Un sondage révèle que les jeunes passent 45 % moins de temps à jouer librement dehors que leurs parents
Ce déclin alarmant du jeu libre extérieur incite Kamik à lancer le mouvement #LibérezLeJeu pour encourager les familles à sortir dehors et retrouver le plaisir de jouer en toute liberté
MONTRÉAL, le 20 sept. 2018 /CNW Telbec/ - Kamik, une entreprise familiale québécoise de fabrication de chaussures et de vêtements, dévoile aujourd'hui les résultats d'un récent sondage qui indiquent une baisse importante du jeu libre extérieur chez les enfants de 3 à 12 ans de la grande région de Montréal. Pour une importante majorité des mères sondées, jouer dehors avec un ami, un frère ou une sœur représente certains de leurs plus beaux souvenirs d'enfance. Leur évocation suscite chez elles de vifs sentiments de joie et de liberté ainsi qu'un certain sens de l'aventure (75 % à Montréal et plus de 60 % au Canada). Ironiquement, leurs propres enfants vivent une expérience tout à fait différente de la leur en raison de leurs horaires surchargés et leurs nombreuses activités planifiées.
Les répondantes ont volontiers admis qu'elles avaient passé beaucoup plus de temps à jouer librement dehors que leur progéniture, ce que l'on définit comme des activités non structurées initiées par l'enfant où celui-ci peut développer sa créativité tout en explorant le monde qui l'entoure, souvent sans la supervision des adultes.
D'après le sondage commandé par Kamik, voici les principales constatations :
- Les enfants consacrent 45 % moins de temps à des jeux libres extérieurs que leurs parents l'ont fait. Environ les deux tiers (64 %) des parents sondés ont déclaré qu'ils jouaient à l'extérieur quotidiennement pendant leur jeunesse, alors que seulement 23 % de leurs enfants le font aujourd'hui, ce qui équivaut à près de la moitié moins d'heures par semaine (6,87 heures chez les enfants contre 12,37 heures chez les parents). Fait encore plus troublant, près d'un enfant sur cinq joue dehors une seule fois par semaine ou moins.
- La sécurité de l'enfant est un frein pour le laisser s'amuser librement à l'extérieur. Pour expliquer ces rares moments de jeux libres à l'extérieur, les mères évoquent le plus souvent une préférence de l'enfant - surtout pour les jeux vidéo, la télé et l'Internet - (26 %), des préoccupations liées à la sécurité (25 %) et un horaire trop chargé (18 %).
- La pression sociale et la performance préoccupent davantage à Montréal. Une grande proportion des mères montréalaises (47 %) sont fortement d'accord pour dire qu'elles veulent offrir à leurs enfants les activités les plus enrichissantes qui soient (contre 32 % à Toronto). Les perceptions quant au danger de laisser jouer leurs enfants dans un lieu public sans supervision (dans la rue ou au parc) et la pression sociale d'avoir un enfant « performant » sur plusieurs fronts (score dominant dans les études nord-américaines) préoccupent beaucoup à Montréal, à savoir 31 % et 29 % des mères, respectivement, contre 25 % et 18 % à Toronto.
- Les horaires surchargés coûtent cher... littéralement. D'après un sondage Ipsos effectué auprès d'un échantillon de parents canadiens, près d'une famille canadienne sur trois (32 %) convient que les frais des activités parascolaires de leurs enfants exercent une pression sur les finances familiales, en hausse de 5 points depuis l'an dernier. Les Québécois sont d'ailleurs les plus enclins à investir dans les activités parascolaires de leurs enfants, alors que seulement 12 % d'entre eux n'ont rien dépensé pour ce type d'activités dans la dernière année, loin derrière les Albertains (31 %) ou même les Ontariens (21 %).1
Bien que les résultats du sondage soient contrariants, surtout à la suite de la récente recommandation de l'American Academy of Pediatrics voulant qu'on intègre plus de jeux non structurés dans l'horaire de nos jeunes, ils ne sont pas que négatifs. Effectivement, le sondage révèle que 39 % des mères sont convaincues que les enfants devraient jouer plus souvent à l'extérieur. Elles reconnaissent également certains des bienfaits associés aux jeux libres en plein air, dont l'apprentissage de la gestion des risques, le développement de la créativité et un sentiment de bonheur et de plénitude.
