Un sondage Léger révèle que quatre Québécois sur cinq demandent un meilleur soutien du gouvernement et du système de santé publique pour les personnes vivant avec l'obésité English
- Les Québécois sont presque unanimes (97 %) : l'obésité a des répercussions physiques, mentales et émotionnelles à long terme sur la santé d'une personne.
MISSISSAUGA, ON, le 21 oct. 2024 /CNW/ - Novo Nordisk annonce les résultats d'un sondage Léger1 récent, réalisé en son nom. Les résultats révèlent que quatre Québécois sur cinq (80 %) estiment que le gouvernement du Québec et le système de santé publique devraient en faire davantage pour aider les personnes vivant avec l'obésité, et que seulement un sur dix (11 %) approuve les politiques actuelles du gouvernement québécois concernant les traitements de l'obésité.
Le sondage, mené par Léger, fait partie d'une campagne médiatique plus large initiée et financée par Novo Nordisk, afin de sensibiliser la population au sujet de l'obésité. La campagne a reçu l'appui d'un groupe diversifié d'organisations, de professionnels de la santé et d'individus vivant avec l'obésité. Toutes les personnes citées dans le communiqué participent à la campagne de façon bénévole et indépendante.
L'obésité au Québec : s'unir pour mieux soutenir
Un groupe incluant des organisations pour les patients, des professionnels de la santé, ainsi que des personnes vivant avec l'obésité, s'est constitué pour se faire entendre de manière plus efficace. Leur objectif est de sensibiliser à l'obésité comme une maladie chronique grave, en brisant les préjugés auxquels les personnes vivant avec l'obésité sont souvent confrontées au Québec. Le groupe plaide pour que les personnes vivant avec l'obésité n'aient pas à faire face à des obstacles pour accéder à un soutien immédiat, y compris le paiement de leurs médicaments de leur poche au Québec.
« Nous ne trouverions pas acceptable que les personnes souffrant d'autres maladies chroniques telles que le diabète, l'hypertension ou la polyarthrite rhumatoïde n'obtiennent pas de traitement complet ou d'aide. Alors, pourquoi serait-il acceptable de négliger d'aider les personnes dont la santé est compromise par leur obésité? », a déclaré la Dre Marie-Philippe Morin, spécialiste en médecine interne générale et bariatrique, et cheffe du département de médecine interne générale de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ).
Depuis la création du régime d'assurance médicaments du Québec en 1997, les médicaments contre l'obésité figurent sur la liste des exclusions. Ce statut a empêché l'Institut national d'excellence en santé et en services sociaux (INESSS) du Québec d'évaluer ces médicaments pour leurs avantages thérapeutiques et économiques. Le Québec reste la seule province canadienne qui n'évalue pas les médicaments contre l'obésité pour une éventuelle inclusion dans son régime public de médicaments.
Selon Statistique Canada, près de trois Québécois sur dix (29 %) vivent avec l'obésité2 et ont besoin d'une stratégie bien définie pour que tout le soutien et les traitements possibles soient accessibles aux personnes qui pourraient en bénéficier.
Comprendre l'obésité : un appel à la reconnaître en tant que maladie chronique
L'obésité est une maladie chronique grave et évolutive qui a d'importantes répercussions sur les individus, leurs familles et notre système de santé3. L'obésité est bien plus qu'un simple excès de poids. Il s'agit d'une maladie chronique associée à plus de 200 complications affectant la santé d'un individu, dont le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires, l'hypertension artérielle, ainsi que certains types de cancers, en plus de réduire l'espérance de vie4.
Bien qu'il soit scientifiquement prouvé que l'obésité est une maladie chronique grave, elle est encore considérée par beaucoup comme un problème de mode de vie. Le sondage a révélé que quatre Québécois sur dix (40 %) considèrent l'obésité comme une maladie chronique, en comparaison à 69 % pour le diabète, 65 % pour la fibrose kystique et 59 % pour la polyarthrite rhumatoïde. Ceux qui considèrent l'obésité comme une maladie chronique sont plus portés à reconnaître que la génétique (73 %), le stress et la santé mentale (61 %), les hormones (51 %) et les facteurs socio-économiques (51 %) en sont les principales causes.
Le sondage Léger rapporte que près de la moitié des Québécois (48 %) estiment que le gouvernement devrait évaluer les médicaments contre l'obésité et décider de les couvrir ou non, et que 29 % considèrent que l'obésité est une maladie grave et que le régime public d'assurance médicaments devrait permettre l'accès à ces médicaments pour contribuer à une bonne gestion du poids. Ceux qui reconnaissent l'obésité comme une maladie chronique sont plus enclins à convenir que la génétique (73 %), le stress et la santé mentale (61 %), les hormones (51 %) et les facteurs socio-économiques (51 %) en sont les principales causes.
