Un syndicat propose de créer une société publique de télécommunications English
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SYNDICAT CANADIEN DES COMMUNICATIONS, DE L'ENERGIE ET DU PAPIER16 août, 2013, 09:00 ET
OTTAWA, le 16 août 2013 /CNW/ - Le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier demande au gouvernement Harper d'annuler les avantages offerts à Verizon Communications pour qu'il agisse comme quatrième principal fournisseur et, à la place, qu'il crée une société d'État afin d'atteindre cet objectif.
« Quand le spectre du sans fil est un sujet populaire autour des barbecues, vous savez que la politique du gouvernement en matière de télécommunications est un véritable gâchis », a affirmé le président du SCEP, Dave Coles. « Pour sortir de cette crise, il est important qu'un gouvernement soit en mesure de penser en dehors des sentiers battus, et la création d'une société publique de télécommunications en serait un exemple fort intelligent. »
« Plutôt que de donner une panoplie d'avantages à une gigantesque entreprise basée aux États-Unis qui va soutirer des emplois, de l'expertise et des bénéfices à l'extérieur du pays, pourquoi ne pas créer une société publique de télécommunications qui embaucherait des Canadiens, en s'appuyant sur l'histoire impressionnante du pays dans le secteur, et remettrait les excédents au public? », a demandé Dave Coles.
« Si le gouvernement à l'intention d'offrir aux consommateurs un quatrième fournisseur important dans chaque marché, il devrait acquérir l'une des petites entreprises de télécommunications en difficulté, réserver certaines ondes disponibles du spectre de 700 MHz pour usage public et créer 'Sans fil Canada', une société d'État », a affirmé Dave Coles.
Une telle décision ne serait pas aussi novatrice qu'elle puisse paraître. En 2007, le gouvernement de la Nouvelle-Zélande a acheté le quatrième fournisseur de services Internet au pays dans une tentative de renforcement du secteur des télécommunications.
De la même manière, SaskTel est le principal fournisseur de communications en Saskatchewan et a ouvert la voie à plusieurs progrès en matière de technologies et de services.
« Si le ministre d'Industrie Canada, James Moore, n'a pas confiance en l'opinion d'un dirigeant syndical sur le sujet, il peut téléphoner au premier ministre de la Saskatchewan, Brad Wall, et lui demander quels sont les nombreux bénéfices d'une entreprise publique de télécommunications », a affirmé Dave Coles.
SOURCE : SYNDICAT CANADIEN DES COMMUNICATIONS, DE L'ENERGIE ET DU PAPIER
Dave Coles, 613-299-5628
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