L'enquête révèle que plus de la moitié des entreprises prévoient d'investir dans l'IA agentique au cours des six prochains mois
MONTRÉAL, le 10 avril 2025 /CNW/ - Bien que la plupart des entreprises canadiennes aient adopté des outils d'IA générative pour aider à améliorer leurs processus d'affaires, bon nombre d'entre elles se tournent maintenant vers l'intelligence artificielle agentique pour accélérer ces gains, envisageant un avenir où les agents d'IA travailleront aux côtés du personnel pour transformer leur entreprise comme aucune autre technologie ne l'a fait auparavant.
Un nouveau sondage mené par KPMG au Canada auprès de 252 chefs d'entreprise révèle que la plupart d'entre eux planifient des investissements à court terme dans l'IA agentique afin d'acquérir un avantage concurrentiel, de révolutionner leurs opérations, de réduire les coûts, d'accroître l'efficacité et de corriger des lacunes critiques sur le plan des compétences.
Les systèmes d'IA agentique peuvent fonctionner de façon indépendante en utilisant des outils comme les grands modèles de langage pour prendre des décisions et réaliser des tâches avec un minimum ou sans intervention humaine. Les agents d'IA peuvent effectuer diverses tâches de façon autonome, comme répondre aux demandes de renseignements des clients, passer et suivre des commandes, créer des listes pour la génération de pistes et gérer les remboursements.
Un peu plus du quart (27 %) des répondants au sondage ont déjà déployé l'IA agentique dans leur entreprise, et près des deux tiers (64 %) explorent différents cas d'utilisation, expérimentent activement la technologie ou mènent des projets pilotes. Plus de la moitié (57 %) des répondants prévoient d'investir dans l'IA agentique ou d'adopter cette technologie au cours des six prochains mois, et 34 % au cours des 12 prochains mois.
« Bien que L'IA agentique soit une technologie émergente, c'est l'IA la plus transformatrice dans l'histoire de l'humanité à ce jour. Nous observons déjà que les humains travaillent aux côtés d'agents, alors que les entreprises utilisent la technologie pour corriger des lacunes critiques sur le plan des compétences, et stimuler la productivité et l'efficacité. « L'utilisation d'agents d'IA pour les tâches répétitives permet à une entreprise de recentrer son effectif sur le travail plus essentiel, comme la stratégie et l'innovation », a déclaré Stephanie Terrill, associée directrice canadienne, Transformation numérique et leader nationale, Services-conseils-Management, KPMG au Canada.
« Près de 9 chefs d'entreprise canadiens sur 10 considèrent l'IA agentique comme une principale priorité d'investissement qui aidera leurs entreprises à acquérir un avantage concurrentiel, ce qui indique clairement que cette technologie changera fondamentalement le paysage commercial au Canada », ajoute-t-elle.
Près des trois quarts (72 %) des répondants ont déclaré qu'ils connaissaient « très bien » le concept d'IA agentique, mais seulement les deux tiers (66 %) d'entre eux ont déclaré être « très familiers » avec la façon dont la technologie pourrait être appliquée dans leur entreprise ou leur industrie.
« Il existe un écart sur le plan des connaissances entre la compréhension qu'ont les chefs d'entreprise de l'IA agentique et la façon dont ils peuvent l'utiliser à leur avantage. La sensibilisation, l'éducation et l'expérimentation dans la vie réelle peuvent aider à remédier à la situation », a déclaré madame Terrill. « Nous nous attendons à ce que la sensibilisation à l'IA agentique augmente rapidement au cours des prochains mois, et à ce qu'un plus grand nombre d'entreprises canadiennes continuent d'expérimenter et d'investir dans la technologie, peut-être même plus que dans l'IA générative. »
Faits saillants du sondage
- 27 % des répondants ont déclaré que leur entreprise a adopté ou déployé l'IA agentique et qu'elle compte des cas d'utilisation actifs.
- 35 % expérimentent activement l'IA agentique et ont mis en place des projets pilotes et des cas d'utilisation de tests.
- 29 % explorent actuellement l'IA agentique et les cas d'utilisation potentiels.
- 8 % souhaitent planifier ou explorer/expérimenter des cas d'utilisation de l'IA agentique.
- Seulement 1 % des répondants indiquent ne pas explorer l'IA agentique et ne pas avoir l'intention de le faire.
- 57 % prévoient d'investir dans l'IA agentique ou d'adopter cette technologie au cours des six prochains mois.
- 34 % prévoient d'investir dans l'IA agentique ou d'adopter cette technologie au cours des 12 prochains mois.
- 6 % prévoient d'investir dans l'IA agentique ou d'adopter cette technologie au cours des deux prochaines années.
- 72 % ont déclaré très bien connaître le concept d'IA agentique et 25 % ont affirmé le connaître assez bien.
- 66 % ont déclaré connaître très bien les applications potentielles de l'IA agentique au sein de leur entreprise ou de leur industrie et 31 % ont indiqué connaître assez bien ces applications.
- 88 % étaient d'accord pour dire que l'adoption de l'IA agentique aidera leur entreprise à être plus concurrentielle, et 58 % étaient tout à fait d'accord avec cette affirmation.
- 86 % ont déclaré que l'IA agentique est une principale priorité d'investissement pour leur entreprise.
Mettre à profit l'IA agentique
Les répondants ont déclaré qu'ils prévoient de déployer l'IA agentique dans leur entreprise afin d'améliorer l'efficacité dans un certain nombre de domaines, y compris le service à la clientèle, la cybersécurité, la conformité et la gestion réglementaire, les communications et la comptabilité.
