Un sondage de l'ACP démontre qu'il existe un écart considérable entre les besoins à la retraite et l'épargne des employés canadiens English
Moins de Canadiens vivent d'une paie à l'autre, mais la situation financière à long terme demeure inquiétante
TORONTO, le 11 sept. 2013 /CNW/ - Le sondage national auprès des employés de cette année, mené par l'Association canadienne de la paie, démontre que moins d'employés vivent d'une paie à l'autre. Bien que 42 % d'entre eux maintiennent qu'ils éprouveraient des difficultés financières si leur paie était retardée d'à peine une semaine, il s'agit d'une amélioration par rapport aux 47 % de l'an dernier.
Mais au-delà d'une légère amélioration, la situation financière de nombreux employés canadiens demeure préoccupante.
Dépenser la totalité d'une paie - ou davantage
Selon les résultats du sondage, 40 % des employés canadiens dépensent la totalité de leur paie nette ou davantage.
Les provinces ou régions qui comptent le pourcentage le plus élevé des employés dépensant à ces niveaux sont : l'Atlantique (53 %), le Manitoba (47 %), la Saskatchewan (42 %) et l'Ontario (40 %).
Un taux d'épargne toujours bas
Le taux d'épargne demeure bas. Près de la moitié (45 %) des répondants économisent à peine 5 % de leur paie ou moins. Les spécialistes de la planification financière recommandent généralement un taux d'épargne-retraite de 10 % de la paie nette.
Écart entre l'épargne et les objectifs de retraite
Il existe un écart considérable entre les sommes que les gens disent avoir besoin pour leur retraite et ce qu'ils épargnent réellement.
Au cours de la dernière année, on a observé une augmentation marquée de ce que les employés considèrent comme des économies suffisantes pour la retraite :
- un plus petit nombre d'entre eux croit que des économies de 500 000 $ à un million de dollars suffiront (30 % cette année, 34 % l'an dernier),
- alors qu'un plus grand nombre d'entre eux croit qu'il leur faudra plutôt entre un million et deux millions de dollars (35 % cette année, 28 % l'an dernier).
Pourtant, la vaste majorité des travailleurs canadiens sont loin d'avoir atteint leur objectif d'épargne-retraite : 73 % d'entre eux disent avoir épargné moins du quart des sommes dont ils auront besoin à la retraite.
Et même chez les employés qui se rapprochent de la retraite (50 ans et plus), 47 % (ce qui est inquiétant) mentionnent qu'ils ont amassé moins du quart de leur objectif de retraite.
L'âge d'or reporté
L'écart entre les besoins à la retraite et l'épargne forcera vraisemblablement les employés à demeurer sur le marché du travail plus longtemps que prévu.
Parmi ceux qui se sont fixé une date de retraite, 35 % affirment qu'ils devront travailler plus longtemps - cinq ans de plus en moyenne - qu'ils ne l'avaient prévu en 2008.
Les professionnels de la paie peuvent aider
« De nombreux employés savent qu'ils doivent économiser davantage », fait remarquer Charmaine Marsden, présidente du Conseil d'administration de l'ACP. « En fait, le fait de ne pas épargner suffisamment constitue la principale raison citée dans le sondage pour laquelle les travailleurs devront travailler au-delà de la date qu'ils avaient prévue pour leur retraite. »
Patrick Culhane, président-directeur général, affirme que « les professionnels de la paie peuvent souvent aider les employés à épargner en demandant qu'une partie de leur paie nette soit automatiquement versée dans un compte d'épargne distinct ou dans un régime d'épargne-retraite ».
Il s'agit du cinquième sondage annuel auprès des employés canadiens mené par l'ACP. Ce sondage a été mené dans le cadre de la Semaine nationale de la paie (SNP) (du 16 au 20 septembre 2013).
Le sondage de l'ACP auprès des employés au Canada :
Quelque 2 863 employés de partout au Canada, et représentant plusieurs secteurs d'activité, ont rempli le sondage en ligne entre le 26 juillet et le 16 août 2013, en utilisant une méthode d'échantillonnage de commodité. Les répondants avaient été recrutés par des membres de l'ACP avec qui ils collaborent. Ce sondage élaboré par l'Association canadienne de la paie a été réalisé par Framework Partners, une firme de recherche commerciale et de planification stratégique. Ce sondage a une marge d'erreur de plus ou moins 1,8 % 19 fois sur 20; mais puisqu'une méthode non probabiliste a été utilisée, il est impossible d'exprimer une marge d'erreur définitive.
À propos de l'ACP :
Des professionnels de la paie issus de plus de 1,5 million d'organisations canadiennes s'assurent du paiement exact et à temps de 830 milliards de dollars de salaires et d'avantages sociaux imposables, de 260 milliards de dollars de remises aux gouvernements fédéral et provinciaux et de 90 milliards de dollars de prestations de retraite et d'assurance-maladie tout en garantissant la conformité à plus de 190 exigences législatives. L'Association canadienne de la paie (ACP) exerce une influence sur les procédures et les pratiques d'assurance de la conformité de centaines de milliers d'employeurs depuis 1978. Autorité en matière de connaissances sur la paie, l'ACP influence les procédures et les pratiques réglementaires des fournisseurs de services de la paie et de logiciels ainsi que de centaines de petites, de moyennes et de grandes entreprises.
La Semaine nationale de la paie reconnaît les réalisations des professionnels de la paie et de l'ACP en sensibilisant davantage le public à l'importance et à la portée d'un service de la paie et de son influence sur les employeurs, les employés et les gouvernements partout au Canada.
SOURCE : Canadian Payroll Association

Consultez le site http://www.paie.ca pour obtenir un résumé des résultats du sondage (sous le volet Salle de presse) ou pour toute autre information. Les porte-parole de l'ACP sont accessibles pour des entrevues.
Personnes-ressources :
Leslie Challis [email protected] 416-767-0167
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