibles pour tous les jeunes au Canada en ligne, par téléphone et, dans le cadre d'un projet pilote de portée limitée, grâce à un service de clavardage accessible au moyen d'un ordinateur ou d'un téléphone intelligent, a ajouté Mme Wood. Les jeunes ont recours à nos services car ils savent qu'on ne leur demandera pas leur nom, et que nous ne pouvons pas les identifier au moyen de leur numéro de téléphone ou de leur adresse Internet. Ils savent qu'ils peuvent nous confier tout ce qu'ils veulent, que nous les écouterons sans porter de jugement et que nous les aiderons toujours à trouver une solution qui leur convient »
À ce jour, le plus grand don de RBC Fondation à l'appui de la cause de la santé mentale des enfants au Canada est un don d'un million de dollars à Jeunesse, J'écoute. Le soutien de RBC Fondation représente une importante contribution à la mise sur pied, partout au Canada, du service de clavardage offert par Jeunesse, j'écoute aux jeunes en difficulté.
Jeunesse, J'écoute
Établi en 1989, Jeunesse, J'écoute est le plus important service canadien de consultation par téléphone et en ligne gratuit pour les jeunes. Les services de Jeunesse, J'écoute sont gratuits, anonymes, confidentiels, bilingues et offerts en tout temps. Ses conseillers professionnels contribuent au mieux-être de jeunes de 5 à 20 ans, notamment en ce qui a trait à des questions touchant la santé mentale. Cette aide prend la forme de consultations individuelles dans le cadre desquelles sont offerts des conseils, de l'information et des ressources. Organisme caritatif communautaire national, Jeunesse, J'écoute ne reçoit aucun financement du gouvernement. Il doit donc compter sur la générosité du public et des entreprises pour continuer d'offrir ses services essentiels.
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Le sondage RBC auprès des parents sur la santé mentale des enfants
Le sondage RBC auprès des parents sur la santé mentale des enfants a été réalisé en ligne entre le 19 juillet et le 3 août 2012 par l'intermédiaire de LegerWeb, panel en ligne de Léger Marketing, auprès d'un échantillon composé de 2 568 parents ayant au moins un enfant de moins de 18 ans. La marge d'erreur pour un échantillon aléatoire de cette taille est de plus ou moins 1,93 %, 19 fois sur 20.
Jeunesse, J'écoute a commandé un sondage connexe au sondage RBC de 2012 auprès des parents sur la santé mentale des enfants dans le cadre duquel on a demandé à 115 jeunes visiteurs du site Web de Jeunesse, J'écoute à qui ils avaient parlé ou parleraient de leurs préoccupations en matière de santé mentale.
Le Projet Santé mentale des enfants RBC
Le Projet Santé mentale des enfants RBC est un engagement philanthropique pluriannuel visant à appuyer des programmes ayant pour objectif de dissiper les préjugés, de favoriser une intervention précoce et de sensibiliser le public aux problèmes de santé mentale des enfants. Le Projet Santé mentale des enfants RBC est l'élément central de notre programme de dons en matière de santé et de bien-être. Depuis 2008, dans le cadre du Projet, nous avons versé au-delà de 12 millions de dollars à plus de 200 programmes communautaires et en milieu hospitalier d'un bout à l'autre du Canada. Sharon Wood et le Dr Ian Manion sont des conseillers du Projet Santé mentale des enfants RBC. Pour en savoir plus, consultez le site rbc.com/santementaledesenfants.
SOURCE : RBC (French)
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
André C. Roberts, Communications, RBC, 416 974-3678, [email protected]
Pascale Guillotte, directrice, Communications - Jeunesse, J'écoute, 416 581-8974,
[email protected]
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