Un sondage mené à l'échelle du pays révèle qu'au cours des quinze derniers mois, l'opinion publique canadienne est restée stable ou est devenue plus positive concernant l'immigration English
TORONTO, le 25 oct. 2016 /CNW/ - Un sondage mené début octobre à l'échelle du pays a révélé que les réactions du public concernant l'immigration sont restées stables ou sont devenues nettement plus positives au cours des quinze derniers mois. La plupart des Canadiens continuent de penser que l'immigration est bénéfique pour l'économie et l'on observe une confiance grandissante dans la capacité du pays à s'occuper des réfugiés et à gérer les éléments criminels éventuels.
Selon ce sondage, dont les résultats sont publiés aujourd'hui par la firme Environics Institute for Survey Research en partenariat avec la Fondation canadienne des relations raciales (FCRR) :
- Huit Canadiens sur dix (80 %) estiment que l'immigration a un effet positif sur l'économie et la majorité des Canadiens (58 %) n'est pas d'accord avec l'idée que les niveaux d'immigration sont trop élevés; ces deux réactions restent stables depuis plusieurs années.
- Le public manifeste une confiance croissante dans le travail accompli par le gouvernement pour garder les criminels hors du pays (65 %, soit 6 pour cent de plus qu'en 2015) et moins nombreux sont les gens qui estiment que la plupart des réfugiés ne sont pas légitimes (39 %, soit 8 pour cent de moins qu'auparavant).
- Une faible majorité des Canadiens estime qu'il y a trop d'immigrants à ne pas adopter les valeurs canadiennes (54 %, soit 11 % de moins qu'en 2015, le plus bas niveau enregistré depuis 1993).
- Une quasi-majorité (48 %) des Canadiens estime que les 31 000 Syriens additionnels à être acceptés au Canada cette année constituent un nombre adéquat. Un tiers (36 %) disent que ce nombre est trop élevé, en raison de leurs inquiétudes quant à la capacité du pays à donner le soutien voulu à ces réfugiés ou parce que leur accueil écarte les ressources allouées à d'autres priorités (relativement peu de Canadiens disent que c'est parce que les réfugiés ne s'intégreront pas bien la société canadienne ou parce qu'ils constituent une menace pour la sécurité).
- Neuf Canadiens sur dix (91 %) continuent d'exprimer l'opinion selon laquelle quelqu'un né à l'étranger est tout aussi susceptible d'être un bon citoyen que quelqu'un né au Canada.
« Ces résultats montrent que le sentiment anti-immigrant qui s'affiche de plus en plus aux États-Unis et dans de nombreux pays d'Europe n'est pas populaire au Canada, commente Keith Neuman, directeur général de l'Environics Institute. Étant donné les résultats du sondage dans son ensemble, nous nous devons de conclure que l'opinion publique canadienne concernant l'immigration n'a jamais été aussi positive au cours des dernières décennies qu'elle l'est actuellement. »
La FCRR est très heureuse de voir que les Canadiens affichent de façon générale des attitudes bien plus positives à l'égard des immigrants et des réfugiés que par le passé, a déclaré Rubin Friedman, porte-parole officiel de la Fondation. Nous continuerons à nous intéresser à ces progrès car il est essentiel de tenir compte des points de vue de ceux qui conservent des inquiétudes à ce sujet. »
Le sondage, qui portait sur l'opinion publique relative à l'immigration et au civisme, s'inscrit dans le programme de recherche Focus Canada que mène l'Environics Institute sur l'opinion publique depuis les années 70. Le précédent sondage mené dans le cadre de ce programme a été réalisé en juin 2015. Le présent sondage a été réalisé en partenariat avec la FCRR. Il est fondé sur des entretiens téléphoniques menés auprès de 2 000 Canadiens entre le 3 et le 16 octobre 2016. Pour un tiers (35 %) d'entre eux, les répondants ont répondu à partir de leur téléphone cellulaire. Un échantillon de population de cette taille permet d'obtenir des résultats précis qui présentent un écart de plus ou moins 2,2 pour cent dans 19 échantillons sur 20.
SOURCE Fondation canadienne des relations raciales
Environics Institute for Survey Research : Keith Neuman, 416 969-2457 / 416 272-6628 ou [email protected]; Fondation canadienne des relations raciales : Rubin Friedman, 647 403-8526/613 266-7902 ou [email protected]
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