« Le jeu libre est une super vitamine pour le développement de l'enfant, particulièrement lorsqu'il est pratiqué dehors. À l'extérieur, l'enfant est plus actif ce qui lui permet de diminuer son taux de cortisol, l'hormone liée au stress, tout en laissant libre cours à son imagination, explique Francine Ferland, ergothérapeute, professeur émérite de l'Université de Montréal et auteure de plusieurs livres dont Et si on jouait? Le jeu au cœur du développement de l'enfant et Viens jouer dehors!. Le jeu libre extérieur permet aussi à l'enfant de prendre certains risques et de connaître ses limites; des apprentissages nécessaires pour bâtir sa confiance en soi. Les bienfaits de laisser son enfant jouer librement dans un environnement sécuritaire sont réellement multiples tant sur le plan physique, mental que relationnel. »
Pour stimuler la conversation sur la valeur des jeux libres en plein air, Kamik lance le mouvement social #LibérezLeJeu. L'entreprise cherche ainsi à encourager les parents à délaisser leur routine quotidienne familiale surchargée et à redécouvrir l'équilibre créatif d'un horaire plus libre et déconnecté avec leurs enfants par le biais d'activités libres extérieures non structurées. Initié à la suite d'information obtenue auprès de consommateurs démontrant que les jeunes d'aujourd'hui n'ont pas autant l'occasion de jouer librement dehors que leurs parents l'ont fait à l'époque, le projet #LibérezLeJeu de Kamik invite les familles à renouer avec le plaisir et la liberté du jeu libre extérieur en leur donnant des idées simples et réalisables pour aider les jeunes à développer leur créativité.
Les consommateurs sont invités à se joindre au mouvement et à publier leurs expériences de jeux libres extérieurs sur les médias sociaux en utilisant le mot-clic #LibérezLeJeu. Pour en savoir plus sur le mouvement et obtenir des astuces et des suggestions de jeux libres, visitez Kamik.com/LiberezLeJeu.
À PROPOS DU SONDAGE SUR LE JEU LIBRE EXTÉRIEUR DE KAMIK
Une étude mondiale commandée par Kamik a été réalisée plus tôt cette année auprès de mères d'enfants de 3 à 12 ans des États-Unis, du Canada, de l'Allemagne et de la Norvège pour comparer leur rapport avec les jeux libres extérieurs à celui de leurs enfants et pour déterminer les différences générationnelles à ce chapitre.
Compilation des données pour les États-Unis et le Canada - 2 002 femmes de 24 ans et plus ayant été identifiées comme la mère d'enfants de 3 à 12 ans ont accepté de répondre à un sondage sur leurs habitudes de jeu dans leur jeunesse ainsi que sur celles de leurs enfants, comprenant un échantillon distinct de 501 répondantes de Montréal. Le sondage a été mené entre le 3 et le 16 août 2018 par la société d'études de marché Ipsos, au nom de Kamik.
À PROPOS DE KAMIK
Kamik est un chef de file de la fabrication de chaussures et de vêtements qui s'est donné comme mission de réintégrer les moments de plaisir que le jeu libre extérieur procure dans la vie des familles du monde entier. Fidèle à ses 120 années de tradition canadienne, Kamik entretient un lien spécial avec la nature et conçoit une gamme complète de chaussures et de vêtements confortables et polyvalents pour toute la famille. Résistants, fiables et robustes, ces produits gardent les pieds des petits aventuriers bien au sec et au chaud, du premier saut dans les flaques d'eau printanières à la dernière bataille de balles de neige. Genfoot, la société mère de Kamik située à Montréal depuis 1898, compte sur une expertise centenaire et environ 400 employés, répartis dans ses usines du Québec, de l'Ontario et du New Hampshire. Les chaussures de Kamik sont offertes dans plus de 10 000 établissements de plus de 40 pays. Apprenez-en plus sur www.kamik.com/liberezlejeu et joignez-vous au mouvement #LibérezLeJeu en suivant Kamik sur Facebook,Twitter et Instagram.
1 https://www.ipsos.com/en-ca/news-polls/back-to-school-2018
SOURCE Kamik
Pour en savoir plus ou pour obtenir une entrevue avec Francine Ferland, ergothérapeute, professeur émérite de l'Université de Montréal et auteure, veuillez communiquer avec Valérie Lavoie, Massy Forget Langlois relations publiques, 514 842-2455, poste 21, [email protected]
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