« L'obésité ne se résume pas seulement à l'IMC. Elle est influencée par de nombreux facteurs sur lesquels nous n'avons pas le contrôle, comme la génétique, les hormones et le stress. Nous avons besoin d'une approche de soins de santé qui reflète cette complexité », explique le Dr Yves Robitaille, spécialiste en médecine interne au Centre de Médecine Métabolique de Lanaudière et au CISSS de Lanaudière. « Les Québécois vivant avec l'obésité, et qui remplissent tous les critères requis, méritent d'avoir accès aux médicaments ayant scientifiquement prouvé leur efficacité pour gérer la condition et aider à réduire ses conséquences socio-économiques plus larges. »
Des voix unies : une perspective supplémentaire sur l'obésité
Un groupe grandissant de défenseurs, d'organisations, de professionnels de la santé et de personnes vivant avec l'obésité s'unissent pour souligner le besoin urgent de mieux soutenir et reconnaître l'obésité en tant que maladie chronique grave, reflétant le sentiment généralisé des Québécois pour des politiques de soins de santé plus complètes.
« L'obésité doit être abordée à travers une approche multidisciplinaire qui intègre les aspects médicaux, nutritionnels, psychologiques et pharmacologiques. En combinant ces domaines d'expertise, nous pourrons fournir des solutions efficaces et durables adaptées aux besoins de chaque patient. L'obésité est reconnue comme une maladie chronique par toutes les grandes associations médicales à travers le monde. Il est temps que notre gouvernement le reconnaisse également, pour permettre aux personnes vivant avec l'obésité et répondant à des critères spécifiques d'avoir accès aux traitements appropriés. » - Dre Julie St-Pierre, pédiatre et lipidologue au CIUSSS Centre-Sud-de-l'île-de-Montréal
« Nous devons changer les comportements de la société et de nos systèmes de santé pour reconnaître l'obésité comme la maladie chronique qu'elle est, et la rigueur, la compréhension et les soins équitables accordés à d'autres maladies chroniques. Nous nous trouvons à un moment charnière où la science a progressé plus vite que les systèmes conçus pour fournir des soins. Cet écart laisse trop de personnes sans le soutien qu'elles méritent. S'attaquer à cette disparité ne consiste pas seulement à améliorer la santé, c'est aussi une question d'équité en matière de santé. Toutes les personnes vivant avec l'obésité méritent d'avoir accès aux soins et aux ressources nécessaires pour améliorer leur santé, au Québec et dans l'ensemble du Canada. C'est une question de justice. » - Lisa Schaffer, directrice générale d'Obésité Canada
« Je vis avec l'obésité depuis l'enfance, malgré un mode de vie très actif, qui comprend la natation et le CrossFit. Je connais la perception que certaines personnes peuvent avoir des personnes souffrant d'obésité, sans savoir tout ce que la personne a traversé ou a essayé pour changer son image corporelle. Nous devons faire évoluer les mentalités et les politiques en matière d'obésité. » - Émilie Gagnon, Québécoise vivant avec l'obésité
À propos du sondage Léger
Ce sondage Omniweb, réalisé par Léger, pour le compte de Novo Nordisk, auprès de la population québécoise, a impliqué un échantillon représentatif de 1 067 personnes âgées de 18 ans et plus, capables de s'exprimer en français ou en anglais. Les données ont été collectées entre le 23 et le 25 août 2024. Comme cet échantillon provient d'un panel Internet, il est de nature non probabiliste, donc la marge d'erreur ne peut pas être calculée pour cette enquête. À titre de comparaison, la marge d'erreur maximale pour un échantillon de 1 067 répondants est de ± 3 %, 19 fois sur 20.
À propos d'Obésité Canada
Obésité Canada est reconnue comme l'autorité canadienne sur les approches fondées sur des preuves pour la prévention, le traitement et les politiques en matière d'obésité. Notre mission est d'améliorer la vie des Canadiens affectés par l'obésité en avançant dans la lutte contre la discrimination, la prévention et les efforts de traitement. Pour plus de détails, visitez obesitycanada.ca.
À propos de Novo Nordisk
Novo Nordisk est une importante société mondiale de soins de santé fondée en 1923, dont le siège social est au Danemark. Notre objectif consiste à favoriser le changement pour vaincre les maladies chroniques graves, en nous appuyant sur notre longue expérience du diabète. Pour ce faire, nous sommes à l'origine de percées scientifiques, nous élargissons l'accès à nos médicaments et nous nous efforçons de prévenir et, en fin de compte, de guérir les maladies. Novo Nordisk emploie environ 63 400 personnes dans 80 pays et commercialise ses produits dans environ 170 pays. Pour de plus amples renseignements, rendez-vous sur novonordisk.ca, Facebook, Instagram, X, LinkedIn et YouTube.
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1 Sondage Omnibus de Léger, août 2024 |
2 Statistique Canada, Un aperçu des mesures relatives au poids et à la taille dans le cadre de la Journée internationale de l'obésité, 4 mars 2024, https://www.statcan.gc.ca/o1/fr/plus/5742-un-apercu-des-mesures-relatives-au-poids-et-la-taille-dans-le-cadre-de-la-journee |
3 Obésité Canada. (n.d.). À propos de l'obésité. https://obesitycanada.ca/fr/apprenez-en-plus-au-sujet-de-lobesite/ |
4 Horn, D. B., Almandoz, J. P., & Look, M. What is clinically relevant weight loss for your patients and how can it be achieved? A narrative review. Postgraduate medicine (2022), 134(4), 359-375 |
SOURCE Novo Nordisk
Contacts pour obtenir plus d'informations : Médias : Tina Wu, (647) 267-9548, [email protected]; Kate Hanna, (905) 301-7334, [email protected]; Nicole Ferreira, (416) 402-1784, [email protected]
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