Un salaire minimum viable, une solution pour palier à la pénurie de main-d'œuvre, dit Québec solidaire
MONTRÉAL, le 1er mai 2022 /CNW Telbec/ - À l'occasion de la journée internationale des travailleurs, qui s'adonne aussi à être le jour où le nouveau salaire minimum entre en vigueur, le responsable solidaire en matière de travail, Alexandre Leduc, déplore la vision passéiste du gouvernement qui avance une maigre hausse qui ne répond pas aux besoins, ni des travailleurs, ni des entreprises qui peine à combler leurs postes.
« Toutes les semaines sans faute, je croise des commerces qui affichent des salaires d'entrée au-dessus du salaire minimum. Ces entreprises ont compris quelque chose que le gouvernement ne comprend toujours pas : un salaire minimum viable, c'est un moyen pour lutter contre la difficulté de recruter parce que ça rend les postes au salaire minimum plus attrayant. Quand des grandes entreprises comme McDonald's ont compris ça avant le gouvernement, on peut se demander avec raison dans quel monde vit la CAQ », explique M. Leduc.
Alors que le salaire minimum atteint 14,25$ de l'heure aujourd'hui, le ministre Boulet a affirmé il y a plus d'un mois qu'il pourrait franchir la barre du 15$ l'an prochain, montrant ainsi son incompréhension de la réalité actuelle du travail au salaire minimum.
« Franchement! 15$, on en avait besoin il y a cinq ans, ce n'est plus un salaire viable aujourd'hui. Ça fait des mois qu'on parle de la crise du coût de la vie, est-ce que M. Boulet croit que les gens au salaire minimum sont immunisés à la hausse de tous les biens de base? J'ai le malheur de lui annoncer que ce n'est pas le cas et qu'aujourd'hui, un salaire minimum décent et viable, c'est 18$ de l'heure », poursuit le député.
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire
Gabrielle Arguin, Attachée de presse du caucus de Québec solidaire, (450) 806-0337 ou [email protected]
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