Un sondage national indique que les Canadiens et Canadiennes sont en faveur
d'une hausse du financement de l'éducation et préfèrent les évaluations par
le personnel enseignant aux tests standardisés
Nouvelles fournies par
Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants12 juil, 2010, 11:13 ET
EDMONTON, le 12 juill. /CNW Telbec/ - D'après un sondage national réalisé au nom de la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (FCE), neuf Canadiens et Canadiennes sur dix sont en faveur d'un financement accru des écoles élémentaires et secondaires publiques de leur province ou territoire. Les résultats du Sondage sur les dossiers nationaux en éducation, qui est mené tous les deux ans, ont été diffusés aujourd'hui par la présidente de la FCE, Mary-Lou Donnelly, à l'occasion du Forum de la présidente de la Fédération, intitulé "Le financement de l'éducation publique : une grande promesse", qui se tient aujourd'hui et demain à Edmonton.
"Ce sondage montre qu'une personne sur quatre croit que si l'on consacrait davantage d'argent au système d'éducation publique, la réduction de l'effectif des classes devrait être la plus grande priorité. Viennent ensuite l'amélioration du programme d'études et les efforts pour aider les élèves à se sentir plus respectés, accueillis et intégrés à l'école, qui récoltent 23 p. 100 et 12 p. 100 des appuis, respectivement.
"Parce que la population scolaire se diversifie et qu'elle vient de tous les milieux socioéconomiques et culturels, les écoles financées par l'État sont des instruments clés pour offrir des chances égales aux personnes pauvres et défavorisées. Bien que nous attendions beaucoup de nos écoles, répondre à tous les besoins d'apprentissage des élèves a un coût financier, indique Mme Donnelly. La FCE mène ce sondage national depuis près d'une décennie et en arrive toujours au même constat : les Canadiens et Canadiennes croient fermement qu'il faut financer davantage l'éducation publique. Transformer cette conviction en action demeure un objectif difficile à atteindre, ajoute-t-elle.
"Si le sous-financement de l'éducation constitue l'un des obstacles au respect de la promesse de l'éducation publique, l'insistance accrue sur la responsabilisation guidée par les tests ainsi que la "sur-standardisation" de l'enseignement et de l'apprentissage en sont deux autres, explique la présidente. Le sondage montre que 67 p. 100 des Canadiennes et Canadiens sont en faveur de l'évaluation du travail des élèves par le personnel enseignant, tandis que 33 p. 100 d'entre eux préfèrent les tests standardisés.
"Ces résultats soulignent clairement la valeur que la population canadienne accorde à l'éducation et au travail des enseignantes et enseignants. Les Canadiens et Canadiennes ont exprimé la volonté de faire avancer l'éducation publique. Il nous reste maintenant à trouver comment le faire", conclut Mme Donnelly.
Points saillants du sondage (http://www.ctf-fce.ca/Documents/FinalPollhighlights-f.pdf)
Depuis 1995, le Sondage sur les dossiers nationaux en éducation, qui est mené tous les deux ans par la FCE, examine les priorités des Canadiens et Canadiennes en matière de dépenses en éducation, la manière dont la population évalue les écoles, les points de vue concernant l'évaluation du rendement des élèves, les problèmes auxquels se heurtent les écoles ainsi que les programmes et activités qui favorisent le civisme. Le sondage d'opinion publique de la FCE a été mené par la maison de sondages Vector Research entre le 18 février et le 5 mars 2010 auprès de 2 591 adultes du Canada.
La Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants représente près de 200 000 enseignantes et enseignants du Canada par rapport à l'éducation et à des questions sociales connexes. Elle est membre de l'Internationale de l'Éducation.
Renseignements: Commentaires: Mary-Lou Donnelly, présidente de la FCE; Information: Myles Ellis, directeur du secteur Recherche et Information; Contact avec les médias: Francine Filion, directrice des Communications, 613-688-4314 ou 613-899-4247 (cell.)
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