« L'IA générative permet aux entreprises de déployer des assistants virtuels pour répondre aux demandes de renseignements des clients au sujet des remboursements. À l'ère de l'IA agentique, ces robots conversationnels ne se contentent pas de répondre aux demandes de remboursement, ils émettent ces remboursements rapidement », a déclaré madame Terrill.
Les répondants ont déclaré que les principaux avantages qu'ils s'attendent à tirer de l'IA agentique comprennent un accès plus rapide et efficace à l'information, la capacité de prendre de meilleures décisions et une productivité accrue. Lorsqu'on leur a demandé quels sont les principaux défis ou obstacles qu'ils anticipent dans la mise en œuvre de l'IA agentique, les répondants ont mentionné les préoccupations en matière de cybersécurité et de protection de la vie privée, la qualité des données et le coût de déploiement de la technologie.
La majorité des répondants (63 %) ont déclaré s'attendre à ce que l'IA agentique augmente la rentabilité de leur entreprise de 5 à 15 %, tandis que 58 % ont déclaré s'attendre à ce que la technologie réduise les coûts d'exploitation dans les mêmes proportions.
Gary Filan, responsable de l'IA chez KPMG au Canada, affirme que la façon la plus efficace d'obtenir plus de valeur de l'IA agentique devrait être de l'intégrer aux applications actuelles et nouvelles applications, plutôt qu'à des cas d'utilisation isolés.
« Les agents d'IA autonomes peuvent aider les entreprises à automatiser leurs tâches dans un certain domaine, mais les entreprises peuvent tirer plus de valeur de l'IA agentique en intégrant la technologie dans les applications logicielles. Les agents intégrés qui peuvent coordonner les tâches dans divers flux de travail et fonctions commerciales aideront les entreprises à aller au-delà de l'automatisation simple des tâches vers des processus et des flux de travail opérationnels plus dynamiques; c'est un changement majeur qui peut stimuler considérablement la productivité et la rentabilité », dit-il.
Un virage sur le plan de la main-d'œuvre
Bien que la plupart des répondants aient convenu que l'IA agentique créerait de la valeur à leur entreprise, plus de la moitié (55 %) des répondants ont déclaré que leur main-d'œuvre n'est pas prête à travailler avec des agents d'IA, et près de 9 répondants sur 10 (89 %) ont déclaré que leur entreprise devra investir de façon importante dans l'éducation, le perfectionnement des compétences et la formation de la main-d'œuvre pour comprendre les capacités de l'IA agentique avant de l'adopter.
Presque tous les répondants (92 %) ont déclaré que l'IA agentique aidera leur entreprise à réduire ses coûts en rendant les processus et les flux de travail dirigés par des humains plus rapides et plus efficaces, tandis que 89 % conviennent que l'IA agentique permettra à leur entreprise de combler les lacunes sur le plan de la main-d'œuvre ou des compétences.
La capacité de l'IA agentique à prendre des décisions de façon autonome a soulevé des préoccupations quant au fait que la technologie remplacera les humains, et les chefs d'entreprise ont souligné cette problématique dans leurs réponses au sondage : huit répondants sur dix (82 %) ont déclaré que l'IA agentique aidera leur entreprise à réduire ses effectifs, tandis que près des trois quarts (72 %) ont déclaré que leurs employés craignent que l'IA agentique vienne les remplacer ou remplacer d'autres équipes et fonctions commerciales.
« Bien qu'il puisse être tentant pour certaines entreprises d'utiliser l'IA agentique pour réduire les coûts de main-d'œuvre, il y a d'autres coûts plus importants associés à la réduction de l'effectif, y compris la perte de savoir organisationnel, les dommages à la réputation, ainsi que le moral et la fidélité des employés. Il existe des moyens de réorganiser stratégiquement la main-d'œuvre autour de l'IA afin d'optimiser l'effectif et de créer une main-d'œuvre flexible et axée sur la technologie pour l'avenir », a déclaré M. Filan.
À propos du sondage
KPMG au Canada a sondé 252 entreprises canadiennes du 28 février au 5 mars 2025, en utilisant la plateforme du principal groupe de recherche de Sago. 72 % des répondants ont indiqué être des propriétaires d'entreprise et 28 % sont des décideurs aux échelons supérieurs (hauts dirigeants, membres du conseil d'administration, cadres supérieurs, vice-présidents et membres de la haute direction). 16 % des répondants travaillent dans les secteurs bancaires et secteurs des marchés financiers; 15 % dans le domaine de la fabrication industrielle; 15 % dans la technologie, les médias et les télécommunications; 12 % dans les secteurs de la consommation, du commerce de détail et des loisirs; les autres répondants sont répartis dans d'autres secteurs. 22 % des répondants ont déclaré des revenus annuels de 50 millions de dollars à 99,9 millions de dollars; 19 % ont déclaré des revenus annuels entre 100 millions de dollars et 299,9 millions de dollars; 10 % ont déclaré des revenus annuels entre 300 millions de dollars et 499,9 millions de dollars; 13 % ont déclaré des revenus annuels entre 500 millions de dollars et 699,9 millions de dollars; 10 % ont déclaré des revenus annuels entre 700 millions de dollars et 899,9 millions de dollars; 12 % ont déclaré des revenus annuels entre 900 millions et un milliard de dollars, et 14 % ont déclaré des revenus annuels de plus d'un milliard de dollars.
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SOURCE KPMG LLP

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